Bāāmá fàrè - TOME 1
176 pages
Français

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Bāāmá fàrè - TOME 1 , livre ebook

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Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2022
Nombre de lectures 32
EAN13 9782376701705
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0762€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Bāāmá fàrèou Paroles des ancêtres
TOME 1
1
2
Kouago Abdoulaye
Bāāmá fàrèou Paroles des ancêtres Contes redits du Tchad
TOME 1
Préface de Mahamat Ali Mustapha
Éditions Toumaï L’éditeur de nouveaux talents
3
Ce texte publié aux Éditions Toumaï est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictementréservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code de la Propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur.
Éditions Toumaï Avenue Taïwan B.P: 5451 N’Djaména-Tchad Tél:+235 63 05 65 02 e-mail: editionstoumai30@yahoo.com
ISBN:978-2-37670-170-5
Cet ouvrage a fait l’oďjet d’uŶe preŵiğre puďliĐatioŶ à N’DjaŵĠŶa eŶjanvier 2022 aux Éditions Toumaï
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DÉDICACE
À
Eababaye Warga Colette, épouse Kouago Abdoulaye ; Amèdokfaré Babour Emmanuel et Hormo Babour Blessing, nos deux précieux dons de Dieu 5
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REMERCIEMENTS Je présente mes sincères remerciements : -aux Professeurs Clément Dili Palaï (Université de Maroua-Cameroun), Henry Tourneux (CNRS/LLACAN en France), Joseph Ndinda et Jean-Marie Wounfa (Respectivement Université de Ngaoundéré et Douala-Cameroun) pour les conseils reçus ; -aux Docteurs Akoa Amougui Pierre Roméo (Université de Maroua-Cameroun), Keda Gagna, Sylvain Reoutarem, Ahmad Taboye, Madjindaye Yambaïdjé, Bichara Taoussi, Andjaffa Djaldi Simon (Université de N’Djaména-Tchad), Mahamat Ali Moustapha (École Normale Supérieure de Bongor-Tchad), Mamadi Robert et Armi Jonas (UniversitéAdam Barka d’Abéché-Tchad) pour les échanges fructueux ; -aux collègues et collaborateurs de l’Université Adam Barka et del’École Normale Supérieure d’Abéchéqui m’ont aidé à relire le document et encouragé dans ce projet. Il s’agit de: Attié Djouid Djar Al-nabi, Aziber Adoum, Kimtoloum Patchad, Naïndouba Vincent, Abderaman Dadi, Madjiradé Yaphète, Khamis Bani Cheik, Eliazaph Zam, sans oublier Djikoloum Patrice (Université de Pala-Tchad), Aubin Guideng, Thomas Beasmbaye, Issa Djimet (Université de Doba-Tchad) et Assem Beyo (Université de Moundou-Tchad) ; -aux familles Abdoulaye Babour, Dr Amboulmato Hormo, Barnabas Warga, Kouchakbé Gong-non, Pr Théophile Kalbé Yamo, Emmanuel Agouna G., Rev. Benjamin Ngaba, Roger Dalam, Jacques Baroum, Nahomie 7
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Goudouda, Soufalbé Pakouaré, Simina Ngavoutna, Christine Doldiguim, Mbago Abindou, Hawa Mahamat, Éric Abdelkader B., Ibrahim Kangzeth B., Honorine Lartchibé, Balamto Warsia, Oareya Oualbadet, Rev. Robaye Justin, Nimrod Gan-Guéalla E., Emmanuel Djougoudoum, Naïmou Seguem, Koumla Sylvain, Walbadet Lucain, Mahamat Abba Amba, Mahamat Nour Ali, Nandingar Babour, Younous Goudja, Fatimé Pamdegué, Kandjé Ndondo, Benjamin Mamadé, Rev. Wed’Ben Blaise,Andjoundi Ézéchiel K., Mahamat Abbaya, Azina Ditcho, Saleh Kalkassia, Guenang Nicolas, Djerabé Moulnang, pour leur apport inestimable que seul mon cœur saura décrire; à ceux qui, directement ou indirectement, ont apporté leur contribution à cette réalisation.
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PRÉFACE
Je me réjouis de réaliser que le projet entrepris et conduit par Kouago Abdoulaye ait pu connaître son étape finale. Ce qui est en soi un acte courageux, eu égard à toutes les tergiversations et péripéties rencontrées. Car, ce projet dontj’ai vu le stimulus del’embryon alors quej’étais encore Recteur de l’Université Adam Barka d’Abéché n’est pas resté factice, par la suite, même pendantque j’assurais la Direction Générale de l’ÉcoleNormale Supérieurede N’Djaména.Il allait toujours de l’avant.En ma qualité de géographe ou littéraire circonstanciel, j’aurais bien pu en être un vrai,n’eût été la courbe insaisissable du destin, je voudrais par ces mots introductifs relever l’importance de cette trouvaille quidonne de la voie à toute une génération de jeunes intellectuels africains.
En effet, «Bāāmá fàrè ouParoles des ancêtres» est un recueil de contes populaires africains, qui vient consacrer la maturité du Département de Lettres Modernesde l’Université Adam Barka d’Abéché (l’UNABA).Plus d’une décennie de courage et de ténacité a permis à ce Départementd’assureraux fils du Tchad,différentes formations. L’objectif ou la préoccupation majeure est de toujours former davantage et de mettre à la disposition de la société des Hommes qui, par leur ingéniosité, leur créativité et leur savoir-faire pourront engendrer des possibilités porteuses de valeurs et de progrès.
J’aimerais souligner qu’il s’agit ici d’un texte significatif, facile à lireet révélateur de l’ardeur deson coordonnateur à vouloir faire avancer la science littéraire à travers des récits de source orale. Au Tchad, comme partout en Afrique, le conte se veut une reproduction imagée de la sagesse ancestrale peinte de bravoure, de justice, de beauté, de bonté et de conseils. Nous autres avions eu, à notre époque, le privilège de côtoyer les grands-parents et les avions entendus nous narrer des histoires
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épiques, fantastiques, énigmatiques ou craintives, perturbant parfois notre juvénile sommeil.
Aujourd’hui, beaucoup de choses ont changé le cours de notre existence si bien que nos progénitures ne s’abreuvent plus à la même source, celle de la sagesse traditionnelle. Je dis que ce texte est significatif d’abord du fait qu’il retrace notre passé commun, ensuite parce qu’il est un apport de valeurs nées de langues et cultures différentes destinées à unir les Tchadiens quels que soient leurs origines, villages, tribus et clans. Enfin, les thèmes présentés ici sont tout aussi porteurs de symboles et de sens.
En effet, le monde tend vers un univers de contre-valeurs où « la raison du plus fort est toujours la meilleure » ; un univers de la ruse où selon que vous « soyez puissant ou misérable, le jugement vous rendra blanc ou noir». En effet, d’honnêtes gens végètent sans espoir tandis que d’autres, parce que plus rusés, prospèrent. C’est de façon générale ce que dessine ce recueil multiculturel. Une telle atmosphère de déchéance morale exige de nos oralistes une collecte et un regroupement de textes plus alertes, lesquels textes inspirentd’autres genres littéraires tels que le roman, la nouvelle et l’essai.
«Bāāmá fàrè ouParoles des ancêtres» est bien une contribution à l’émergence du conte, considéré comme un genre mineur dans la littérature tchadienned’expression française, mais majeur dans sa représentativité sociale et nationale. La consommation de ces contes est un accès au savoir vivre, au respect de l’Autre, à la vie harmonieuse dans un pays multicolore comme le Tchad.Dr Mahamat Ali Mustapha Directeur Généralde l’École Normale Supérieure deBongor-Tchad
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