Contes d Adolphine Nzonza
146 pages
Français

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Contes d'Adolphine Nzonza , livre ebook

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Description

Ces contes nous présentent un univers merveilleux où les bêtes et les choses, l'esprit aussi bien que la matière inerte, agissent et triomphent... Pour tout dire, la ruse, la méchanceté, l'injustice, et tous les défauts humains s'y donnent libre cours, c'est afin que nous apprenions à les détester. Avec les contes, nous entrons à l'école du Sage...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2012
Nombre de lectures 28
EAN13 9782296486133
Langue Français
Poids de l'ouvrage 19 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0084€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Contes d’Adolphine Nzonza

Fulbert Kimina-Makumbu

Soixante-Neuf pluies, Fulbert Kimina-Makumbu, dit Pilote, a
animé sans interruption et pendant plus de quatre décennies, le
service des sports du bi-hebdomadaire congolaisLa Semaine
Africaine. En2000, plébiscité, il reçoitl’oscar du Journaliste
sportif Congolais du siècle, décerné par le Comité National
Olympique et Sportif Congolais.
LesContes d’Adolphine Nzonzasont le fruit de la traduction des
contes racontées autour du feu par sa mère Alphonsine
NzonzaMawidikila, ses tantes maternelles Kifuemi Mawidikila et
MarieClaire Lunguedi-Mawidikila, là-bas, au sud de Brazzaville dans
le village de Ndimba-Voka dans le district de Boko, terroir du
clan Kahunga-Mambu.

Image couverture : Le Clan
Marco Brazzaville 2003
acrylique sur toile sablée (détail).
©Allan Geordy.
© Éditions Acoria 2011 - 2012
Caya Makhélé, Édireur
acoriadiffusion@free.fr
www.acoria.net
ISBN 978-2-35572-021-5

Tous droits de traduction, de reproduction,
d’adaptation et de représentation,
réservés pour tous pays.

Fulbert Kimina-Makumbu

Contes
d’Adolphine Nzonza

Illustrations de
Ray M’

Recueil de Contes Kongo
Congo Brazzaville

Sommaire

Avant-Propos...........................................................................
Introduction.............................................................................
L’égoïsme de Kôsi...................................................................
Poursquoi le singe a le nezépaté ?.........................................
Mfulu(la tortue) fit le mort....................................................
Le chasseur, ses chiens et les diables......................................
La femme, l’enfant, le feuet le bal des diables......................
L’homme séché qui parlait......................................................
Mort pour avoir trahi...............................................................
Bôngwa,voleur d’arachides....................................................
Lûbasu, la fille qui épousa le diable.......................................
Mboya, la peauqui chantait et stimulait Hônda.....................
L’argent n’a pas de taille.........................................................
Voleur et sorcier-mangeur d’âmes..........................................
Sita, la stérile...........................................................................
L’invincible Mudumângo........................................................
La fin de Mudumângo.............................................................
Une antilope, source de discorde............................................
La femme qui devint écureuil.................................................
Ndûndu, la fille aveugle-née...................................................
Le mariage de Lungwênia, le caméléon et Zênga-Zênga.......
L’Ordre de M’TinuMbêmba..................................................
Ngo tue sa mère, afin de se régaler de ses dents....................
Mbwa (le chien) sèche donc ton museau................................
Tel est pris qui croyait prendre...............................................
Nkumbi tué sans autre forme de procès..................................
Une amitié qui tourna audrame..............................................
Mariage insolite à Nkându-Yalala...........................................
Pourquoi Mbwa et Mpukus’évitent-ils ?...............................
Pourquoi Mfulu(la tortue) traine-t-elleune carapace ?.........
Nsiésié (la gazelle) plus malin que le caméléon ?..................
Mbwa (le chien) roi des animaux...........................................
Pourquoi le chien pourchasse-t-il le renard ?.........................

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La farce de Ngo (la panthère).................................................
Mbêmba l’instable roi des animaux........................................
Ngêmbo (la roussette) regarde le soleil..................................
Le bélier qui mit bas...............................................................
Ngo devenucultivateur...........................................................
La trahison de Mpâdi l’écureuil..............................................
Le pari foude Nkokotuvi et Ntiétié........................................
Une bonne action mal récompensée.......................................
Nsiésié l’héritier de Ngo (la panthère)....................................
Notes.......................................................................................

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Avant-Propos

Mon ami Fulbert Kimina Makumbu, conteur à ses heures !
Je ne sais plus qui disait : On ne connaîtvraiment bien quelqu’un
que si on connaît sonviolon d’Ingres.
Pour mon ami Fulbert Kimina-Makumbu, je dois avouer qu’il
m’avait bien caché son jeu. Lui, conteur à ses heures perdues,vous
vous rendez... compte !
Nous formionsun trio de reporters sportifs de la première heure :
FeuSylvain Ntari-MBemba alias Martial Malinda, Faust et24e
Homme pour le sport, lui F.K.M. Pilote et moi,Clément Massengo
Doktor FûManchu(qui n’était pas mon pseudonyme de reporter,
mais de footballeur).
Dans ces fonctions qui deviendrontun métier pour Fulbert et
moi, il fautune certaine dose d’humour pour en accepter les
multiples contraintes et faire accepter le contenude nos reportages.
Et, bien entendu, pourvoir et entendre ce que les autres, en
permanence, sous le coup des émotions nevoient et n’entendent pas.
Sur ce point, nous nous entendions comme larrons en foire et cela
dure jusqu’à ce jour.
C’est pour cela que je demande à son relecteur des contes de ne
pas trop les cisailler : je ne m’yretrouverai plus. F.K.M. Pilote doit
rester tel qu’il a été et qu’il est, enfin tel que je l’aime : incisif,un
peucaustique, avec toujours ce petitzeste d’humour quivient
atténuer la sécheresse de certainesvérités qui, paraît il, ne sont pas
toutes bonnes à… écrire, et certainement pas à lire par tout le
monde.
F.K.M., je te remercie pour n’avoir pas changé. Après tout, on
ne change pasune équipe qui gagne. Ni ses reporters.

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Clément Massengo
Doktor Fû Manchu

Introduction

Fils de terroir, imprégné de la culture traditionnelle, l’auteur des
Contes d’Adolphine Nzonza, Fulbert Kimina-Makumbu, souffre
comme la plupart des parents de sa génération, certes, de la
dépravation des mœurs, mais surtout dumanque d’éducation de base
de la jeunesse et dupeud’intérêt qu’attachent les adultes à leurs
richesses culturelles. L’intérêt de son livre ne fait l’ombre d’aucun
doute.Ce recueil de contes koongo,vient combler à pointune
lacune fort regrettable.
Coupés très tôt de l’emprise maternelle – socle de l’éducation
dans la prime jeunesse dans la société d’hier –, récupérés par la
crèche, les garderies et l’école, les enfants d’aujourd’hui ne
possèdent aucune base culturelle bantu.
Pire ! La rue, le cinéma, lesvidéo clubs de quartiers ravalent le
peude formation que les géniteurs s’efforcent de leur inculquer à
domicile.
Certains parents ignorent, eux-mêmes, la richesse de leur
patrimoine culturel ou, par fausse honte, impliquent et conditionnent
leurs maisonnées dans des cultures étrangères, par pur snobisme.
LesContes d’Adolphine Nzonzaproposent, sans distinction très
tranchée, les genres littéraires classiques de la tradition orale dont
les mamans d’hier possédaient le secret pour éduquer leurs enfants.
En effet, en plus des berceuses improvisées, la majeure partie du
temps, elles formaient leurs progénitures par ces récits, à la fois
amusants et percutants. Retransmis de génération en génération,
connus presque mot à mot, leur intérêt ne tient nullement à leur
nouveauté mais à leur finalité : éduquer en amusant, la mise en
application dufameuxdicton latinCastigare ridendo mores
(corriger les mœurs en riant).
LesContes d’Adolphine Nzonzavi

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