De mon inconnu
96 pages
Français

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De mon inconnu , livre ebook

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Description

Des textes datant de la fin du XIXème / début du XXème siècle sur un cahier d'écolier retrouvé dans une déchèterie...
Après les avoir lus, Paul Gunther a été touché par la sensibilité de leur auteur inconnu.
Des textes d'amour, des récits de voyages, des odes patriotiques qu'il a retranscrits, parfois déchiffrés et interprétés, mais en essayant toujours de respecter l'esprit de l'auteur.
Cet ouvrage est un hommage à cet inconnu dont les écrits auraient dû passer à la destruction, ignorés, délaissés par ses héritiers. La vision d'une époque à travers la plume d'un voyageur, d'un amoureux, d'un homme sensible.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 janvier 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782334056113
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-05609-0

© Edilivre, 2016
Préface
Cet ouvrage ne contient pas mes productions mais des textes écrits sur un cahier d’écolier retrouvé dans une déchèterie.
Après les avoir lus, j’ai été touché par la sensibilité de cet homme anonyme.
Des textes d’amour, des récits de voyages, des odes patriotiques,… que j’ai retranscrits, parfois déchiffrés et interprétés mais en essayant toujours de respecter l’esprit de l’auteur.
Ce livre est un hommage à cet Inconnu dont les écrits auraient dû passer à la destruction, ignorés, délaissés par ses héritiers.
J’ai essayé de décrypter les textes mais certains mots étaient illisibles : ils sont remplacés par des points de suspension, tout comme certains passages détruits par les intempéries. J’ai également gardé les « fautes » de syntaxe et d’orthographe par respect pour cet écrivain solitaire.
J’ai noté les quelques dates en rouge : elles situent la vie de ce monsieur à la fin du XIX ème – début du XX ème siècles.
Puissiez-vous prendre autant de plaisir à les lire que j’en ai ressenti.
(Sans titre)
J’ai voulu panser sa blessure
J’entrouvris son uniforme blanc
La balle sans éclaboussure
Avait percé du cœur au flanc
Entre le drap et la chemise
Je vis un portrait en couleur
D’une femme vieille et bien mise
Qui souriait avec douceur
Depuis j’ai vécu Dieu sait comment
Et tant que cela devra durer
Je verrai mourir le jeune homme
Et la vieille femme pleurer
2 ème refrain
Ah ! Que maudite soit la guerre
Qui nous fit faire de ces coups-là
Que l’on emplisse mon verre
C’était à Marsala.
Les noces de Madeleine
Dans un moulin de la blonde vallée
Au bout d’un bois dans la fin de l’été
Le meunier Jean mariait Madeleine
Avec Marcel son heureux fiancé
Tous deux s’aimaient déjà depuis…
Un doux regard illuminait leurs yeux…
Et le moulin en ce jour d’espérance
Retentissait de leurs rires joyeux
Refrain
Le soleil caressait la plaine
Les fauvettes dans les buissons
Les rossignols et les pinsons
Chantaient leurs plus douces chansons
Pour les noces de Madeleine
II
Quand tout à coup un bruit de fusillade
Vint attaquer nos bataillons français
Non loin de là suivit une embuscade
La poudre gronde au fond d’un bois épais
Par la fenêtre une balle ennemie
Entre en sifflant et vient frapper soudain
Le meunier à la pâlie chancelle et tombe
Au milieu du festin (au refrain)
III
Saisissant alors un vieux fusil de chasse
Marcel debout pour venger le fermier
Tira et coucha sur la place
Chaque ennemi que son œil peut viser
Mais les Français succombent sous le nombre
Par les vainqueurs le moulin fut cerné
Marcel fut pris le chef dit d’un air sombre
C’est bien tu seras fusillé (au refrain)
IIII
Le lendemain devant le capitaine
Marcel parut le chef lui dit
Tu dois connaître les montagnes et les plaines
Sers-nous de guide à ce prix tu vivras
Non dit Marcel mon sang m’importe
Je ne suivrai pas l’ennemi
Plutôt mourir que de trahir la France
Tirez soldats oh ! Adieu Madeleine
2 ème refrain
Un éclair sillonna la plaine
Marcel debout tombe en chancelant
Mais une goutte de son sang
Vint rougir en tombant
Le bouquet blanc de Madeleine
Mendiant d’amour
Quand vous rencontrez par hasard en chemin
Un pauvre qui pleure et vers vous tend la main
Votre cœur saigne et s’apitoie
Et toute bonté avec joie vous lui faîtes
Mais moi qui toujours…
Moi qui comme lui souffre et pleure tout bas
Pourquoi, pourquoi ne m’écoutez-vous pas
Refrain
Comme lui humble je mendie
Un regard de vous si jolie
Comme lui j’implore et supplie
Mais en vain j’ignore pourquoi
Ma peine à moi
Mes longs moments vous laissent sans émoi
Faîtes-moi l’aumône madame
D’un regard que sa vive flamme
Vienne réchauffer en ce jour
Le pauvre mendiant d’amour
Dont vous avez torturé l’âme
2 ème couplet
De votre pitié j’ai trouvé le chemin
Vos yeux me sourient vous me tendez la main
Permettez qu’ainsi je la tienne
Un petit instant dans la mienne
Tout contre mon cœur palpitant
Mais pour que mes vœux soient enfin exaucés
Que mes noirs chagrins mes pleurs soient effacés
Serrer votre main ce n’est pas assez
2 ème refrain
Maintenant est-ce une folie
Maintenant la lèvre mendie
De vos lèvres oh ! Ma jolie
Un baiser oh ! Rien qu’un baiser
Pour apaiser à tout jamais le mal par vous donné
Faîtes-moi l’aumône suprême
D’un baiser qu’un peu de vous-même
Vienne revivre en ce jour
Le pauvre mendiant d’amour
Qui désespérément vous aime
Ce qui nous reste
Je suis de l’avis du poète
Et comme le dit la chanson
La nature est très incomplète
Rien de nous n’est à l’unisson
Dès que nous mettons le nez dans la vie
Nous avons des dons épatants
Une beauté une grâce infinie
Oui mais hélas avec le temps
Refrain
On devient grincheux
On perd ses cheveux
L’ardeur de ses flammes
Et on perd le goût
De courir comme un fou
Après les petites femmes
A force de se droguer
On perd la santé
On n’y voit plus goutte
Quand tout est perdu
Il ne vous reste plus que la goutte
II
Un jour on devient millionnaire
D’un oncle qu’on ne connaissait pas
Et qui vous laisse chez son notaire
La fortune après son trépas
On pourrait bien vivre de ses rentes
Mais aux courses on part aussitôt
On joue sur des mondes épatants
Puis un beau jour sur un tuyau
2 refrain
On perd tout l’argent
Du très cher parent
En moins d’une semaine
On perd ses habits
Les souliers vernis
Sa montre et sa chaîne
On met tout au clou
Quand on n’a plus le sou
C’est la série noire
Quand on a tout perdu
Il ne vous reste plus
...

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