Entre réalité et imagination
84 pages
Français

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Description

Le recueil de nouvelles met en scène avec un réalisme teinté de fantastique des situations plus inquiétantes les unes que les autres. Cet univers singulier est peuplé d'étranges apparitions qui font froid dans le dos. Devant une simple fontaine, une caserne militaire, un hôtel, ou une forêt, qu'il s'agisse de rencontres avec des anges ou des démons, le protagoniste de chacune des neuf histoires va voir son quotidien bouleversé à jamais. L'auteur maintient son lecteur en haleine d'un bout à l'autre de l'ouvrage en explorant tous les scénarios susceptibles de réveiller les petites et grandes peurs qui sommeillent en chacun de nous.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 janvier 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414136285
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-13626-1

© Edilivre, 2018
La protectrice de la fontaine
Catherine était une villageoise de 22 ans qui allait puiser l’eau à la fontaine du village. Cette dernière se trouvait à un kilomètre de la villa où elle habitait. Elle portait toujours deux jarres qu’elle remplissait.
La villageoise avait une voix douce et belle. Toutes les filles du village étaient jalouses d’elle. Elles disaient que Dieu lui avait donné tout : la beauté, la richesse et une très belle voix.
En effet, Catherine ressemblait à un ange. Elle avait des cheveux dorés, des yeux bleus et une allure d’une star de cinéma.
Elle chantait toujours lorsqu’elle allait à la fontaine et ses chants se joignaient souvent à ceux des rossignols. Sa belle voix avait rendu dingue tous les jeunes du village.
Lorsqu’elle arrivait à la fontaine, Catherine s’adossait à un petit rocher et chantait. Elle retrouvait des jeunes filles de son âge et des femmes mariés. Elles discutaient d’un peu de tout.
Lorsqu’elle revenait à la maison, la belle blonde restait seule dans sa chambre et pensait à un prince charmant qui l’emmènera lui de son village.
Elle voulait quelqu’un de sincère qui l’aimera et qui la chérira. Elle restait là à rêver au lieu d’aider sa pauvre mère dans ses besognes journalières.
Un matin, Catherine se leva tôt et décida d’aller puiser un peu d’eau car son père avait gaspillé toute l’eau qu’elle avait ramené la veille. La route était déserte mais cela ne l’ennuyait pas. Elle marchait lentement et chantait.
En arrivant à la fontaine, elle ne trouva personne. Elle s’adossa comme d’habitude au petit rocher qui se trouvait à un mètre de là. Elle commença à chanter et à penser.
La belle villageoise était plongée dans ses pensées. Elle sursauta en entendant un bruit derrière les buissons. Elle se retourna et vit une belle femme.
– Bonjour Catherine. dit la femme.
– Bonjour. répondit la belle blonde. Je ne t’ai pas entendu arriver.
– Je ne suis pas arrivée répondit la femme en s’asseyant. Je suis la protectrice de cette fontaine et ce rocher est ma demeure.
– Tu n’as pas quelque chose de mieux à me dire ?
– Je parle sérieusement Catherine. Je vis ici depuis la nuit des temps. Je me sens bien quand tu viens ici. Ta voix est tellement douce et belle. Tes chants font vibrer tous les cœurs. A commencer par le mien.
– Comment t’appelles-tu ? demanda Catherine.
– Eau douce, répondit la femme.
– Drôle de prénom dit la villageoise. Pourquoi te moques-tu de moi ?
– Me moquer de toi ! Ah, jamais ! Tu as hanté mon cœur depuis que tu étais gamine. Je me souviens lorsque ta mère te ramenait. Tu aimais jouer dans les broussailles.
– Es-tu un ange ou un démon ? Demanda Catherine.
– Bonjour Catherine ! Tu parles toute seule maintenant !
Catherine se retourna et vit sa cousine Jenny.
– Bonjour Jenny. Je parlais à Eau douce.
– A qui ? demanda Jenny.
– Cette femme qui est là. Elle s’appelle Eau douce.
– Tu es folle Catherine. Eau douce !!
– C’est pas la peine, dit la femme. Elle ne me voit pas. Il n’y’a que toi qui me vois.
Catherine se leva.
– Elle est là !! Tu ne la vois pas ?
– Non ! répondit Jenny. Il n’y’a que toi et moi ici.
La belle villageoise prit ses jarres déjà remplies et quitta sa cousine en murmurant.
– Elle est aveugle cette sotte !! Et l’autre prétend que c’est moi uniquement qui la voit. Au vent !!
– Où vas-tu ? cria Jenny.
Catherine ne répondit pas. Elle pressa le pas et rentra chez elle. Elle rentra dans la cuisine. Sa mère était là.
– Bonjour maman, dit-elle. Que nous prépares-tu ?
– Du couscous ma fille. Mon amie Nabila, l’Algérienne, nous rendra visite aujourd’hui.
Catherine prit un couteau et commença à couper les carottes. Elle regarda sa mère et dit :
– Tu sais maman, qu’aujourd’hui, j’ai rencontré une femme en allant puiser l’eau. Elle m’a dit qu’elle est la protectrice de la fontaine.
Sa mère sursauta.
– Quoi ? La protectrice de la fontaine ?
– Oui ! Et elle prétend résider dans un rocher. Elle me croit idiote.
– C’est vrai ma fille que cette fontaine a une protectrice, dit sa mère, en essuyant ses mains. Ta grand-mère l’avait rencontré, il y’a des années. Personne ne peut la voir en dehors des personnes qu’elle aime ou qu’elle déteste. Elle peut t’aider à réaliser tes rêves et comme elle peut bouleverser ta vie.
Catherine posa le couteau et dit :
– Qu’es ce que ma grand-mère avait d’exceptionnel ?
– Ta grand-mère était une orpheline qui vivait chez sa tante Barbara. Cette dernière était dure avec elle. Elle la maltraitait. Elle l’envoyait même la nuit pour ramener une jarre d’eau. Un jour la protectrice lui a apparu et elle est devenue son amie.
– C’est vraiment une histoire à dormir debout et que veut-elle de moi, demanda Catherine.
– Tu es belle et tu as une jolie voix. Tu es surement entrée dans son cœur.
– Je ne crois pas qu’elle a un cœur. Si elle en avait un, elle serait morte depuis longtemps.
Elle s’assit sur une chaise.
– Moi, personnellement, je ne crois pas à ces sottises. Je sais que Dieu est le seul protecteur de la terre et de l’univers. Bon ! Je vais me reposer un peu.
Elle sortit en laissant sa mère dans la cuisine.
Le lendemain, la belle blonde n’alla pas à la fontaine le matin mais en fin de journée. Elle a préféré cette période car l’endroit était désert et elle allait peut-être rencontrer eau douce.
En arrivant, elle remplit sa jarre et se dirigea vers le rocher.
– Eh, eau douce ! Sors de ta villa. J’ai des questions à te poser.
– Bonjour, Catherine. Je suis derrière toi.
La villageoise se retourna et vit la belle créature souriante.
– Tu m’as drôlement fait peur. D’ou sors-tu ?
– J’apparais et je disparais comme je veux. Crois moi.
– Je peux te toucher ? demanda Catherine.
– Je ne suis qu’une lumière. Tu ne peux pas me toucher. Tu peux juste me voir et me parler.
– Ma mère m’avait dit que tu étais l’amie de ma grand-mère. Pourquoi lui as-tu apparu ?
– Ta grand-mère était malheureuse. Elle vivait chez sa tante car son père s’est remarié. Elle pleurait chaque fois qu’elle venait ici et cela me touchait énormément. Un beau matin, j’avais décidé d’intervenir. Je suis allée chez sa tante et je l’ai rendu dingue. Après une semaine, elle a cessé de la torturer. Un beau matin, ton grand père a demandé sa main et elle l’a épousé. Elle est devenue après ça une femme heureuse.
– Et moi, pourquoi m’as-tu choisi ?
– Je te l’ai dit hier. Tu berces toujours mon cœur avec ta belle voix. Lorsque je me sens déprimé, tu arrives et tu adoucis mes mœurs.
Elle regarda Catherine et lui demanda :
– Veux-tu devenir mon amie, Catherine ?
– Comment ferais-je pour te parler ? Les autres ne te voient pas. Ils me prendront pour une folle.
– Je n’apparaitrais que lorsque tu seras seule. Essaie de venir lorsque ce lieu sera désert. On parlera de tout ce que tu veux et lorsque les femmes sont là, fais-moi écouter au moins un de tes beaux chants.
– D’accord ! dit la belle blonde. J’accepte de devenir ton amie. Je te vois et je t’entends. Donc, je ne suis pas folle.
Elle prit sa jarre.
– A demain, eau douce.
– A demain, Catherine.
Catherine marcha quelques pas et se retourna. L’ange blanc avait disparu.
Depuis ce jour, Catherine et eau douce se rencontraient souvent à la fontaine. Elles se sont bien connues. La villageoise aimait fort sa nouvelle amie et elle était toujours pressée de la rencontrer.
Les vacances d’été arrivèrent. Alain, un jeune Français qui travaillait au canada rentra au village pour passer ses vacances. Il fut attiré par la beauté de Catherine. Cette dernière le trouvait aussi charmant et élégant.
Un matin, en allant à la fontaine, elle le rencontra sur son chemin et fut sa connaissance. Ils se rencontraient souvent seuls dans la forêt.
Alain et Catherine commençaient à s’aimer. Au lieu de passer un seul mois, Alain passa deux dans le but de passer ses journées à coté de sa belle-aimé.
Le jour de son départ au canada, Catherine pleura toute la journée. Alain lui avait promis de revenir l’année d’après pour demander sa main à ses parents et chaque fois qu’il aura le temps, il reviendra au pays pour la voir.
Catherine parlait beaucoup d’Alain à Eau douce.
Cette dernière l’écoutait mais n’aimait pas la voir pleurer. Des mois passèrent depuis le départ de son bien aimé. La belle blonde restait beaucoup de temps dans sa chambre à penser à son charmant prince et elle avait hâte de devenir sa femme pour l’avoir toujours à ses cotés.
Un jour, son père rentra heureux à la maison. Il appela sa femme et sa fille.
– J’ai une très bonne nouvelle ma fille dit-il à Catherine. Smith, le fils de Harry, le vendeur de bétail veut t’épouser. Son père m’a demandé ta main à son fils et j’ai accepté.
Catherine devint blême et commença à trembler.
– Je ne veux pas épouser ce porc, papa.
– Tu aurais dû demander au moins l’avis de ta fille avant d’accepter.dit Bernadette, la mère de Catherine
– J’ai dit qu’elle épousera Smith. Elle l’épousera. Demain, il viendra avec ses parents demander sa main officiellement.
Catherine sortit du salon et se dirigea en larmes vers sa chambre laissant ses parents dans le salon.
– Je n’aime pas ce con de Smith dit Bernadette. C’est un idiot. Il ne sait même pas compter jusqu’à quatre.
– L’essentiel dit le père il sait compter l’argent. Son père est très riche et...

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