Humanités

Lionel Duroy

Description

L'isolement, qu'il provienne d'un choix délibéré ou pas, peut être propice à une introspection, à une vision du monde plus juste, de par la distance, la séparation. Dans ces moments de solitude, l'Essentiel reprend alors toute sa place, avec plus de force et de justesse.

« Ce recueil est le fruit de mon vécu, parfois teinté d'imaginaire, comme un fruit qu'aura fait naître l’absence de l'Autre... », précise l’auteur.

Sujets

• Autre

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 17 mai 2019
• Nombre de lectures: 5
• EAN13: 9782414351190
• Langue: Français

Extrait

Lionel Duroy

Humanités Après des mois derrière les murs…

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Je sais de quoi les gens sont capables, J’ai vu des chose épouvantables, Tu tends la main, on te choppe le bras, Pour du café, pour du tabac, Quand ils se mettent à dix contre un, C’est plus des hommes, c’est des chiens, Que personne ne s’interpose, Les surveillants rigolent, causent ; Ça cogne sans aucun tabou, J’ai vu un ouragan de coups, S’éparpiller comme des moineaux, J’ai vu des lâches, et si peu de héros ; Et puis des trafics minables, Du chantage au dessous de table, Ici tous les coups sont permis, Il suffit d’y mettre le prix ; Les fouilles à corps, nu comme un vers, Où j’ai flippé pour mon derrière, Et la gamelle au goût de purin, Dont ne voudrait même pas un chien Et ces attentes interminables, Qui rendent le temps détestable, Pour un gardien qui en a rien à foutre, Insultes – Mieux vaut passer outre… Cette porte qui ne s’ouvre pas,

Abba (Papa)

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REFRAIN : Abba, lama, sabakhtani, Papa, fais moi sortir d’içi, Soutiens moi encore, Que je vois la prochaine aurore

On t’abandonne à tes pourquoi, Ici tout le monde est coupable, Et le feu aux poudres, palpable ; J’en peux plus, j’voudrais que ça s’arrète, Sinon, je vais perdre la tête, Ou bien me taillader les veines, J’aurai fait bien plus que ma peine Abba, lama, sabakhtani, Papa, fais moi sortir d’içi !!…

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Paroles et Musique : Lionel DUROY – SacemSdrm TDR 14 AVRIL 2018

Anna-Ni (Anna-Nicole SMITH)

Bercée de Love, de ci, de là, d’Alfred(s) en Mustapha(s), Elle veut s’oublier dans des bras, Libanais ou Numides, Louvoie entre leurs mains, soudain, tape l’esquive, Tel Boris Godounov, en ultimes best of, Se dénouent ses intrigues.

REFRAIN : Anna-Ni, quand sonne l’Hallali, Maquille dans sa glace, la fin d’une égérie, Anna-Nicole, brûle son auréole, Icône consumée, coma autant d’autres idoles ; Anna-Ni, farde de fantaisies, L’imminence de l’impasse, le Destin qui menace, Anna-nie, l’outrance de ses nuits, Et que Dieu lui pardonne, s’en va chercher l’oubli ;

Cernée de mauve un peu fushia, Imbibée de vodka, Elle veut qu’on l’extirpe de là ! D’immenses pièces vides, lui Renvoient son reflet-suicide, Couleur de Romanov, C’est son very best of, Face aux portraits livides ;

Anna-Ni, quand sonne l’Hallali, Maquille dans sa glace, la fin d’une égérie, Anna-Nicole, brûle son auréole,

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Icône consumée, coma autant d’autres idoles ; Anna-Ni, farde de fantaisies, L’imminence de l’impasse, le Destin qui menace, Anna-nie, l’outrance de ses nuits, Et que Dieu lui pardonne, s’en va chercher l’oubli

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Paroles et Musique : Lionel DUROY – (SACEMSDRM TRD) JANVIER 2018

Après…

Après avoir plongé dans les eaux de Norvège, Juste avant que mon cœur ait oublié sa place, Avant avoir posé un baiser sur tes lèvres, J’ai connu le Bonheur, l’état de grâce ; Après avoir semé, mes Démons, et mes doutes, Au long de la falaise qui surplombait la mer, A la croisée des brises, j’ai emprunté la route, J’ai enfin lâché prise, et me suis laissé faire… Après les illusions, les faux-pas, les déboires, Juste avant e futile, le trop-plein de tout, Après les trahisons, les amours illusoires, J’ai retrouvé une île, pas très loin de Corfou Après tous les torrents, les aurores boréales, Juste avant de partir, juste avant la Lumière, Après un bref instant, juste après avoir eu mal, J’ai compris le Coran, La Bible, l’Univers… Après les puits sans fond, les feux de Bengale, Le souffle des Dragons, ou des marches nuptiales, Après tous mes écarts, je me demande encore, Comment je peux m’aimer, et dedans, et dehors ?? Pourtant je ne suis pas, loin de là, mieux qu’un autre, Je contourne les flaques, ou j’y saute à pieds-joints, Je me dis que tout n’était pas forcément, ma faute, Je prends même plaisir à joindre les deux mains ;

Paroles et Musique : Lionel DUROY SacemSdrm TDR Janvier 2018

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Avant l’hiver

Avant l’hiver… Tu as plongé tes yeux au fond des miens, Curiosité, hasard, un appel du Destin, Et là, d’un coup, mon cœur qui en perd les pédales, Je me sens bien, j’ai chaud, et puis mes nuits s’emballent ; On se connaît à peine et déjà, j’imagine, Des choses insensées, des jeux qui se dessinent, Road-movie et pop-corn, dans un vieux cinéma, Et franchir le Cap-Horn, tout au fond de tes draps ;

REFRAIN : On se reverra avant l’hiver Si tu en as envie autant que moi, On se réserve un peu de mystère, Pour la soirée qui s’ensuivra ; On se reverra courant Ventôse, Sur le Quai des Brumes d’en face, Tu m’diras : « Je t’Aime » pour la pause, Un selfie où tu auras ta place ;

Tu as fait comme si tu ne demandais rien, Mais tes non-dit nous menaient bien plus loin, Porté par le courant de tes yeux clairs, J ai touché les hauts-fonds d’un estuaire J’ai pas tatoué ton nom, mais c’est tout comme, A l’encre de toujours, et ça m’étonne, De n’pas faire comme les autres, comme un Treizième Apotre, Je me contenterai de ce que demain nous donne… J’veux pas tirer de plans sur la comète, Bâtir de châteaux-forts sur des « Peut-Etre », On va s’laisser le Temps, d’avancer pas à pas, Histoire de ne pas se planter sur un pourquoi.

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REFRAIN : On se reverra avant l’hiver…

Tu mettra mes fringues, je mangerai dans ton assiette, Tant pis si au matin, la vaisselle n’est pas faite, T u enfileras ma chemise, pour en garder l’odeur, Mon parfum te plaira, comme une fausse erreur ; Ma mère va me poser, des questions indiscrètes, Du genre : T’es dans la lune ? » enfin, tu vois le genre Je me contenterai de sourire, elle s’en contentera, Elle aura deviné, pour ça, elles sont douées…

Paroles et Musique Lionel DUROY – (Toumak) Sacemsdrm tdr 16 janvier 2018

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