Dans mes veines

Céline Musmeaux

Description

Rien ne l’a préparée à ce qu’elle va découvrir…Rose passe la soirée en boîte avec ses amis. Ce n’est pas son truc, mais on n’a pas vingt ans tous les jours ! Alors, elle joue le jeu.Au moment où elle commence à apprécier l’ambiance, ils la mettent au défi de séduire un homme. Elle a l’embarras du choix, mais Rose est plutôt difficile.Lorsqu’elle se jette à l’eau, elle essuie un rejet dont elle se souviendra toute sa vie. Mais comme si ce n’était pas suffisant à ses malheurs, un autre homme l’aborde et tente de la faire quitter les lieux en se montrant très insistant.Il prétend la connaître et avoir un lien avec sa famille, il n’en faut pas plus pour intriguer la jeune femme…

Sujets

• Ados
• Young Adult
• Romance
• amour
• Autism Diagnostic Observation Schedule
• Amitié
• Adolescence
• Vampire

Informations

• Publié par: Nymphalis
• Date de parution: 31 octobre 2018
• Nombre de lectures: 49
• EAN13: 9791033801054
• Langue: Français

Extrait

Rien ne l’a préparée à ce qu’elle va découvrir…
 
 


Titre original : Dans mes veines
© 2018 Céline Musmeaux
Tous droits réservés
 
© 2018 NYMPHALIS
Collection : Soft Romance
20 Traverse de la Montre - 13011 Marseille
 
ISBN : 9791033801054
Dépôt Légal : octobre 2018
Crédit photo : Slava_Vladzimirska
 
Cette œuvre est une fiction. Elle est l’unique fruit de l’imagination de son auteur. Les noms propres, les personnages, les intrigues et les lieux sont donc inventés ou utilisés dans le cadre de cette création. Toute ressemblance même minime avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des évènements ou des lieux particuliers, serait de ce fait fortuite et relèverait d’une pure coïncidence.
 
Rose 1
La soirée a commencé.
Je me suis fait traîner dehors par mes camarades de Fac afin de fêter mon anniversaire «   dignement   ». Enfin, d’après eux.
Je me retrouve en boîte, un samedi soir. Je me sens quelque peu oppressée par la foule. La musique est tellement forte que je me laisse finalement emporter par celle-ci. Je me mets à danser avec eux et leurs rires me donnent le sourire.
— Alors, Rose   ?
Je réponds en criant :
— Quoi   ?
Clarisse me demande :
— Est-ce que tu t’amuses   ?
J’avoue qu’après une bonne heure à hésiter, de nombreuses bousculades et beaucoup de patience, je commence à me détendre :
— Oui   !
Je m’agite en rythme avec mes amis. Julien, le garçon qui nous accompagne me souffle :
— Lâche-toi   ! C’est ton anniversaire   !
Ce qui signifie dans son langage «   cherche-toi un mec   »   !
Je regarde autour de moi à la recherche d’une proie potentielle, mais je ne trouve aucun mec à mon goût.
Je suis du genre difficile. Je ne supporte pas les gars trop excentriques, trop coincés, trop… TROP, quoi   !
Je soupire en continuant à danser.
— Rien pour moi…
Alors que je perds espoir, Clarisse me désigne quelqu’un :
— Celui-là   ! Va lui parler, il t’observe   !
Je jette un œil vers lui puis je remue la tête en grimaçant.
— Non   ! Beurk   ! Vraiment trop…
Ma grimace est si explicite qu’elle fait rouler ses yeux.
— Et toi, tu es trop difficile   !
Elle m’indique dans la foulée :
— Lui, alors   ! Il est canon   !
Elle me montre un autre mec qui cette fois-ci se révèle plus séduisant, presque mystérieux. Déstabilisée, je bredouille :
— Heu… Il est trop haut de gamme pour moi. Ça ne fonctionnera jamais   !
Clarisse me bouscule :
— Qu’en sais-tu   ? Tu n’as qu’à essayer avant d’être défaitiste   !
L’homme en question est adossé au bar. Il n’a pas l’air commode. Je soupire :
— Je n’y crois pas. Il va me jeter   !
Julien la soutient :
— Il te regarde, j’en suis sûr   ! Tente ta chance   !
J’hésite avant de croiser le regard de ce fameux mec. Il est vrai qu’il me fixe intensément.
M’a-t-il repérée   ?
Intimidée, je rougis puis j’abaisse les yeux en murmurant :
— C’est perdu d’avance.
Mais mon amie me pousse à croire le contraire en me braillant dans l’oreille :
— Impossible   ! Il est seul, va lui parler   !
Je me pince la lèvre, avant de me décider à y aller.
Quand il faut y aller…
Je traverse la foule pour rejoindre le bar. Je m’appuie à celui-ci. Pour me faire remarquer, j’émets simplement un long soupir, mais ce gars me lance froidement :
— N’y pense même pas, ma jolie. Retourne jouer avec tes amis.
Je suis médusée par une telle arrogance. Il ne m’a laissé aucune chance de l’aborder. Je l’ignore donc pour commander une boisson :
— Un cola, s’il vous plaît   !
Il ricane pour se moquer de moi.
— Un cola…
Je me vexe en lui reprochant :
— Quoi   ?
Il remue la tête tout en s’éloignant pour aller parler à un autre homme. Blessée qu’il m’ait éconduite sans aucune pitié, je me mets à boire en ruminant intérieurement.
C’était à prévoir   ! Il était trop séduisant pour être disponible. Comme si une femme comme moi pouvait intéresser ce genre d’hommes en costume   ? Il est tiré à quatre épingles et semble impénétrable. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne m’a même pas laissé le temps d’être subtile. Il m’a mis un vent magistral dont je me souviendrai toute ma vie   !
Ma copine me fait signe d’insister. Mais je lui épelle du bout des lèvres : «   Il est gay   !   » Elle éclate de rire. Bien entendu, elle vient d’obtenir un dossier sur moi. Dépitée, je me retourne pour ne plus la voir se moquer de moi.
— La poisse…
L’humiliation   ! Dire que c’est le soir de mes vingt ans   ! Il a fallu que je sois ridicule comme d’habitude. J’aurais mieux fait de rester à la maison avec mon chat plutôt que de venir faire une chasse à l’homme   !
Soudain, un gars s’assied près de moi. Contrairement au premier, il m’aborde sans attendre :
— Salut, toi.
Je lève les yeux vers lui puis je réponds d’un air lassé :
— Bonsoir.
Je suis très vite désenchantée de voir qu’il n’est pas aussi canon que son prédécesseur.
Génial   ! Je les enchaîne   !
Je finis mon verre pour repartir danser avec mes amis. Mais cet inconnu me retient en me demandant :
— On se connaît   ?
Surprise par cette vieille technique de drague, je réplique :
— Je ne crois pas   !
Il regarde autour de lui anxieusement puis il m’indique sans en douter :
— Moi, je te connais, Rose.
Le fait qu’il prononce mon prénom m’intrigue. Je lui réclame rapidement :
— D’où   ?
Il me fait signe de le suivre.
— Viens avec moi.
En sentant le piège à plein nez, je refuse :
— Ça ira pour moi   ! J’ai eu ma dose de mecs louches pour ce soir.
Je fais un pas en arrière, mais il insiste en saisissant mon bras d’un mouvement vif.
— Si tu veux tout savoir de tes origines, suis-moi   !
Interpellée par sa déclaration, je m’approche pour lui demander :
— C’est-à-dire   ?
Il me chuchote :
— Veux-tu savoir d’où tu viens   ?
Méfiante, je soupire en m’écartant :
— Laisse tomber   ! Je n’ai vraiment pas envie de me faire baratiner.
Néanmoins, il m’empêche encore de partir.
— Attends   !
Brusquement, il remonte ma manche afin de me désigner la marque que je porte au poignet.
— C’est de ça que je dois te parler   !
Il me montre qu’il a la même sur son bras. Tout va très vite dans ma tête. Je commence à le prendre au sérieux :
— Qui es-tu   ?
Comme il voit que ça m’intéresse, il se lève et me fait signe de l’accompagner. Perplexe, je tente plutôt de le faire parler :
— Où vas-tu   ? Réponds-moi   !
Comme il est visiblement anxieux, je suis obligée de le suivre jusqu’à l’extérieur du bâtiment afin d’en savoir plus. Il déclare une fois que nous sommes seuls :
— Je suis au service de ta famille.
Je m’écarte en croisant les bras :
— J’espère que ce n’est pas un plan foireux pour me faire sortir et tenter quelque chose, car c’est raté   ! J’ai été adoptée.
Il n’a pas le temps de me répondre. La porte s’ouvre près de nous. Il m’agrippe violemment pour m’entraîner dans l’obscurité. Effrayée, je proteste :
— Eh   ! Lâche-moi   ! Je n’irai pas plus loin avec toi   !
Cependant, il me plaque au mur pour m’apprendre tout bas :
— On a fait ça pour te protéger   ! Tu ne dois jamais faire confiance à un chasseur.
Tout à coup, quelqu’un le bouscule en me demandant :
— Besoin d’aide   ?
Je lève les yeux pour découvrir qu’il s’agit de l’homme qui m’a copieusement éconduite tout à l’heure. Pour ne pas passer pour une idiote, je dédramatise la situation :
— On discute, c’est tout.
Pour le défier, je me mets entre eux. Mais il m’ordonne :
— Retourne siroter un coca à l’intérieur.
Puisqu’il s’agit de mon ego, je résiste en allant vers celui qui dit connaître ma famille.
— Il se prend pour qui celui-là   ?
Je rejoins mon interlocuteur.
— Tu disais   ?
Il abaisse les yeux en me soufflant :
— Je te recontacterai. Rentre chez toi.
Interloquée par sa réaction, je le retiens en saisissant son bras.
— Eh   ! Attends…
Mais contre toute attente, il me rejette brutalement.
— Dégage   !
Celui qui nous a dérangés se jette sur lui pour le maîtriser. En me sentant coupable de cette bagarre, je tente de les séparer.
— Arrêtez   !
En m’approchant, j’aperçois l’arme à feu de l’homme en costard. Je mar