Kiam Tasgall
316 pages
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Kiam Tasgall , livre ebook

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Description

Un bruit suspect dans une pièce qui devrait être vide. Un homme s’y trouve, mort. Poussé par la curiosité, son jeune fils, Kiam Tasgall, ira ouvrir la porte à une spirale d’événements qui l’entraîneront dans un monde inconnu où il fera la connaissance d’étranges personnages. Éprouvé par le décès de son père, frustré par la vérité qu’on lui cache et qu’il doit glaner par mille et un subterfuges, Kiam se retrouvera bien malgré lui plongé au coeur d’une intrigue complexe. Avide d’en percer le mystère, il se lancera dans une quête périlleuse à la recherche d’indices qui, tout au long de ses aventures, le lieront de façon inexplicable à l’énigmatique société de Voktalzarth. C’est en parcourant les impressionnantes contrées d’Airazeth, accompagné d’un apprenti druide au talent incertain et d’une demoiselle au tempérament aussi flamboyant que sa chevelure, qu’il découvrira la troublante vérité sur cette organisation secrète. La société de Voktalzarth est une fabuleuse épopée fantastique mêlant intrigues, aventures, humour et… beloute!

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2012
Nombre de lectures 3
EAN13 9782896833603
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright ©2011 Nadine Bertholet Copyright ©2011 Éditions AdA Inc. Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet Révision linguistique : Féminin pluriel Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Suzanne Turcotte Design de la couverture : Tho Quan Illustrations de la couverture : ©Thinkstock Mise en pages : Sylvie Valois ISBN papier : 978-2-89667-141-0 ISBN PDF numérique : 978-2-89683-202-6 ISBN ePub 978-2-89683-361-0 Première impression : 2011 Dépôt légal : 2011 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc. 1385, boul. Lionel-Boulet Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7 Téléphone : 450-929-0296 Télécopieur : 450-929-0220 www.ada-inc.com info@ada-inc.com Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC. Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition. Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Bertholet, Nadine, 1979- La société de Voktalzarth Pour les jeunes de 12 ans et plus. ISBN 978-2-89667-141-0 I. Titre. PS8603.E768S62 2010 jC843’.6 C2010-941475-6 PS9603.E768S62 2010
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À mes parents, Antoinette Bois et Paul Bertholet,
pour m’avoir inculqué que le bonheur
n’est pas une chose qui s’achète, mais se construit.
1 Un malheur n’arrive jamais seul
La lune brillait dans la noirceur d’un ciel d’automne, nimbant d’une lueur argentée les maisons d’un village niché au creux d’une vallée. Au travers des carreaux d’une fenêtre filtrait un rayon lumineux qui s’échouait sur un lit, dont les couvertures en bataille recouvraient les jambes d’un jeune garçon assis en tailleur.
Les paupières enflées, les yeux rougis et les narines irritées par une utilisation excessive de papiers mouchoirs, celui-ci fixait d’un regard brouillé par les larmes un coffret de bois posé devant lui. D’une main tremblotante, il le saisit et, du bout de son index, effleura le sillon méandreux qui décrivait de façon sophistiquée la lettre V gravée à même la surface arrondie du couvercle.
Soupesant le boîtier, il le retourna maintes fois avant de se décider à en vérifier le contenu. Il dégagea enfin de l’œillet doré le fermoir en forme de crochet et souleva le couvercle bombé qui bascula en un long grincement sur ses charnières. Sitôt, une sensation de fourmillement envahit les mains du garçon. L’étrange engourdissement se diffusa ensuite dans son corps tout entier à une vitesse fulgurante, tel un intense frisson lui faisant dresser les poils de la nuque, puis s’estompa peu à peu.
Effrayé, le garçon demeura immobile, retenant inconsciemment sa respiration. Une fois le curieux phénomène disparu, il jeta un œil à l’intérieur du coffret de bois. Au fond de ce dernier reposait une splendide pierre rouge. Avec une infinie délicatesse, il s’empara du prisme hexagonal en le saisissant par les deux extrémités proéminentes, puis l’éleva dans la trajectoire du rayon de lune.
Alors qu’il admirait la surface miroitante de la gemme d’un rouge intense et translucide, il perçut un subtil flamboiement à l’intérieur de celle-ci. Rapprochant le mystérieux objet de ses yeux, le garçon constata qu’une lueur semblable à la braise d’un feu scintillait en son centre.
Hypnotisé par la beauté de la pierre écarlate, il la contempla pendant de longues minutes avant de s’effondrer en pleurs sur son lit, étouffant dans son oreiller le seul mot qui lui venait en tête :
— Pourquoi ? POURQUOI ?
* * *
Le soleil avait tiré sa révérence depuis déjà plusieurs heures lorsque Kiam s’était enfin décidé à aller se coucher ce soir-là. Comme il passait devant le bureau de son père, Darwen, il avait été surpris d’entendre un bruit assourdi alors qu’il le savait parti en voyage d’affaires pour plusieurs jours. « Serait-il revenu plus tôt que prévu ? » s’était alors questionné Kiam.
Intrigué, il avait frappé quelques coups à la porte, mais n’avait obtenu aucune réponse. Il s’était alors empressé de jeter un coup d’œil à la pièce par l’entrebâillement afin de s’assurer qu’aucun intrus ne s’y trouvait. Son regard avait aussitôt été attiré par des traînées rougeâtres parsemant le plancher. Envahi par une folle inquiétude, Kiam s’était précipité dans la pièce pour y découvrir son père, inconscient, étendu sur le sol derrière le bureau d’acajou, ses yeux sans éclat fixant le plafond.
Sous le choc de cette macabre découverte, la vision de Kiam s’était embrouillée jusqu’à devenir complètement noire. Ses jambes, molles comme du coton, avaient cédé sous son poids, et il s’était effondré sur le corps inerte de son père. « Non ! Papa, réveille-toi ! » avait-il crié en secouant son père. Mais l’homme n’avait point réagi, demeurant immobile, les traits figés dans une expression de stupeur. « Papa ! Tu ne peux pas mourir ! Tu ne peux pas me faire ça ! »
Pleurant à chaudes larmes, Kiam avait cherché à se saisir de la main gauche de son père et avait sursauté de dégoût en sentant une matière poisseuse l’en recouvrir. Il avait alors remarqué des boursouflures de chair sanguinolente, là où auraient dû se trouver l’annulaire, le majeur et l’index. Les trois doigts sectionnés avaient disparu, de même que la bague ornant l’un d’eux depuis de nombreuses années. Pris d’un haut-le-cœur, Kiam avait relâché la main mutilée. Elle était retombée mollement sur le sol, où une flaque de sang s’était accumulée.
Dans un état de bouleversement intense, Kiam avait perdu toute notion de ce qui l’entourait. Il n’avait pas remarqué qu’une silhouette vêtue d’une longue tunique africaine s’était profilée dans l’embrasure de la porte. Abélone l’avait interpellé, mais il n’avait pas daigné répondre, puisque sa voix lui avait semblé n’être qu’un lointain écho venant d’un autre monde.
La femme à la peau couleur café s’était aussitôt alarmée du mutisme inhabituel de Kiam, dont elle prenait soin depuis onze ans, assumant en quelque sorte le rôle de sa mère, Mériziel, décédée alors que le garçon n'était âgé que de deux ans.
En découvrant la gravité de la situation, Abélone s’était précipitée au chevet de Darwen et avait palpé son cou dans l’espoir d’y déceler un pouls. Elle avait tenté de réanimer l’homme, mais devant l’implacable vérité, elle avait dû se résigner à cesser de se battre contre l’ennemi le plus redoutable : la mort. « Ce n’est pas possible, ce n’est pas possible ! » avait-elle répété en s’effondrant au sol, s’abandonnant à son chagrin.
Ses yeux, qui s’étaient attardés sur les sombres traces maculant le plancher, s’étaient soudainement écarquillés de frayeur. Se relevant d’un bond, Abélone avait suivi les traînées de sang jusqu’à une bibliothèque débordant de livres poussiéreux. « Saperloche ! s’était-elle écriée, visiblement agitée. Il ne faut pas rester ici. Allez, viens, Kiam ! »
Étendu sur le torse de son père, pleurant tout son saoul, le garçon n’avait nullement réagi aux ordres d’Abélone. Elle avait tenté de l’attirer vers elle, mais il s’était accroché avec l’énergie du désespoir à la dépouille de Darwen. Sa préceptrice n’avait eu d’autre choix que de le prendre de force, s’attirant les foudres de Kiam, qui s’était furieusement débattu en hurlant à s’en faire éclater les poumons.
Alors qu’il avait senti la veste de son père lui glis

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