Kathleen "l appel de la terre"
163 pages
Français

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Kathleen "l'appel de la terre" , livre ebook

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Description


« La femme est la terre qui permet d’espérer toutes les récoltes » (Roger Bésus, écrivain)




Laura Gillet, la narratrice de ce livre, a 21 ans en 2020 lorsqu’elle nous conte l’extraordinaire rencontre qu’elle vient de faire et de vivre près de Nîmes. En effet, en décembre 2016, à l’approche de ses 18 ans, dans le cadre de ses études de journalisme, elle doit enquêter sur le parcours de vie d’une personne sortant de l’ordinaire.


Son grand-père, Bernard Gillet, va l’aider dans sa quête. C’est ainsi qu’elle va faire la connaissance de Kathleen, femme époustouflante, souvent accablée par le sort, mais qui, tel le Phoenix, renait toujours de ses cendres.


Kathleen, devenue agricultrice contre son gré lors de son retour à la terre, a vaincu l’adversité, parvenant, en outre, à quasiment reconstituer le puzzle de sa vie. Mais c’est bien Laura qui, contre toute attente, va lui remettre la dernière pièce manquante. Le secret.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 novembre 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782381533292
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Kathleen
« l’appelde la terre »
LaSAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires deproduction participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manièreque ce soit, du contenu en général, de la portéedu contenu du texte, ni de la teneur de certains propos enparticulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ilsproduisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'unéditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité.
GEORGES VIERNE

Kathleen
« l’appelde la terre »
Préambule
Voiciquelques mois, j’ai publié mon premier polar. J’avaisenvie de rester dans le roman, devenu le genre dans lequel je voguedésormais avec plaisir. Même lorsque je cède àun coup de cœur, comme pour MoinsHuit ou Grisou ,je demeure romancier avant tout. Je souhaite surtout ne pas êtrecatalogué, encarté, et il n’est pas écartél’idée de me fendre d’un livre qui sera historiqueou autre, allez savoir. Mais, tout en restant dans le roman, je tiensà ce que chacun de mes livres soit éloigné desautres, avec des idées différentes, des aventuresdiverses, même si le côté sentimental et humaindoit toujours être présent.
Fin2016, j’ai malgré tout, souhaité prendre unedirection jusque-là jamais explorée : le polar.J’ai donc mis environ trois ans à concocter «  Œilpour œil  »,mon premier roman policier qui a connu un franc succès. Et,sans céder à une mode, j’ai décidéde continuer à faire vivre de nouvelles aventures à monéquipe de flics déjantés du commissariat deNîmes. Donc, deux opus sont à prévoir pour MiguelRichard et son équipe. Les coups de cœur et lesévènements m’ont dirigé vers des trames àchaque fois différentes. Ces deux opus auront étéinitiés par des faits divers réels.
Mais,entretemps, j’ai cédé à la demande d’uneamie qui souhaitait que j’écrive un roman qui sedéroulerait dans le monde agricole. Par amitié, j’airépondu « jevais y réfléchir  ».L’idée a fait son chemin. En fait, cela m’amenaitvers le roman de terroir qui a déjà engendréquelques pépites. Mais je sentais un piège, celui devouloir imiter Signol, Michelet, Laborie, Chabrol, Anglade, etconsorts. Ce piège était de ne pas être àla hauteur de ces magiciens des mots de la terre, qui savent si biendécrire nos campagnes. Moi, je me sens moins poète,moins illustrateur des paysages. Je voulais aussi m’éloignerde ces histoires que l’on rencontre traditionnellement dans cegenre de roman de terroir qui, souvent, se déroule il y a un,voire deux siècles, dans une vieille ferme où l’onsue sang et eau pour une maigre pitance. Où chaque main comptepour faire rentrer quelques sous dans l’escarcelle familiale.Où l’on tente de freiner les ardeurs intellectuelles dela cadette qui voudrait devenir institutrice, après soncertificat d’études primaires. Et qui finit par faire lafierté de ses parents, lorsqu’elle décroche unpremier poste dans une école communale misérable, auxmurs suintants, dans un village perdu, sans moyen de transport.
Jevoulais faire autre chose, à ma façon, et peut-êtrerendre à cette belle profession de paysan au sens noble, unepartie de tout ce qu’elle m’a apporté durantquarante années de vie professionnelle très proche dece monde rural. À vingt ans, je ne connaissais du monde paysanque ces périodes de vendanges annuelles qui, depuis mes 14ans, m’étaient imposées chaque année, pourrécolter l’allocation de rentrée scolaire de mesparents.
À57 ans, en retraite anticipée, grâce à ces annéesde vendanges d’ailleurs, j’avais côtoyé desmilliers d’agriculteurs et de salariés agricoles.J’avais appris à respecter, puis à admirer, etenfin, à aimer ce monde que je trouvais tellement éloignéde celui des mineurs de mon enfance.
Aprèsmûre réflexion, je voulais démontrer que ce mondeagricole est finalement assez proche de celui des mineurs, avec undur labeur journalier, de la rivalité, des étrangersmal aimés, mais aussi beaucoup de solidarité.
Jeme suis dit que c’était une femme qui m’avaitdirigé vers cette narration. Une agricultrice pleine decourage, que j’admire et pour qui j’ai beaucoupd’affection. Alors, il fallait que dans mon livre, ce soitjustement une femme qui mette en valeur cette belle profession. Unefemme chef d’orchestre, dans un milieu où elle a eu dumal à exister. Une femme qui n’était pas faitepour ça, initialement.
J’aivoulu une héroïne à nulle autre pareille. Avec sesexcès. Dotée d’une forte érudition, maiscapable de se laisser aller à quelques mots du cru. D’unegentillesse et d’une empathie hors du commun, tout en étantcinglante lorsqu’il le faut. Pudique, mais s’exhibantparfois oralement sans retenue. Une femme entière.
Celivre n’est pas du Zola, mais il tient compte, comme je le faisà chaque narration, de la réalité du terrain,avec parfois une outrance nécessaire à monargumentation réaliste. Ne soyez donc pas choqués !
Enfin,il y a toujours de la difficulté pour un auteur àtrouver un nom ou un prénom à ses protagonistes, maisfinalement il n’y a jamais de véritable hasard.
Voilàpourquoi ce livre s’intitule KATHLEEN. Ce n’esteffectivement pas un hasard. Ni même le nom du mas sur lequelva se dérouler l’action.
Bonnelecture à vous !
À Catalina monamie
Prologue
Bonjour,je m’appelle Laura, normal, c’est un prénom trèsen vogue de nos jours. Je suis née le 5 mars 1999, juste avantla fin du siècle. Si j’osais plagier Victor Hugo, jedirais : « ce siècle avait 99 ans ».Mais je ne suis pas Victor Hugo.
J’aidésormais 21 ans en ce début d’année 2020et je suis presque journaliste. Presque, car il me reste encore unpeu plus d’une année pour terminer mon cursus scolairejournalistique. Celui-ci a quasiment débuté il y atrois ans, avec cette fabuleuse aventure que je vais vous narrer.Celle de Kathleen, une femme peu ordinaire, qui a bien voulu meservir de personnage « particulier », pour ceque je considère comme mon premier reportage.
Reportageà travers le temps, les difficultés, au-delà del’amour et du respect, dans divers milieux de notre société.
Commej’ai vraiment beaucoup de chance, il s’est trouvéque cette histoire hors norme, pour une femme hors du commun, s’estréalisée dans un secteur socio-économiqueéloigné des sentiers battus : le monde agricole.Celui de mes racines, notamment celles de mon grand-père,Bernard Gillet encore quelqu’un qui est très loin ducitoyen lambda, et qui m’a permis cette rencontre inoubliable.
L’agriculture,je l’ai appris tout le long de mon enquête, a longtempsété le creuset de notre société. Dans unpassé pas si lointain, même dans les Cévennesminières, chaque famille cultivait un lopin de terre, pourproduire ses « nourritures terrestres ».
Au-delàde ce constat, les agriculteurs étaient en nombre dans lescampagnes, les faisant vivre, tout en alimentant la ville. L’ogreurbain a fini par leur voler leurs enfants, comme le chantait JeanFerrat. Désormais, le nombre de paysans a diminué defaçon dramatique, laissant quelques survivants par commune,qui peinent à nourrir toutes les bouches et même àse nourrir eux-mêmes, malgré leur travail titanesque.
Moi,la fille de la ville, j’ai adoré cette immersion enmilieu rural. J’ai aimé leur mode de vie, leur mentalitéoù l’on ne dépense jamais plus que ce que l’onencaisse, et où l’on paye en priorité ce que l’ondoit. Ce milieu dans lequel on survit souvent grâce à lasolidarité, même si les jalousies ne sont jamais bienloin.
Monlivre reportage, je l’ai voulu sous la forme de l’enquêteque j’ai menée avec, bien entendu, le premier rôleattribué à mon amie Kathleen. Kathleen l’agricultrice,je l’ai dit est une femme spéciale, avec un fortcaractère et son franc-parler, un parler de terroir. Une femmequi ne se laisse pas impressionner et qui parfois surprend par larudesse de son langage. Un personnage fascinant qui ne laisse pasinsensible, tellement elle est élégante et séductrice.
Mais,il y a tellement de personnages attachants dans ce livre, dont je nepeux parler à ce stade.
Unsouhait ? Que tout un chacun regarde, après cettelecture, nos paysans comme moi du haut de mes 21 ans, je les

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