L’Étranger de l’étranger
92 pages
Français

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L’Étranger de l’étranger , livre ebook

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Description

Le désir de quitter son pays pour un autre pays résulte de la nécessité, dans la plupart de cas, d'améliorer ses conditions de vie, après avoir constaté que les chances sur place ne garantissent nullement un bon avenir. Mais une fois à l’étranger, au début, comme tout semble nouveau, on est satisfait car on vit réellement ce changement tant souhaité. Mais ensuite, les choses se compliquent du fait, d'une part, que les souvenirs du pays d’origine accompagnent l’immigré et, d’autre part, qu'il a toujours le souci de rentrer un jour chez lui. Car ne dit-on pas que mieux vaut vivre chez soi qu’ailleurs ? Cette lutte, peu à peu, brise l’engouement de départ, dès lors que l’on est installé dans un nouveau pays d’accueil. Ce combat grandira encore pour ceux qui auront eu des enfants dans leur pays d’accueil et lorsque ceux-ci auront atteint la majorité. En effet, les parents auront toujours le rêve de rentrer un jour chez eux tandis que les enfants ne seront attachés à la terre où ils sont nés. Que faire ? Bien souvent, ce problème demeure sans solution pour ces familles.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 juin 2015
Nombre de lectures 6
EAN13 9782332908483
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-83085-2

© Edilivre, 2015
Dédicace
Ce livre est dédié à tous ceux qui habitent en dehors de leurs pays d’origine.
Nous avions voulu montrer comment il est difficile à quelqu’un de laisser sa terre natale, ses parents, ses amis, difficile aussi de pouvoir s’intégrer dans la terre d’accueil et difficile surtout de prendre une décision du lieu définitif finalement d’habiter après toute cette expérience.
Mes remerciements vont d’abord à l’Eternel Dieu d’Israël, Yahvé créateur de toute chose et à son serviteur Abbé Kasongo pour avoir pu à travers son enseignement de l’évangile nous a aidé à nous orienter pour accomplir la parole de Jésus en qui nous croyons et ainsi à pratiquer la foi.
Ensuite nous tenons aussi à remercier tous les membres de ma famille ainsi que mes amis car, ils sont tous importants pour moi.
L’Etranger de l’étranger
 
 
Antoine est né le 23 septembre 1961 à Gombari dans le district de l’Uélé dans la province Orientale, République Démocratique du Congo. Né de père congolais Pierre Mungenzi Mangwangwa et de mère congolaise Thérèse Mwesa Khuko, tous originaires de la province de Bandundu, district de Kwilu, territoire de Gungu, Secteur de Lozo, Bandundu étant une province située à l’Ouest de la République Démocratique du Congo.
Son père, infirmier laborantin de formation, se voit incorporé de force dans l’armée appelée à cette époque « La force publique » pour servir la force coloniale Belge. Pierre est incorporé au Bandundu natale et sera acheminé à Lokando dans la province orientale, pour faire la formation militaire au C.I (centre d’Instruction) de Lokando en 1959.
Après sa formation militaire, il sera affecté à Gombari toujours dans la province Orientale. Il demandera à ses supérieurs hiérarchiques de finaliser le problème de mariage, de la dot, auprès de la famille de sa fiancée Thérèse restée au Bandundu, chose qui sera faite par l’entremise des autorités militaires sur place au Bandundu. Thérèse est une fille d’un Gérant des magasins d’une grande compagnie à l’époque appelée C.K.E (Compagnie du Kasaï et Equateur)
La fiancée arrive en 1960 à Gombari et en septembre 1961 elle donne naissance à un garçon, leur fils ainé qu’ils appelleront Antoine.
Pourquoi donne-t-on ? Antoine comme nom à l’enfant qui vient de naitre. On donne à l’enfant le nom d’Antoine parce que Pierre appelé Pierrot venant de Bandundu et vous savez qu’en 1960 le Congo accède à l’indépendance. Tout congolais à cette époque était attaché à un groupe politique, lui jeune à l’époque était sympathisant d’Antoine Gizenga, le président de PALU (Parti Lumumbiste) associé à MNCL (Mouvement Nationaliste Congolais Lumumbiste) donc voilà comment on donnera le nom d’Antoine en hommage à Antoine Gizenga.
 
 
Comme nous sommes en 1961, avec les événements qui ont suivi l’assassinat de Patrice Emery Lumumba premier ministre et ses compagnons, on est dans une période trouble et curieusement Antoine Gizenga sera emprisonné à Kisangani et réussit à s’échapper on ne sait comment pour se retrouver en ex U.R.S.S (Union des Républiques Socialistes Soviétiques). Pierrot, bien que militaire continuait à voir des contacts avec les Lumumbistes et il était préparé pour fuir avec les autres lumumbistes en U.R.S.S mais il se fait que la venue au monde du petit Antoine ne lui a pas permis de faire ce voyage ainsi il continuera à exercer son service militaire à Gombari.
En 1964, Pierrot est affecté à Kamina, Kamina Base dans la province de Katanga où il travaillera jusqu’en 1966 et sera affecté à Kolwezi.
A Kolwezi, la famille connaitra des moments troubles car Pierrot, connait une maitresse appelée Mado (Madeleine). Cette romance créera beaucoup de problèmes au couple Pierrot et Thérèse car, Thérèse après avoir donné naissance à Antoine avait des difficultés d’engendrer de nouveau un autre enfant, car elle avait donné naissance à 2 jumeaux morts nés depuis lors il lui était difficile de donner naissance de nouveau et en Afrique le mariage est pour faire des enfants et non un enfant, par malheur pour le couple quand pierrot connaitra cette autre femme appelée Mado, Mado donnera naissance à une fille appelée Aimée Léa Mungenzi.
Alors le calvaire commença, à l’époque au camp militaire ne pouvait rester que la femme légitime et officielle donc Mado restait avec sa famille à Musonoï une zone résidentielle des agents de la société Minière G.C.M ex Gécamines (Générales des carrières et des mines).
Pierrot voulait déjà mettre fin à son mariage avec Thérèse pour vivre avec Mado. C’était une période très difficile, d’instabilité au niveau de foyer. Une nuit Pierrot a mis sa tenue militaire, son arme une vigneron et oblige Thérèse et son enfant à le suivre jusqu’à la gare de train de Kolwezi car il avait déjà payé un billet pour que Thérèse rentre chez ses parents au Bandundu passant par le Kasaï. Chemin faisant cette nuit-là, les voisins alerteraient le commandant Militaire de Kolwezi, le colonel Elente qui ira en direction du chemin de la Gare de Kolwezi. Le colonel Elente rattrapera la famille et demandera à son garde du corps de désarmer Pierrot et on mettra Thérèse et son fils dans la voiture du colonel et Pierrot Avec un autre garde du corps du colonel monteront dans la jeep. Pierrot sera écroué au cachot et Thérèse et Antoine son fils resteront dans la résidence du colonel pendant 1 mois sachant que le colonel Elente était originaire aussi de Bandundu province d’origine de Pierrot et son épouse.
 
 
Après tous ces événements, pour mettre fin à toute cette situation, le colonel Elente va transférer Pierrot en guise d’une punition à N’zilo 3, un coin très reculé tout cela pour que Pierrot n’ait plus de contact avec Mado.
Après une année, Pierrot est transféré de nouveau de N’Zilo 3 pour Lubumbashi.
A Lubumbashi la vie a retrouvé son cours normal. Le jeune Antoine fera toute son école primaire à Lubumbashi. Thérèse a renoué avec la maternité, c’est ainsi qu’en 1972 viendra au monde un enfant de sexe féminin qu’on nommera Lina et en 1974 naitra un autre enfant de sexe masculin nommé Chriso.
Antoine venait de terminer sa sixième primaire, Thérèse et Pierrot décident de l’envoyer au Bandundu pour faire le C.O (cycle d’orientation) de deux ans. Pourquoi au Bandundu primo pour la formation et la qualité d’enseignement reconnue meilleure que partout ailleurs sur l’ensemble du Congo et ainsi pour faire connaissance des ses grands-parents et connaitre du moins ses origines.
Au Bandundu, plus précisément à Mukedi à l’Institut Gatundo-Mukedi, Antoine terminera son cycle d’orientation en 1977.Après avoir eu son brevet de cycle d’orientation, il restera une année sans étudier car il était malade et à Lubumbashi où sa famille était restée il y’avait une mésentente entre son père et sa mère quant à son retour, Car Pierrot à Lubumbashi avait déjà une seconde femme de nom de Julita, maltraitant Thérèse et comme il était le seul à travailler et Thérèse ne faisait que du petit commerce vendant du riz, de la farine de froment au marché Lusonga de Lubumbashi. Thérèse voulait à tout prix que son fils retourne à Lubumbashi mais Pierrot ne voulait plus le retour de ce fils trop interrogateur.
Les deux ans durant lesquelles Antoine étudiait au Bandundu, effectivement le jeune homme avait connu des moments difficiles car un enfant venu de la deuxième ville du pays se retrouvant dans un milieu rural avec ses grands-parents, tantes qui n’avaient pas des ressources car ne vivant que de l’agriculture. Pour le jeune venant d’une ville trouvait la vie difficile et fit savoir cela à ses parents par écrit et fit une lettre personnelle à son père lui expliquant les difficultés qu’il était en train de vivre et ne comprenait pas pourquoi son père au lieu de s’intéresser à la vie de son enfant s’intéresse plutôt à la vie de romance avec d’autres femmes sur ce son père était fâché et jura de ne rien faire pour ramener ce petit rebelle à Lubumbashi et que Thérèse se débrouille pour faire revenir son fils car pour lui cet enfant était devenu insolent et faiseur de morale.
 
 
Donc le climat entre Thérèse et son mari était tendu et Thérèse était obligée de travailler dur ainsi pour réunir le montant pour supporter le voyage de retour de son fils.
Il finit par payer le billet d’avion pour son fils qui devait se déplacer de Mukedi à Kikwit pour passer 2 semaines chez son oncle Faustin Khuko petit frère de Thérèse et prendre ainsi l’avion pour Lubumbashi.
Le jeune Antoine voyagera et arrivera à Lubumbashi.
A Lubumbashi, on l’inscrit à l’Institut Kitumaini Ex Saint Boniface aux Humanités (secondaires). Mais la guerre silencieuse avec son père continuait car un jour après qu’il soit arrivé de Kikwit son père lui dira bien en face « Ecoutes-moi bien, si tu es venu c’est la volonté de ta mère pour moi fais comme si je n’existe pas pour toi » ces paroles resteront gravées toute la vie pour Antoine. C’est ainsi que voyant le risque venir Antoine en conversation avec son oncle paternel Denis Mungenzi lui demandera de l’aide en argent car disant qu’il avait l’idée de commencer une petite activité commerciale pour vendre des petites choses, son oncle paternel Denis lui donnera 10 zaïres qui lui avait permis à cette époque à acheter 3 paquets de cigarettes et ainsi commencé à vendre les cigarettes et des bonbons au carrefour de Batumbula croisement des avenues des cimetières et des plaines dans la commune de Kampemba car un véritable carrefour situé près de la sortie des ateliers des A.T.C de la S.NC.C (Société Nationale de chemins de fer Congolais) de Lubumbashi.
Cette activité lui a permis petit à petit à payer

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