L Importance des choix
316 pages
Français

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L'Importance des choix , livre ebook

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Description

Comment une jeune héritière d’une chaîne hôtelière mondialement connue se retrouve prise au piège d’un réseau de trafiquants de jeunes femmes ? Comment ces jeunes femmes ont-elles pu se laisser berner par de belles promesses de travail en tant que filles au pair ou mannequins ?
Parviendra-t-elle à gérer ses émotions et ses peurs tout en restant fidèle à ses principes ? Comment son entourage réagira-t-il face aux mauvais traitements qui lui seront infligés ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 avril 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332561626
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-56160-2

© Edilivre, 2015
Dédicace


A ma grand-mère, partie trop tôt…
Remerciements
Un grand merci à tous ceux qui m’ont encouragée dans ce projet et qui ont cru en moi.
Mais sur cette page, je voudrais remercier sincèrement mon amie Sandrine H. pour le temps passé à la relecture.
Merci également à Elodie C. pour avoir accepté de me donner le tout premier avis sur l’histoire de ce roman.
Enfin, merci à Fabien B. pour ses suggestions sur une partie du livre que je n’aurais pu écrire sans lui.
Introduction
Je me souviendrais toute ma vie de cette soirée, elle est gravée à jamais en moi. Je crus ne pas y survivre, avoir tout perdu. En fait cette nuit-là, je perdis réellement tout ce que j’eus de précieux à l’époque. Je venais d’avoir vingt ans. Je voulais simplement aider mon frère et ses amis à résoudre cette affaire de trafic de jeunes filles aux Etats-Unis, dites « exotiques », et se retrouvant à se prostituer dans ce magnifique restaurant « Disfrute de la vida » de la soixante-sixième rue du quartier de New York, géré par le célèbre Bacilio Ramirez.
Je ne vis pas arriver les évènements, je ne compris donc pas de suite ce qui m’arrivait. Je crois qu’à ce moment-là mon esprit quitta mon corps, et je regardai la scène de l’extérieur. J’eus beau hurler de toutes mes forces, je ne m’entendis pas, mais je ressentis tout : les coups de poings dans le ventre, ces mains m’empêchant tout mouvement de refus, de combat. Un homme pour chaque bras et chaque jambe. Je ressentis quand Ramirez commença à passer sa langue sur mon cou et à descendre le plus lentement qu’il pouvait sur mes seins, sur mon ventre. Je me débattis au mieux, mais en vain. Puis, il me fit un cunnilingus, mais pourquoi ? Croyait-il que cela me procurerait le moindre plaisir ? Ou était-ce pour lui l’humiliation suprême ? Avec énormément de peine, je fis un ultime mouvement de dégoût, remontant mes fesses afin de l’interrompre dans son action dégradante. Il fut furieux. Je regardai ses complices, l’un après l’autre. Je fus horrifiée que pas un seul d’entre eux ne semblait prendre la situation au sérieux et se dire qu’il vaudrait mieux arrêter. Au contraire, ils bandaient pour la plupart. Je fus dégouttée mais n’eus pas le temps de garder ce sentiment car Ramirez me pénétra au même moment avec une telle violence. Je vis son visage plein de haine et le blanc de ses yeux devenir rouge sang. C’était l’héroïne qu’il venait de s’injecter pour se donner le courage de violer une fois de plus. Il sourit. Après avoir jouit en moi, il prit ce couteau de chasseur qu’il avait fait façonner selon ses désirs. Il me regarda droit dans les yeux et me dit :
– Moi seul ai droit de vie ou de mort sur toi, wonder-woman, tu m’appartiens ! Tu n’es rien si je le décide. Alors n’essaie plus de monter une seule fille contre moi !
– Va en enfer !! lui répliquai-je.
– Tu seras donc l’exemple pour les autres, petite conne ! Plus aucune ne voudra me défier.
Ce furent les derniers mots que j’entendis. Il s’en suivit une douleur lente mais intense sur mon côté droit du ventre. Ce salaud enfonça lentement la totalité de sa lame avec ce sourire sadique au visage. La douleur redoubla quand il l’a retira lentement, comme pour savourer le plaisir de voir quelqu’un hurler de douleur. Il venait de perforer mon foie. Je sus que maintenant il ne me restait plus beaucoup de temps si personne n’intervenait dans les trois prochaines heures. Puis, il lança un « elle est à vous ». Là, mon esprit fut en pleine confusion au vu de toutes les sensations à gérer. Il ne réfléchissait plus, il subissait. Ils sont passés un par un sur moi, je n’avais même plus la force de résister, même si je ne voulais pas me laisser faire, que je voulais lutter. Plus tard, mon frère me dit que je m’étais débattue tout le temps et que mes cris s’entendaient jusque dans le restaurant malgré les tirs de coups de feu et les hurlements qui eurent lieu pendant leur intervention pour arrêter Ramirez. Moi, tout ce dont je me souviens c’est d’avoir cette sensation d’assister extérieurement à la scène. Ce fut terrifiant. Cela me donna l’impression de subir la même action deux fois. Pendant qu’un me violait, un autre me frappait. Un des hommes me mit un poignard sous la gorge me menaçant de m’égorger si je tentais quoi que ce soit pendant qu’il m’enfonçait son pénis dans la bouche. Je les vis rire de l’humiliation qu’ils me faisaient subir.
D’un coup, j’entendis la porte du bureau s’ouvrir, des gens entrèrent, armés. Ils me semblèrent familiers mais je ne voyais plus grand-chose au vu des coups que je reçus. Je sentis du sang giclé sur moi, j’entendis des coups de feu, des bruits de bagarre et d’os cassés. Puis, il y eut ce silence, si brut mais réconfortant. Je vis un visage au dessus de moi et pris peur pensant que tout allait recommencer. Je me débattis mais je reconnus la voix de l’homme et une sorte de soulagement me fit frissonner.
– Jess, c’est moi Brad, calme toi… C’est fini…
Mon frère arriva aussitôt et me prit dans ses bras.
– Tu en… as mis du… temps, lui dis-je afin de le rassurer car je savais que je n’étais pas belle à voir.
– Pardonne-moi ma Jess !! Pardonne-moi !!
– Il … est dans la cache… de repli…, dis-je péniblement.
– Quoi qu’est-ce que tu racontes ??!! Allez, tais-toi. Les secours ne vont pas tarder.
– Ramirez…
– Laisse-le, on va finir par l’avoir ce connard, t’inquiètes pas pour ça pour le moment ! S’il te plait, calme-toi.
– … le coffre… adresse de la cache…
– Quoi ? Il y a l’adresse de cette cache dans le coffre, c’est ça ? me demanda Brad.
– Oui… compta,… billets d’avion, …passeports des filles…
– Ok c’est du super boulot, on s’en occupe ma Jess, allez, calme toi !!
Mon frère me serra fort dans ses bras et m’embrassa le front.
– …2…4…0…6…7…1…5…8…étoile.
– Qu’est-ce que… ? Ne me dis pas que c’est le code du coffre ? Brad essaie de l’ouvrir !
– Ok ! Redonne-moi les chiffres.
– 24067… euh 158 et étoile, c’est ça ma Jess ?
Je lui fis signe que oui et plus rien…
Les événements passés peuvent-ils avoir un impact sur nos choix futurs ?
Je m’appelle Jessica Caldwell, bien souvent surnommée Jess, et j’ai vingt deux ans. J’habite au dernier étage d’un hôtel appartenant à ma famille, enfin à la famille de ma mère plus précisément. Il s’agit de la renommée ligne d’hôtels 5 étoiles « Stars of Life ». Nous sommes implantés dans les plus grandes villes du monde, telles que New York, Paris, Berlin, Johannesburg, Sydney, Tokyo… Je suis donc à la tête de cet empire. Alors oui, on pourrait penser que je suis bien trop jeune pour gérer tout ceci mais j’ai de très bons conseillers qui ont partagé leur connaissance, et nous ont ainsi amenés au succès. Ma mère, Lindsay, était une Jefferson, famille qui créa cette ligne d’hôtel et sut la faire fructifier. C’était une belle femme blanche, elle avait de longs cheveux châtains, des yeux en amandes marrons clairs. Elle était toujours élégante, et quelque soit la situation elle savait rester digne. C’était l’éducation Jefferson. Elle a un frère, oncle Peter. Il fit des études de géopolitique et d’économie. Il est surdiplômé à mon goût. Maintenant c’est le Directeur du FBI et c’est sa fierté. Ma mère eut la mauvaise idée d’épouser mon père, Anthony Caldwell. C’est ce que pensèrent ses parents qui la déshéritèrent quand elle leur annonça leur mariage. Aux Etats-Unis, à cette époque, les droits des noirs n’étaient pas reconnus, alors un mariage mixte était très mal vu. Pour les blancs, c’était une honte pour la famille, une humiliation. Pour les noirs, c’était une trahison envers ses frères et l’origine de sa race. Les enfants qui naissaient d’une telle union étaient considérés comme des bâtards et n’étaient admis ni chez les blancs, ni chez les noirs. Et hélas, mon père était un noir de Virginie, modeste et pas de grande famille. Ils se rencontrèrent là-bas, alors que ma mère et sa famille furent en week-end dans la région. Apparemment, ils se croisèrent devant leur hôtel. Ses chaussures étant pleines de poussière, mon grand-père voulut les faire cirer et c’était justement mon père qui stationnait devant cet hôtel, en tant que cireur de chaussures. Les regards de mes parents se croisèrent et durant tout le week-end ils firent les timides, ou plutôt ils surent rester discrets. Puis, mon père la courtisa en lui donnant son adresse sur un morceau de papier. Ils s’écrivirent toutes les semaines. Hélas, un jour, mes grands-parents tombèrent sur le courrier de mon père qui l’invitait à se retrouver. Il lui donnait rendez-vous à la gare centrale. A peine, s’étaient-ils retrouvés que mes grands-parents arrivèrent et ordonnèrent à ma mère de revenir de suite. Elle refusa et resta avec mon père. Ils la renièrent.
Il emménagea à New York pour elle, afin qu’elle ne fut jamais loin de ses parents. Il tenait une petite quincaillerie dans l’East Harlem vers la cent dix huitième rue est. Il travaillait dur et gagnait modestement sa vie. A leur mariage, il redoubla d’efforts afin que ma mère ne subisse la perte d’argent et ne changea trop de train de vie. Mais, elle vécut toujours en fonction de leurs moyens et ne se plaignit jamais de cette chute de revenu. Bien au contraire, elle l’aida dans le magasin et tous les deux furent connus dans le quartier pour leur bonheur incontesté. Ils avaient vingt cinq ans pour mon père et vingt trois ans pour ma mère quand mon frère Ben fit son entrée dans ce monde, le 21 janvier 1985. Ce petit métis a été « le plus beau cadeau que la vie leur ait donné », dirent-ils. Cinq années plus tard, le 14 février 1990, arriva une petite fille, moi. Cela ne fut pas facile pour

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