La Légende des Amants de la Pierre d Appel
71 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La Légende des Amants de la Pierre d'Appel , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
71 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Ce conte pour adultes vous plongera au cœur de la magie celtique qui habita il y a des siècles les terres d'Alsace et des Vosges. Au travers de deux personnages, Cyrven et Aurianne, vous traverserez la ligne bleue des Vosges, le terrible Champ du Feu, les bois du Mont Sainte Odile, les forêts obscures, les villages et bourgs forts de leurs traditions, jusqu'à atteindre Etival et la Pierre d'Appel ou Pierre du grand Voyage. Des lieux qui existent encore aujourd'hui et gardent les traces d'un passé mystérieux. Ce cheminement vous conduira dans le territoire intérieur de l'âme sauvage où seule la voix du cœur ouvre l'espace d'amour dans lequel masculin et féminin peuvent se rencontrer.

Informations

Publié par
Date de parution 05 mai 2014
Nombre de lectures 1
EAN13 9782312022192
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Légende des Amants de la Pierre d’Appel
Florence Louis
La Légende des Amants de la Pierre d’Appel
Sur les terres celtiques d’Alsace et des Vosges




LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2014
ISBN : 978-2-312-02217-8
Prologue
Aujourd’hui, plus qu’avant, il devient essentiel à chacun de trouver son centre, son équilibre, sa stabilité intérieure. Cet équilibre est la condition de l’expression de notre puissance de vie qui permet l’intégration de notre masculin et de notre féminin, ou « Dieu Père-Mère unis en Un ».
Aimer notre nature féminine et masculine dans leurs aspects respectifs est un moyen de dépasser notre dualité, et s’ouvrir à une réalité plus profonde de notre Etre.
Ce conte a pour vocation de nous initier sur les sentiers de cette quête intérieure, celle de l’intégration de nos polarités à travers les aventures de Cyrven et Aurianne, et pourquoi pas nous aider à manifester notre âme sœur !

De la jeune fille à la grand-mère, nous traversons tous les archétypes de la femme. Ainsi, notre partie féminine s’ouvre à son potentiel créateur et créatif…
Du jeune homme au grand-père, nous visitons aussi les archétypes de l’homme, et permettons au fil des pages à notre partie masculine de retrouver son équilibre à travers son pouvoir d’action juste…

Ancrés dans le cœur et la conscience de la Vie, l’homme et la femme gagneront plus d’acceptation, et de confiance, parviendront à se libérer des carcans des schémas familiaux, afin de pouvoir manifester leur véritable identité d’homme et de femme conscients, sortis des postures de sauveur ou de victime. Ils atteindront l’ultime étape de la Pierre du grand Voyage où chacun s’apprête à transmuter l’ancien pour renaître à nouveau, dans un autre espace-temps…

Au fil de ces pages, que vous soyez un homme ou une femme, Cyrven et Aurianne vous plongeront dans l’univers d’un temps au goût d’éternité, où l’âme peut voyager en toute liberté !

En vous souhaitant, amis lecteurs, une belle aventure !
Avant-propos
Ce conte est un voyage vers Soi, une quête partagée par deux êtres que le destin rapproche inexorablement.

Ainsi, retraçant l’itinéraire de ces deux âmes jumelles dans le petit pays des Vosges, le lecteur s’initie aux anciens rituels celtiques pratiqués jadis sur ces terres. Il parcourt en lui-même le territoire sauvage intérieur où masculin et féminin finissent par se rencontrer et s’intégrer .

Tous les lieux énoncés dans ces pages existent réellement…la magie du silence et de l’amour pourront vous y mener…
Merci à toi,


Voyageur de l’Infini !
Chapitre I
La ligne bleue des Vosges
Cette histoire débute il y a de cela des siècles, dans un petit pays du Nord-Est de la France. Un petit pays pris entre le Rhin, la Forêt Noire, la plaine d’Alsace, les Vosges, la Lorraine et les premiers contreforts du Jura. Un territoire de montagnes, de lacs, de forêts et de prairies, habité par la magie d’un héritage oublié.

A une époque bien plus lointaine encore, la Méditerranée recouvrait la France, à l’exception du massif des Hautes Vosges et d’autres massifs montagneux. Des plaines de toundra, des forêts de sapins et de bouleaux arboraient alors ces flancs plongeant dans les côtes salées et ventées de la mer.
Depuis, le paysage a changé mais il en a conservé les témoignages : de larges bandes de schiste rouge, des massifs de quartz rose, des marmites glaciaires avec leurs cirques et leurs cascades, ainsi que d’étranges lieux qualifiés par les habitants de magiques ou ensorcelés.
Les légendes sur le petit peuple alimentent encore l’imaginaire des villageois et, plus que tout, assurent un lien invisible entre la terre des ancêtres, les forces de la Nature et le destin des Hommes.
Le temps où la Terre chantait en harmonie avec l’humanité, les peuples de la Nature, l’esprit des plantes, des animaux, est révolu, mais la mémoire demeure.

Les fabuleuses histoires, que se plaisaient à narrer les paysans le soir au coin du feu, plongeaient l’auditoire dans l’émerveillement, dans un monde qui leur faisait oublier le dur labeur de leur journée. La fable des enfants d’Illuter, êtres rugissants capables d’exploits de géant, ou celle des nains de Ferette prêts à aider les laboureurs, en étaient des exemples.

C’est là, dans cette région bossue et mystérieuse, que virent le jour Aurianne et Cyrven. Deux êtres apparemment comme vous et moi, et qui pourtant allaient, par leur union, modifier le regard et l’esprit des Hommes.


Cyrven naquit dans le comté de Ferette, au château de Liebenstein emporté depuis par un tremblement de terre. Tout comme son père et son grand-père, il était appelé à devenir comte.
Aurianne vint au monde dans le comté de « La Petite Pierre », situé plus au nord, de l’autre côté des montagnes vosgiennes, sous la domination de ceux de Metz et de Lunéville. De cette époque subsiste aujourd’hui encore le château de Lutzelstein.
C’est sur ce promontoire rocheux, à mi-chemin de la plaine d’Alsace et du plateau lorrain, lieu anciennement connu et occupé par les Celtes puis par les Romains, que son père et sa famille, condamnés au ban, avaient trouvé refuge.

La ligne bleue des Vosges était l’unique rempart qui les séparait.

Tous deux furent élevés selon les us et coutumes de l’époque.

Aurianne approchait de sa dix-septième année. Son plus grand désir était d’explorer le monde, sa diversité, sa richesse. Au grand désespoir de ses parents, elle ne s’intéressait pas à prendre époux. Ses longues excursions à l’aube ou à la tombée du jour dans les forêts de ce pays pittoresque la nourrissaient.
La forêt de la Petite Pierre était parsemée d’étangs et de cours d’eau et offrait un vaste terrain à sa nature aventurière. Chaque pas l’encourageait à poursuivre sa route vers des terres inconnues. C’est ainsi qu’elle avait découvert des lieux insolites et des passages vierges de toute trace. Parmi ceux-là, la Pierre des Douze Apôtres, un obélisque de grès, à l’est du château, ou la grotte de Saint Vit, dans la forêt du Griffon, près du village de Wasserwald, au sud-ouest. Cette cavité était réputée abriter un cerbère prêt à dévorer quiconque y pénétrait, mais elle était également un lieu de pèlerinage qui aurait été l’abri d’ermites pour des périodes plus ou moins longues
Les tribus celtes, descendantes des Atlantes selon certains, avaient habité ces contrées environ 3000 ans avant J.-C. Cette région était parée de menhirs, tumuli, dolmens laissés à l’abandon. Ici, la vérité s’ancrait dans les veilles connaissances druidiques attachées à la terre. Leur science s’accordait aux lois de l’univers et aux esprits de la Nature. Le druide, chef de la communauté, juge, souvent médecin, poète, musicien, et parfois initiateur, en était le garant. La druidesse, quant à elle, était celle qui transmettait, tant aux hommes qu’aux femmes, l’initiation, la tradition ésotérique. Ces enseignements avaient été brûlés par le temps.
Ces mégalithes étaient pour la plupart à présent christianisés. Leur disposition avait eu pour fonction d’édifier un maillage de protection pour la planète, comme une toile d’araignée, capable de renforcer les forces vitales de la Terre. Il n’en restait que les vestiges de quelques lieux. La science de ces bâtisseurs, transmise de façon orale et dans un langage codé, s’était volatilisée avec leur civilisation. Cependant certains sites vivaient encore, et leurs effets, compris comme des évènements surnaturels, perduraient.
Aurianne était curieuse, avide de savoirs. Toute cette magie la faisait rêver et voyager.
Les profondeurs du château où elle vivait recelaient un lac souterrain. On y accédait par une sorte de labyrinthe aux couloirs exigus. Le lac se nichait dans une poche de grès, semblable à une crypte ou à un ancien temple. Sa forme en marmite géante, encerclée de parois roses, accrochait, tels des diamants, la lumière de la torche. Les eaux de ruissellement captées servaient de citerne d’eau à la forteresse. Un puits en facilitait l’usage.
Au creux de la terre et de la pierre, sur les abords du lac souterrain, Aurianne trouvait le réconfort et la communion avec elle-même.


Cyrven avait un frère cadet. Son père, un homme respectueux des traditions, avait promis à Cyrven la gestion du domaine. Mais sa préférence allait pour le cadet, qui aimait la lyre, les jeunes filles et la chasse. Lorsque ce frère, de deux

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents