La Maestria d'Helena Mango

Oncle' Lamago

Description

La promesse d'un fils à sa mère.

Quand j'étais dans ton ventre, tu as dit : je te promets mon fils, que je te donnerai la vie et que je veillerai sur toi, comblant tes envies. Moi ton fils, je te donne ma parole de veiller sur toute forme de vie. Ta parole a fait de moi un enfant, j'enlèverai de ce monde ses supplices.

Sujets

• Romance
• Fiction
• Littérature
• Afrique

Informations

• Publié par: editions-baobab-noah
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782490414086
• Langue: Français

Extrait

Oncle’LAMAGO La Maestria d’Helena Mango

ISBN : 978-2-490414-08-6 Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.

No part of this book may be reproduced in any form, by print, photoprint, microfilm, or other means without permission from the publisher. © Edited by Baobab Noah 2019

A Thérèse NGOULAH (1912 -2001) « Sans demander quel est mon bénéfice, Je gagnerai à éloigner des autres, tout ce qui paraît maléfique. Je me satisferai à taire mon égo et à faire un monde féerique, Sans égoïsme, parce que je suis ton fils. » Cf. Je te promets.

A6u-delà de l’engagement Proche de toi, loin de moi 8 Les flammes de l’espoir 11 Elles et toi 13 Telle mère tel fils 15 Le trésor en sûreté 16 Nos prières 18 Les artistes 20 Ma mère, Hélène ! 21 Lamago, ton fils ! 23 Une vie bien apprise 24 Ni vu ni connu d’ici ou d’ailleurs 25 Au-delà de nos attentes 26 A la vie à la vie ! 27 Je te promets 28 Destination, France ! 29 A chaque jour suffit sa peine ! 30 Village natal 32 Ça y est ! 34 Famille idéale 35 Portrait de femme 36 Photo de famille 37 Centre de formation 39 Je vous aime, les enfants ! 41 Filles et garçons 43 Bon vent les amoureux ! 44 Parole de vie 45 Une fleur bien à toi 46 Dans le même panier 47 Harmonie Vespérale 48 La Madone du sud ! 49 Chant d’oiseaux 53 Triste ville 55 Mère Nature 56 La terre ne ment pas 57 Vie éternelle 58 Dans la pluie 60 La ruée vers la vraie vie 61 Les repentis 63 Un métier d’amour 65

Table des matières

Au-delà de l’engagement Soucieux de tout ce qui, au féminin, souffre,La Maestria d’Helena Mangoest un spicilège qui se résout à défendre la planète et sa nature généreuse et fragile. C’est ainsi que les femmes, la vie et la paix sont présentées comme des composantes vitales dont l’acquisition et la maîtrise importent. Bien que le monde ait évolué, les conseils d’une mè re ou d’un père restent d’actualité. Aucun parent ne donnera le moindre mau vais conseil à son petit garçon ou à sa petite fille. Mais en grandissant, l e monde et ses difficultés peuvent corrompre l’esprit de chacun. Il importe de toujours se souvenir des valeurs qu’on recevait dans l’enfance. Alors, quico nque prend en considération les conseils qui lui ont été prodigués, aura La Maestria de la vie elle-même. Je n’avais que de vagues souvenirs de celle qui m’a mis au monde, car nous n’avons pas passé beaucoup de temps ensemble. Voilà pourquoi je maîtrise parfaitement chacun de nos moments. Toutes nos disc ussions me reviennent comme un enregistrement programmé pour jouer en bou cle. Ses conseils qui, généralement se limitaient à peu de mots, sont le s ocle de toutes mes exhortations et mes remontrances envers les hommes et femmes d’horizons divers : ceux qui oublient d’où ils viennent.La Maestria d’Helena Mango n’est pas seulement la preuve que je suis un fils qui ava it écouté attentivement ses parents. Elle est surtout la preuve que je bénéfici e encore, des conseils parentaux. Aussi vrai qu’on reste à jamais un enfan t devant ses parents, cela va sans dire qu’on ne peut le rester qu’en gardant une marge de discernement sur leurs paroles. Une fois que certains prennent de l’âge, ils se tro mpent lorsqu’ils croient qu’être circoncis et vaccinés signifient qu’on n’est plus u n enfant. Il y en a même qui entrent dans le train de la vie et abandonnent leur s parents. Plus particulièrement, les femmes en Afrique sont abando nnées à elles-mêmes dans les villages. L’exode rural a fait de leurs fils et filles des citadins qui cherchent le bonheur. Pourtant, le bonheur n’est jamais d’avoir assez avant de revenir auprès de ces vieilles personnes qui nous ont donnés la vie. Etre auprès d’elles, comme elles l’ont été pour nous, est un devoir qui n’a pas de prix. J’ai pris conscience de la gravité de cette situation et je suis retourné e n campagne retrouver ma tendre mère. Rien ne serait mieux que ce bonheur de partag er la dernière partie de sa vie. On n’est jamais assez vieux pour quitter le mo nde. Mais, nos parents sont

assez jeunes lorsqu’ils nous quittent. Pire si nous avons garde beaucoup de distance entre eux et nous. Par ailleurs, la campagne est le meilleur endroit a u monde où il fait bon vivre. J’espère que par l’entremise deLa Maestria d’Helena Mango, il y aura une ruée vers les villages en Afrique comme ailleurs. N’ayan t pas eu la chance de vivre longtemps auprès de ma mère Hélène Mango, ne signifie pas que j’ai vécu dans un monde sans mère. Au contraire, je suis le fils a dopté par plusieurs milliers de femmes à travers le monde.La Maestria d’Helena Mangoest l’un des meilleurs moyens pour moi de leur rendre un grand hommage, à toutes ces femmes dont je garderai, pour toujours, un bon souvenir. Où qu’on se trouve sur cette planète, quand on rencontre une femme pour la première fois, elle ne donnera que de bons conseils. Cela montre que les femmes sont d’un grand amour inconditionnel, au même titre que celui des petits-enfants.  La Maestria d’Helena Mango montre combien les femmes sont bonnes. Seulement, il vaut mieux mettre plus de considération sur chacun des premiers moments, sur chacune des premières rencontres. Car , ces moments-là sont généralement les meilleurs pendant lesquels elles d isent tous ce qui donnent le bonheur dans une vie. A noter que le comportement d es femmes ne change qu’en réaction aux mauvais traitements des hommes. Voilà une raison pour être de bonne moralité permanemment, en tant que homme, afin de garantir aux femmes une aisance dans leur rôle à adoucir les mœu rs du monde. Puisqu’elles sont les gardiennes de la vie. Aimer sa mère signifie aimer la vie, aimer sa vie revient à être une fierté et un soutien auprès de t outes les femmes. C’est l’appréhension du monde avec maestria. Quiconque glorifie toutes les femmes au cours de sa vie, garantit ainsi le couronnement d’un monde prospère et paisible.La Maestria d’Helena Mango exhorte à aimer sa mère et toutes celles qui donnen t la vie. Comme une mère bienveillante, la planète Terre est celle que tout être humain doit défendre, protéger et respecter ; sans aucun comportement ins ouciant à l’encontre de la nature. Avec discernement, la planète et les femmes doivent être respectées de la même façon. L’Auteur

Proche de toi, loin de moi Je te connais Hélène, parce que tu es ma mère ! J’ai retracé ton parcours jusqu’à moi Et nous y voici nantis de toi ! Pas seulement de ta prestance éphémère, Mais du premier pas que tu nous as appris. Ce pas que tu m’avais jadis appris, Ce pas qu’on avance chaque jour dans le monde Mais qui trébuche à la fin des bonnes secondes. J’aurais aimé que tu m’accompagnes toute la vie Comme au jour de mon premier cri, Jusqu’à mon premier pas près de toi ; Celui qui t’avait donné beaucoup de joie.