La société des vampires
228 pages
Français

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La société des vampires , livre ebook

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Description

Trois ans ont passé depuis les terribles événements ayant eu lieu dans la petite ville de Rochereau. Adeline, qui s’apprête à fêter ses dix-huit ans, ne supporte plus l’attitude surprotectrice de son père, qui ne se remet pas de la découverte de l’existence des vampires. Elle rêve d’une autre vie et repense avec nostalgie à ses discussions passionnantes avec Morgan Crane.


Le vampire a quitté Rochereau et erre depuis lors de ville en ville. Jusqu’au jour où une vieille connaissance reprend contact avec lui pour lui faire une proposition difficile à refuser.


Alors qu’Adeline fait la rencontre d’un jeune homme mystérieux qui semble tout aussi intéressé qu’elle par le surnaturel, une menace invisible plane sur toute la famille Deville.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 10
EAN13 9782373420999
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Immortel
TOME 2 : LA SOCIETE DES VAMPIRES
Annabelle Blangier
Éditions du Petit Caveau - Collection Sang Neuf
Avertissement

Salutations sanguinaires à tous ! Je suis Van Crypting, la mascotte des éditions du Petit Caveau. Je tenais à vous informer que ce fichier est sans DRM, parce que je préfère mon cercueil sans chaînes, et que je ne suis pas contre les intrusions nocturnes si elles sont sexy et nues. Dans le cas contraire, vous aurez affaire à moi.
Si vous rencontrez un problème, et que vous ne pouvez pas le résoudre par vos propres moyens, n’hésitez pas à nous contacter par mail ou sur le forum en indiquant le modèle de votre appareil. Nous nous chargerons de trouver la solution pour vous, d'autant plus si vous êtes AB-, un cru si rare !
Ce roman est dédié à tous les lecteurs qui apprécient mes romans et qui le disent, parce que rien n’existerait sans vous.
Prologue




Mia serra brièvement son fils contre elle, puis le relâcha et s’écarta pour le regarder dans les yeux. Elle aurait bien prolongé cette étreinte, mais elle ne voulait pas que Joey ressente sa peine à le laisser ici.
— Tu vas être bien sage et obéir à Tante Susie, d’accord ?
— Oui, maman, répondit docilement le petit garçon.
Mia l’examina et ne décela chez lui aucun signe de tristesse ou de désespoir. Il ne pleurait pas et semblait avoir compris que le départ de sa mère était une nécessité dont il fallait s’accommoder. À moins qu’il ne prévoie de profiter de la gentillesse de sa tante pour regarder des dessins animés toute la soirée, tout en se gavant de bonbons. Ce n’était pas comme lorsqu’il allait à l’école : c’était le soir, il ne ressentirait son absence que deux heures, tout au plus, avant d’aller au lit. Et puis il était avec Tante Susie, pas avec la maîtresse.
Mia s’aperçut que, en cherchant à trouver des raisons pour son fils de se satisfaire de la situation, c’était surtout elle-même qu’elle tentait de rassurer. Elle se redressa et se tourna vers sa sœur. Susie avait trois ans de plus qu’elle, mais elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau : mêmes cheveux blond paille impossible à coiffer sans un bon fer à lisser, mêmes yeux gris verts et même nez un peu trop droit. Mia adorait sa sœur et lui faisait entièrement confiance pour prendre soin de Joey. Non, ce qui l’inquiétait le plus, c’était de savoir comment elle allait faire, elle , pour s’habituer à ne plus l’avoir avec elle.
— Tout va bien se passer, dit Susie comme si elle lisait dans ses pensées, on va se manger une pizza et ensuite on va regarder L’âge de glace ; qu’est-ce que tu en dis Joey ?
— Oui ! s’exclama le garçon avec enthousiasme.
Il avait déjà vu les quatre volets de L’âge de glace au moins une centaine de fois, mais ne s’en lassait pas. Mia avait découvert que, à trois ans, on ne se lassait jamais des bonnes choses.
— Je vous passerai un coup de fil pendant ma pause, d’accord ? dit Mia en faisant son possible pour ne pas paraître trop inquiète.
C’était la première fois qu’elle retravaillait depuis la naissance de Joey. Elle avait repoussé cet instant le plus longtemps possible tant elle se sentait incapable de rester loin de son fils plus d’une heure. Mais voilà, quand on était mère célibataire, il y avait un moment où on devait bien se prendre en main, si l’on voulait survivre. Ils avaient besoin d’argent, et cela devenait urgent. Mia ne voulait pas être une de ces mères qui ne peuvent offrir que le strict minimum à leur enfant.
Après avoir glané un peu de temps encore en discutant de choses et d’autres avec Susie, Mia décida qu’il était temps de prendre le taureau par les cornes et se dirigea vers la porte d’entrée. Elle déposa un baiser sur la joue de Joey.
— À très bientôt, chéri. Je viendrai te border dans ton lit en rentrant.
Joey hocha la tête. Elle lui trouva l’air un peu tendu, mais il resta auprès de Susie lorsque Mia ouvrit la porte. Il connaissait bien la maison de sa tante, c’était un environnement familier, et cela devait le rassurer.
Après avoir refermé la porte et traversé la petite cour, Mia se retourna et trouva son fils derrière la fenêtre du salon, en compagnie de Susie. Sa sœur lui fit un petit signe de la main, imitée par Joey. Il souriait, et cela réchauffa le cœur de Mia. Elle leur rendit leur salut puis se détourna et commença à remonter la rue. Elle s’était trouvé un emploi de serveuse à mi-temps dans une petite brasserie, non loin de là où vivait Susie. Les horaires n’étaient pas faciles – elle devait travailler le soir entre 19 heures et 22 heures au moins, et le dimanche tout l’après-midi – mais pour quelqu’un qui n’avait pas de voiture, l’emplacement était vraiment idéal et elle n’avait pas pu laisser passer l’occasion.
Une fois sortie de la rue où vivait Susie, Mia accéléra le pas et resserra les pans de son manteau. Le mois de mars avait beau approcher, il faisait encore aussi froid qu’en janvier, ou en tout cas c’était l’impression qu’elle avait. Du givre recouvrait encore les pelouses tous les matins et Mia voyait de la buée s’échapper de ses lèvres. Alors qu’elle passait devant une ruelle, un vent froid la saisit. Elle remonta le col de son blouson en se reprochant de ne pas avoir mis d’écharpe. Il fallait dire qu’elle avait d’autres choses à penser que la météo, entre le stress combiné d’aller à sa première journée de travail en laissant Joey derrière elle et les préparatifs de tout ce dont son fils aurait besoin chez sa tante. J’aurais dû lui mettre une deuxième couverture, pour la nuit, il ne fait jamais très chaud, chez Susie… Elle n’était plus qu’à quelques minutes de la brasserie ; au loin, elle pouvait apercevoir son enseigne au néon qui brillait. Le temple de la soif. Un peu pompeux, pour un si petit établissement.
La rue qu’elle parcourait n’était pas éclairée, il y avait bien des lampadaires, mais soit les ampoules étaient toutes grillées, soit il y avait eu un court-circuit quelque part. Mia serra les bras autour de sa poitrine et accéléra encore un peu le pas. Elle n’aimait pas le noir, elle n’avait jamais aimé ça. Lorsqu’elle était couchée bien au chaud dans son lit, cela passait encore, mais quand elle parcourait une rue déserte, toute seule et après le coucher du soleil, ce n’était pas loin de lui foutre les jetons, comme disait Joey.
Alors qu’elle passait devant une autre ruelle, plus sombre encore que la rue dans laquelle elle se trouvait, un bruit soudain se fit entendre. Elle sursauta tout en se tournant dans la direction du son. Cela ressemblait à un bruit de chute. Quelque chose de lourd, dont on entend le souffle dans l’air. Elle scruta la ruelle, mais ne vit rien. Pour une raison difficile à expliquer, son cœur s’était mis à battre plus fort dans sa poitrine. Juste un chat , se rassura-t-elle, un chat qui saute d’une poubelle ou bien d’un toit. Elle se détourna et reprit sa route, plus pressée que jamais d’arriver à destination. Mais, alors qu’elle esquissait un pas pour s’écarter de la ruelle, une main se posa sur son épaule.
Elle en fut si saisie que, sur le moment, elle fut incapable d’émettre le moindre son. Après avoir battu trop fort, son cœur semblait soudain ne plus battre plus du tout. Elle se sentit tirée en arrière et, d’un seul coup, le sang se remit à circuler dans ses veines. Elle prit une grande inspiration, prête à hurler aussi fort qu’elle le pouvait, mais à cet instant une autre main apparut et se plaqua contre sa bouche. Elle ne put qu’émettre un gémissement étouffé alors que son assaillant l’entraînait dans la ruelle. Mia fit alors la seule chose qui restait à faire : elle se débattit. Elle donna des coups de pied, des coups de poing, elle tenta de griffer l’homme derrière elle, mais rien de tout cela ne sembla avoir le moindre effet sur lui. Il la tenait désormais par la taille ; d’un seul bras et, visiblement, sans effort, il la souleva du sol pour l’entraîner plus loin dans la ruelle. Là où personne n’aurait aucune chance de les voir. Mia tenta à nouveau de hurler, plus tant pour appeler à l’aide – personne ne l’entendrait tant que cet homme aurait sa main contre sa bouche – que dans l’espoir d’inspirer un peu de pitié à son agresseur. Elle pensa à Joey et à la promesse qu’elle lui avait faite de le border dans son lit ce soir. Ses cris se transformèrent en sanglots. Son attaqu

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