Le Dernier baiser
282 pages
Français

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Le Dernier baiser , livre ebook

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Description

L’histoire qui se déroule dans ce livre est inspirée de faits réels. Elle met en scène un jeune homme, Ai, âgé de seize ans. Ce métisse indoeuropéen est étudiant au collège, et pratique de façon extrascolaire le tunning et plus particulièrement l'aérographie. Ai baigne dans cet environnement foisonnant où les péripéties, les aventures, les rencontres affectives et professionnelles sont nombreuses. Il se forge une personnalité forte dans cet univers djiboutien interraciale, qui le conduira à vivre plainement son destin. Malheureusement, un accident arrivera et Ai devra faire face aux conséquences. Il sera alors confronté au handicap physique et à des sequelles psychologiques importantes...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 février 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414129324
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-12930-0

© Edilivre, 2018
Avant-propos
Nous sommes à l’été 1992, en République de Djibouti, ancienne colonie française, nommée TFAI (Territoire français des Afars et des Issas, Côte française des Somalies), située entre l’Éthiopie et la Somalie, dans la Corne de l’Afrique. L’économie est fondée sur l’import-export de produits alimentaires, de marchandises, de biens matériaux, d’équipements sanitaires, utilitaires et médicaux. La population est constituée de Djiboutiens, d’Afars, d’Issas, de Yéménites, d’Éthiopiens, de Somaliens, de Malgaches, de Français, d’Allemands, de Grecs, de Suédois, de Belges, de Suisses, d’Espagnols, d’Américains, de Turcs, d’Italiens, d’Asiatiques, Chinois, Indiens, Japonais, Coréens…
Sa situation géographique est un point stratégique de déploiement de troupes, de mouvements militaires, de forces des alliés qui protègent la capitale et les frontières d’éventuelles représailles terroristes manœuvrées par certains groupes crépusculaires, prêts à frapper n’importe où et n’importe comment. L’écosystème est riche en espèces sauvages, en déserts similaires aux espaces lunaires regorgeant de pierres non exploitées à part les géodes (pierres volcaniques), l’onyx, les fleurs de sel, dont foisonnent les gisements du lac Assal sous le niveau de la mer. Djibouti est située sur la chaîne du rift comptant parmi les volcans les plus actifs, laissant apparaître des espaces asséchés de sources d’eaux chaudes et bouillonnantes à l’air libre. Parfois, l’adaptation au pays varie en fonction du climat et des saisons : l’été, il fait 60 °C et l’hiver, 24 °C de midi à seize heures. Cela peut se ressentir sur les différentes catégories de tempéraments des habitants baignant dans une atmosphère culturelle et diplomatique cosmopolite. Nous retrouvons une architecture de type colonial et haussmannien classique avec l’empreinte de personnalités de renom tels qu’Arthur Rimbaud, Joseph Kessel, Ménélik et Sheraton, entre autres.
De grands industriels commercialisent sur le territoire djiboutien des produits exportés des cinq continents.
L’histoire de cet ouvrage met en scène un collégien indo-européen, prénommé Ai, âgé de seize ans. Il s’adonne au tuning et à l’aérographie en dehors de ses heures de classe. Ai baigne dans un environnement cosmopolite. Ses aventures et fréquentations personnelles et professionnelles le conduiront à devoir faire face à un incident, où la raison se confrontera à un handicap physique imposant un certain sens de la psychologie…
Chapitre I
Nous sommes à l’été 1992, à Djibouti, en Afrique de l’Est. Un jeune homme ordinaire, âgé de seize ans, nommé Ai, eurasien d’origine française et indienne, termine ses vacances scolaires après avoir travaillé dans le garage de ses parents. Il exerçait une micro-activité d’aérographie durant ses vacances suite à un échec scolaire de troisième année du cycle secondaire. Il s’apprêtait à redémarrer une nouvelle année de troisième en espérant ne pas rencontrer de problème scolaire et affectif. Curieux, sympathique, sociable, Ai était le plus jeune parmi les Chinois, Éthiopiens, Djiboutiens, Martiniquais, Européens, Italiens et Yéménites comptant parmi ses amis. Il passait la plupart de son temps avec ses amis asiatiques, avec qui il partageait de bons moments et échangeait des connaissances…
À cet âge où tout est bon à prendre et expérimenter, Ai avait un réseau très étendu. Cet atout lui permettait de fréquenter des jeunes d’âges divers, originaires d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Arabie, en quête de découvertes et avides de s’affirmer, de coexister, parmi les multiples personnalités de cultures et générations différentes vivant sur cette terre djiboutienne, où ils avaient grandi ensemble. Chanceux ou malheureux, ils empruntaient différents chemins, avaient des carrières diverses et parfois se retrouvaient pour faire la fête. Ils constituaient un petit groupe d’amis aux connaissances culturelles variées en raison de leurs expériences, leurs relations et leurs échanges parmi différentes générations.
Le groupe était constitué de cinq personnages aux horizons distincts et origines différentes. Il y avait Ai, âgé de seize ans, l’Eurasien et Indien. Puis Bébé, âgé de dix-sept ans, le Chinois. Naïna, âgé de dix-neuf ans, le Malgache. Yonassé, âgé de dix-neuf ans, l’Éthiopien. Et enfin Nasser, âgé de dix-neuf ans, le Yéménite.
Bébé et sa famille possédaient un restaurant de spécialités asiatiques, dont la clientèle était constituée de militaires, d’éducateurs, d’enseignants, de différents corps diplomatiques, de commerciaux, de banquiers, qui venaient déguster des plats qui leur valaient une renommée locale pour leur qualité et leur sérieux. Ce n’était pas un restaurant étoilé, mais l’accueil y était chaleureux. Naïna, enfant d’enseignant, connaissait beaucoup de personnes issues de familles bourgeoises et possédait un réseau étendu constitué d’enseignants. Yonassé avait un petit bar situé à l’aéroport national de Djibouti fréquenté par une clientèle d’habitués tels que des représentants, des commerciaux, des hôtesses et stewards locaux et étrangers. Nasser possédait, avec sa famille, un atelier de réparation de motos, de voitures et animait parfois des excursions motorisées sur des circuits dans la savane djiboutienne. Étant donné qu’Ai était le plus jeune de la troupe, des attentions particulières et certains privilèges lui étaient accordés. Ses amis s’étaient rendu compte qu’il était intellectuellement précoce en mesurant la qualité de ses propos dans l’entreprise familiale de réparation automobile de ses parents. Parfois, Ai titillait ses amis en faisant référence à des citations leur rappelant la réalité de leur jeune âge et les circonstances de leurs petites vies. Un cercle d’enfants de commerçants locaux dont les lois, si elles étaient oubliées par certains, étaient rappelées par les plus jeunes.
Ils se donnèrent rendez-vous, avant la rentrée scolaire de 1992, dans leur lotissement, en dehors de leurs activités extrascolaires, pour discuter dans une ambiance joviale et conviviale. Ils découvraient des peuples aux nombreuses personnalités issues des grandes nations qui les entouraient, tel le plus vieux continent, l’Europe, dont les enfants partageraient leurs futures heures d’apprentissage culturel assis sur des chaises devant un pupitre au collège. Ils étudieraient, se confieraient, partageraient de brèves choses, des produits locaux, un état d’esprit, un humour selon leurs traditions culturelles. L’entrée tolérée dans un monde mixte, un univers cosmopolite légiféré par la communauté des droits de l’homme sous une gouvernance musulmane. Tels étaient les résidents de Djibouti qui avaient atterri là à l’issue d’un périple pour vivre en dehors de tous les conflits rencontrés dans les grandes villes : trafic de drogue, prohibition, insécurité, paranoïa d’hommes à la gâchette facile. Tous baignaient dans un univers éducatif serein et sécurisé… Les craintes que pouvaient avoir Ai et ses amis étaient liées aux rapports humains, à la tolérance de la part des aînés, des parents, des familles et des futurs cercles d’amis internationaux, à leurs carrières professionnelles, de par leur statut social sans que la considération se perde ou succombe au cours de routes traversées par les gênes raciales et l’intolérance raciste… Ces cinq garçons, ces cinq jeunes hommes, avaient une passion commune : la moto et les sports extrêmes, ainsi que la pratique d’arts martiaux. Mais, pour ces cinq jeunes hommes, l’heure était à la fréquentation des autres, afin de les comprendre, saisir le fondement de leurs relations et les raisons de leurs échanges sans arrière-pensées, mauvaises interprétations, sous-entendus et représailles injustement répandues en dehors de toute réalité. Cela les avait bien fait mûrir avant leurs futurs emménagements et responsabilités relationnelles avec autrui, du moins des hôtes qu’ils rencontraient… Ces cinq jeunes hommes étaient joviaux, sociables, cultivés, responsables, éduqués, et évoluaient dans un environnement universellement diplomatique par leurs entités culturelles en tant qu’enfants de commerçants et d’enseignants pour les plus perspicaces d’entre eux, comme Naïna, mais tous issus de bonnes et renommées familles… Naïna était informée de la venue de nouveaux expatriés sur le sol djiboutien par son ami Yonassé, qui voyait déambuler à l’aéroport les futures connaissances venant chercher leurs bagages dans le hall d’arrivée et déguster une boisson rafraîchissante à son bar. Ce qui lui permettait une première approche des familles venues séjourner… Naïna et Yonassé avaient l’ingéniosité, par l’intermédiaire de Bébé, de connaître plus amplement leurs futurs jeunes collègues en dehors des bancs de l’école. Ils pouvaient ainsi partager des instants conviviaux avec différents peuples, communautés, corps de métier, services d’ordre de différentes nationalités et échanger de manière festive des rires, manger, étudier sans distinction dans l’acceptation des différences… Enthousiasmés par la formulation de leurs projets, qui leur semblaient tenir la route, ils avaient le privilège de côtoyer différentes personnes afin de bannir tout préjugé, car bientôt, ils en informeraient Ai et Nasser qui possédaient des entreprises familiales de services, de biens et de réparation de véhicules motorisés.
Chacun d’entre eux prit son cyclomoteur et se rendit à un rendez-vous dans un petit snack-bar à l’îlot du Héron, lieu culte de rencontre entre collégiens, lycéens, étudiants européen, étrangers et locaux de la nation djiboutienne, nommée le Marxys. À quatorze heures pile, tous les cinq étai

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