Le vol d une mouette quand le vent souffle
368 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Le vol d'une mouette quand le vent souffle , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
368 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Tout commence par une amitié. Clarisse, Célia et Nelly forment un trio inséparable. Un jour, Célia trouve enfin une stabilité dans sa vie, un job qui lui plaît et lui donne envie d’évoluer. Mais depuis, elle s’éloigne peu à peu. Très vite, Clarisse s’interroge et refuse de laisser Célia prendre de la distance. Jalousie démesurée ou crainte justifiée ? Elle décide quoi qu’il en soit de mettre sa vie entre parenthèses et de mener l’enquête pour protéger son amie, quitte à tout bouleverser...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 janvier 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334058902
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-05888-9

© Edilivre, 2016
À Antoine. Ma plus belle histoire, c’est me conjuguer chaque jour à tes côtés.
À Cécilia et Kellie. L’encre qui colore mes journées.
À ma famille et mes amis. Mon inspiration, avec ses bonheurs et ses ratés.
– Prologue –
Vendredi 28 mars 2014
Il y a des histoires qu’il faut extérioriser, qu’on ne peut pas garder enfouies au fond de notre mémoire. Pour s’en libérer, on peut les coucher sur papier, les graver noir sur blanc en se confiant à un ami attentif et taciturne, « vous », qui vous laissez conter toutes ces aventures. Aujourd’hui c’est à mon tour de vous raconter une histoire. Cela fait maintenant cinq jours que les journaux ne cessent de parler des tribulations de ces derniers mois. Avec des titres plutôt accrocheurs je dois bien leur accorder. Du constat généralisé « Cabinets de conseil : nouvelles sectes modernes ? », à l’accusation personnalisée « CcK : du conseil à la manipulation ! », en passant par le jeu de mot bien trouvé « CcK Conseil, des cracks aux chocs ! » jusqu’à pousser l’extrapolation à son maximum avec des dossiers spéciaux sur les nouvelles méthodes de management, « Enquête. Quand le salarié devient un pion ». Les journalistes se délectent de ce sujet qui tourne en boucle sur toutes les chaînes et dans la presse depuis les récentes révélations. D’autant que le thème colle parfaitement aux blocages actuels de la société. Et pourtant, ils n’ont aucune idée de tous les évènements qui se cachent derrière les quelques éléments qu’ils racontent dans leurs reportages. Ils s’attardent sur la dernière péripétie, sans avoir connaissance des épisodes précédents, ceux qui ont bouleversé mon existence. Il y a des moments dans une vie où tout ce que vous avez construit peut être remis en cause. Vous êtes alors confrontés à un dilemme, tout balayer et recommencer, ou vous battre et conserver ce à quoi vous tenez. Il n’y a pas de bonne réponse, simplement une voie adaptée à chacun d’entre nous. C’est un défi que j’ai dû relever il y a peu, celui de préserver une amitié, un amour, une carrière, toute une vie. À la fin de ce récit, vous serez en mesure de juger si, selon vous, j’ai pris les bonnes décisions. Au fil des pages, vous vous forgerez une opinion sur moi, sur mes actes passés et présents. J’ai écrit ces lignes sans retenue, comme une mise à nue. Je vous laisse les découvrir.
Tout a commencé un soir de juin 2013…
Neuf mois plus tôt…
– 1 –
– Les filles, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer… Vous êtes prêtes ?
Ça y est, j’ai trouvé un job !
– C’est génial ! Tu vas faire quoi ?
– Vous avez devant vous une nouvelle consultante de chez CcK Conseil.
Célia venait de nous rejoindre Nelly et moi dans l’appartement que j’occupe avec mon compagnon depuis maintenant trois ans. Situé au 8 ème étage d’un ancien immeuble des années 60, nous avons fait de ce 3 pièces un véritable petit nid douillet. Passée la porte d’entrée, on s’engage immédiatement dans un petit couloir, passage sur les trois pièces principales de l’appartement. La cuisine, spacieuse et aérée grâce à son bar ouvert sur le double salon, un espace à vivre cosy, suivi d’un coin chambre plus intime. C’est à l’automne 2011 que nous nous sommes installés près de Daumesnil, dans le 12 ème arrondissement de Paris. Un quartier que j’adore, vivant et calme à la fois, passant des rues commerçantes animées et peuplées, à des endroits plus isolés et tranquilles.
Ce soir-là, Célia nous avait annoncé qu’elle avait trouvé un nouvel emploi, Nelly et moi étions ravies de l’apprendre. Célia est une belle femme typée méditerranéenne, de grands yeux noirs, des cheveux bruns coiffés en carré plongeant, les hanches plantureuses qu’ont souvent les hispaniques. Elle a une forte personnalité, elle est dynamique et pleine d’entrain. Elle fait partie de ces personnes passionnées, qui lorsqu’elles se lancent dans une aventure, le font sans aucune retenue. Toujours souriante et très sociable, elle n’en reste pas moins une femme émotive qui, pour se protéger, évite les relations trop intimes. Elle ne fait confiance qu’à très peu de monde mises à part Nelly et moi et elle fuit les hommes et les amours sérieux pour éviter d’en souffrir. Bâtissant ainsi sa vie personnelle au creux d’un tourbillon instable, et par voie de cause à effet, sa vie professionnelle sur le même modèle. Avec Nelly nous sommes plus mesurées. Nous avons toutes les deux trouvé l’amour et la stabilité. Nelly a rencontré Devran il y a maintenant sept ans. Dans le RER A. Drôle d’endroit pour trouver l’âme-sœur me direz-vous, et pourtant… Un dimanche, en pleine journée, Devran et Nelly se sont retrouvés assis côte-à-côte dans un des wagons. Devran avait demandé à Nelly de lui emprunter son téléphone portable, il s’était séparé du sien récemment puisqu’il allait partir quelques temps à l’étranger. Le premier contact était créé, et pendant toute la durée de son séjour, Devran a échangé de nombreux mails avec Nelly. C’est ainsi qu’ils ont appris à se connaître de façon virtuelle. Puis, ils se sont retrouvés sur Paris et ont commencé à construire leur vie à deux. Très vite ils se sont installés ensemble, dans un petit appartement de Puteaux. Ils font partie de ces couples faits l’un pour l’autre, ceux qui disposent de cette aura quand on les voit. Premier amour pour l’un comme pour l’autre, ils ont rapidement trouvé leur équilibre et l’ont toujours conservé. Entourés de leurs amis, ils se suffisent pourtant à eux-mêmes. Les parents de Nelly se sont installés dans le sud de la France, tandis que ceux de Devran vivent dans leur pays natal, en Turquie. Ils ne côtoient leur famille que quelques fois par an et tracent leur chemin côte-à-côte, sans modèle précis, au fil de leurs envies et de leurs besoins. Quant à Lucas et moi, tout a commencé il y a quatre ans, une amourette d’été qui s’est rapidement transformée en une relation sérieuse. On croit souvent que se rencontrer dans un cadre de vacances entraîne un désenchantement au retour à la réalité, ça n’a pas été le cas pour nous deux, bien au contraire. Le plus surprenant c’est qu’à cette époque j’étais décidée à faire une pause avec les hommes. Après deux relations sérieuses et quelques histoires sans lendemain, j’avais envie de me retrouver et je suis partie en vacances deux semaines avec ma famille. Notre club était situé dans le sud-est de la Turquie, à Ortakent, près de Bodrum, le Saint-Tropez turc. Mon séjour a débuté en famille, nous avions prévu de faire le tour des richesses culturelles du pays. Notre première destination fut Éphèse, l’une des plus anciennes et des plus importantes cités de l’époque hellénistique. Nous avions commencé la visite par le quartier culturel et religieux du site pour remonter vers son centre administratif. C’est ainsi que nous avons découvert tour à tour, la bibliothèque de Celsus, l’une des plus belles illustrations de l’architecture romaine, le temple d’Artémis, érigé en l’honneur de la déesse protectrice de la cité, qui fut aussi l’une des septièmes merveilles du monde, mais également l’un des plus grands théâtres de l’Antiquité, qui surplombe la cité et nous offre une vue incroyable sur l’ensemble du site. Le soleil était éclatant ce jour-là, et la chaleur presque étouffante. Nous cherchions constamment un coin d’ombre pour nous abriter, ce qui, en plein après-midi, était difficile à trouver. Mais malgré les conditions météo, nous étions émerveillés par le lieu, qui a été incroyablement bien conservé. Et même si nous ne pouvions pas réellement visualiser la cité telle qu’elle devait être à l’époque, les vestiges nous donnaient une approximation de la grandeur des monuments, et c’était impressionnant. Quelques jours plus tard nous sommes partis en croisière pour la journée. Nous avons longé les côtes turques en faisant plusieurs haltes en mer où nous en profitions pour nous rafraîchir. La journée était exceptionnelle, un vent léger soufflait sur le bateau rendant l’atmosphère bien plus légère que lors de notre visite à Éphèse. Nous avons dégusté de la truite fraîchement pêchée et cuite au grill, dans une ambiance conviviale et musicale. Ce n’est qu’à la moitié de notre séjour que Lucas est arrivé dans le club. La première fois que je l’ai vu, j’étais assise au bar de l’hôtel. Il était midi, il est arrivé près du bar, il arborait un short de bain rouge sur lequel étaient dessinées de grandes fleurs hawaïennes blanches. Je me souviens de la première impression qu’il m’a faite, il avait l’air d’un playboy et toujours en accord avec ma décision de rompre quelques temps avec les hommes, j’avais volontairement fait mine de l’ignorer. Mais il faut bien avouer qu’il ne m’avait pas laissée indifférente. Lucas est un beau brun aux yeux marron foncés, au regard vif et profond, du haut de son mètre quatre-vingt, il a un corps de nageur, taillé en V et un sourire charmeur qui m’avait tout de suite donné l’impression d’être destiné à toutes les jolies filles qu’il croisait. Il est venu m’aborder le premier soir, nous flânions dans le Club avec ma sœur cadette, Joséphine. Il était accompagné d’un ami. Ils se sont présentés, nous avons bavardé. Il connaissait bien le club et ses alentours, il y était déjà venu quelques années auparavant, il avait alors sympathisé avec la fille du patron de l’hôtel, une jeune femme charmante et humble, qui lui avait offert un séjour pour deux personnes en pension complète cet été-là. Nous avons passé toute la soirée ensemble, il m’a emmenée dans l’une des rues les plus animées de Gumbet, lieu de fête incontournable situé à quelques kilomètres de Bodrum. Un endroit étonnant, une ambiance survoltée, des m

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents