Les Augures Progressistes Africains 1958-1960
42 pages
Français

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Les Augures Progressistes Africains 1958-1960 , livre ebook

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Description

Nous, africains, sommes en train de nous attrister par nos esprits claniques et l’égoïsme de nos élites que nous avons sacralisés nous-mêmes dans la circonvolution politique de l’Afrique. Une bonne repentance pourrait-elle nous permettre le surpassement qui nous libérera de l’antipathique pour la fraternité universelle implorant l’épithème Blanc, si nous voulons vraiment la reconstruction de cette partie du globe pour ses pousses à venir ?
Je me rappellerai toujours de cette phrase de cet ancien combattant des deux guerres mondiales, Moro Kadjo, distingué dans la précise opposition progressiste à l’indépendance de Côte d’Ivoire : « c’est auprès du Blanc que l’homme noir pourra bien grandir »

Informations

Publié par
Date de parution 11 janvier 2021
Nombre de lectures 39
EAN13 9782312079271
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Augures Progressistes Africains 1958-1960
Moro Asman
Les Augures Progressistes Africains 1958-1960
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2021
ISBN : 978-2-312-07927-1
Préface
Tel un torrent qui dévale les montagnes, l’Afrique a connu beaucoup de soubresauts dans son évolution. En effet la colonisation a été émaillée de moult péripéties. Aussi la période avant les indépendances dans nombre de pays africains a enregistré des mouvements de protestations diverses. L’expérience de la Côte d’Ivoire avec les antagonismes entre les parties en présence retient notre attention.
À ce propos, cet auteur d’esprit universaliste, comme ceux qui font parler l’écriture, sans équivoque dans une empathie et tout en effleurant l’hétérogénéité énigmatique des accointances universelles, structure la vision de ceux qui ont souhaité à l’Afrique une évolution sous l’administration des concepteurs de sa mise en États , auquel cas le Noir transposerait le pouvoir d’État en royaume et la coulerait au chaos absolu. Et c’est bien ces choses prédites comme conjecture par ce mouvement d’Africains progressistes non prises en compte qui nous font du tort.
Aujourd’hui l’Afrique est effectivement attristée par la faute de ses élites sacralisés dans sa circonvolution politique par ses citoyens eux-mêmes.
Ce livre évoque, propose et tente d’éveiller les consciences ; invite à faire le sacrement apodictique qui implore l’épithème Blanc. Voilà comment pourrons nous sauver l’Afrique en souffrance éventuellement pour dépit émoustillé. Une symbiose de pensées philosophiques, d’appel à la repentance et de suites littéraires magnifiant humoristes et musiciens pourrait-elle déterrer ces visions progressistes et désintoxiquer les naïvetés sur tout engagement international pour la paix en Afrique ? Une vraie intimité Noir-Noir et Noir-Blanc pour une vie harmonieuse sur cette partie du globe aussi est indispensable ! Face aux vécus depuis les années soixante, voilà ce que la logique et l’intègre nous demanderaient à travers cette œuvre si nous ne voulons pas une Afrique qui soit faite knockout par ses propres élites.
Alphonse Koua
Professeur de Français
au Collège Moderne de Dimbokro
Côte d’ivoire
Les temps sont passés un peu, Afrique, mon Afrique.
Le soleil s’est levé ne sachant où se coucher,
Êtreignant les cœurs dans ce sombre à azurer,
Brûlant tes beaux bâtis en briques,
Architecte de ma maison à réduire et effacer des honorifiques.
Que ce soleil transmute tes plants en guerriers typiques,
Fruit humanitaire conscient de son arbre rendu abiotique,
Éclaire ton arbre au feuillage touffu d’épiques.
Bouclier du vulnérable bélier
Qui fait ranger l’arbalète brisant son arbrier
Protège le champ des vivriers
De ces indignes féroces sangliers
Qui transforment en jungle, ton effort d’Afrique.
Que territoire du nickel neige apostolique
Soit espoir de la pousse d’Afrique casuistique
Et puissante puissance, symbole des cieux
Te sera toujours attribuée par Dieu.
Chapitre I
L’ ÉGOÏSME AFRICAIN OU L ’ ÉPÉE DE D AMOCLÈS {1}
Les séries d’évènements qui tentent de tracer la dernière histoire de l’Afrique depuis des années soixante, en particulier celle de l’Afrique subsaharienne proviennent de la belle forme de haine dressée par la haute classe poétique nègre contre la métropole, laquelle s’est ajouté l’appétit aigu de gouverner des représentants africains au gouvernement français.
Bien sûr que l’Asie venait de faire de la décolonisation une tenue à la mode, les États noirs de l’Afrique dite subsaharienne n’en méritaient pas au vécu des évènements produits depuis ces indépendances jusqu’à nos jours. Quelles sont les causes qui ont amené la classe présumée intellectuelle africaine de ces années à solliciter les indépendances alors que la colonisation était en train de fixer les bases solides d’un bon démarrage de l’Afrique pour le développement ?
Il faudra ici, prévaloir beaucoup sur cet tact, affirmation de Marie du Deffand {2} « toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire » extérioriser par la philosophie politique, nos intentionnels qui, mettant l’occident en mauvaise posture l’accule à la déroute quant à s’intervenir dans les crises politiques africaines ; Témoigner les augures des mouvements progressistes anti décolonisation de l’Afrique subsaharienne pour éveiller les consciences sur les attachements majeurs auxquels nos populations africaines se sont faites du tort à savoir : les indépendances précoces mûries des ingratitudes et couvertes en plus de parapluie de non-ingérence ; Les confiscations narcissiques de pouvoir et les intoxications de la jeunesse sur les valeurs coloniales ; les pratiques de couvades claniques et les abandons vulnérants, stigmatisant des populations rurales présentées agricoles ; la littérature africaine limitée à la valorisation de la culture noire.
Assurément une simple ambition égoïste pour gouverner en majesté, analogiquement mal abordée par ces hommes. Pour arriver à l’autonomie, il fallait avoir comme aujourd’hui encore en Afrique, des parrainés par des partisans aveugles, muscler au maximum la lutte par l’infection des esprits encore réfractaires aux idéologies de la décolonisation, lesquels esprits sont outrancièrement perméables au brio de la colonisation entendue bien adéquate au progrès d’une Afrique froidement éphèbe. il fallait alors aborder, par la multiplication des attitudes hostiles, un système de lutte genre antisémitisme que nous appelons ici système encouru ou indépendance mal sollicitée (le père ne bénit l’indépendance, légitime au fils, que par la façon dont il l’a réclamée) qui consistait à pourrir l’atmosphère autour du colonisateur par la propagation de pamphlets nègres et tracts de l’esprit de vol du bien de l’Afrique par la Métropole en colonie, alors qu’une bonne partie des Africains conscients étaient bien rangés pour le progrès qui signifiait tout simplement avancer pour le développement de l’Afrique avec le Blanc.
L’idée de l’abolition du travail forcé est venue malheureusement multiplier les côtes pour l’obtention des indépendances. Or l’abolition du travail forcé veut dire que le Blanc devait faire nos propres corvées, faire par ses moyens du bord, les routes qui relient aujourd’hui tous nos villages et villes. Il n’était pas aussi méchant en son temps, de demander aux Africains de participer aux travaux d’intérêt commun qui devaient nous tirer de l’état de civilisation sauvage à l’état moderne. Encore, une affectation départ ou initiation de l’homme noir au travail comme l’ont fait le laboureur et ses enfants dans la neuvième fable du livre cinq de Jean de La Fontaine {3} : « travaillez, prenez de la peine : c’est le fonds qui manque le moins… creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place où la main ne passe et repasse. Le père mort, les fils vous retournent le champ déci, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an il en rapporta davantage. D’argent, point de caché. Mais le père fut sage. De leur montrer avant sa mort que le travail est un trésor » .
Aujourd’hui, les routes qui joignent bien nos villes et villages que d’ailleurs nous n’arrivons pas à les faire bitumer, révèlent que la colonisation ne nous a pas fait faire des travaux forcés mais plutôt des travaux d’intérêt commun. Les colonisateurs, ces puissants hommes savants, savaient ce qui nous attendait. La construction de la vie de l’homme par l’homme lui-même.
Quelques constats des résultats de notre égoïsme faits par ce docteur en sciences politiques, Abou Athié {4} , même si celui-ci reste implausible sur ce qu’il appelle séquelles fondées « l’Afrique subsaharienne reste toujours la zone où sévissent pauvreté absolue, misère sociale, maladie endémique ( Sida , paludisme etc.). Au sortir des indépendances, beaucoup de pays africains par exemple le Ghana , le Cameroun , le Nigéria avaient le même PIB que des pays de l’Asie du Sud - Est . Au seuil de ce XXI e siècle, l’Afrique subsaharienne demeure encore le malade mondial. ».
À ce jour, c’est l’Asie qui, ayant tiré le meilleur profit de la colonisation (cet esprit de

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