Les Dix Perles magiques

Muriel D’Ambreville

Description

Une forêt enchantée peuplée de fées, de gnomes et d'un vieux sage est le théâtre du conte merveilleux imaginé par Muriel d'Ambreville. Quelques enfants sages et candides sont conviés à les y rejoindre pour vivre une expérience qui va changer leur vision du monde. Chacun d'eux reçoit en présent un simple collier de perles qui cache de bien singuliers pouvoirs. Aux cœurs purs seront révélées les paroles sacrées porteuses d'un éternel message d'amour et d'espoir. Destiné à être lu à voix haute aux plus jeunes, ce livre spirituel redonne vie aux mythiques habitants d'une nature ancestrale et magique.

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Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 06 juin 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414227211
• Langue: Français

Extrait

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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-22719-8

© Edilivre, 2018
Citations tirées du livre de Monsieur Christopher Vasey « Gnomes, elfes,… Dieux de l’Antiquité : mythe ou réalité » Éditions du Graal – novembre 2003
« Si le peuple des Gnomes, des Ondines, des Sylphes et des Esprits du feu ne nous est plus aussi perceptible que le règne animal ou le règne végétal, cela résulte seulement de la métamorphose que l’homme a subie au cours de son évolution. »
Rudolf Steiner
« Au nom de quelle raison étroitement cartésienne faudrait-il nier la présence autour de nous d’entités intermédiaires assurant le relais entre l’homme, la nature et le divin ? »
Édouard Brasey
« … Et maintenant, homme, sais-tu pourquoi tout parle ? Écoute bien ! C’est que vents, ondes, flammes, arbres, roseaux, rochers, tout vit ! Tout est plein d’âmes ! »
Victor Hugo
Il est à noter que certaines descriptions d’entités comme les salamandres, les faunes, les sylphes… etc. Ont été empruntées du livre « Le Jugement Dernier sur la terre » de Madame VON SASS paru le 15/03/1991 dans l’appel du Graal.
Personnages du conte
LES FEES : Myosotis, Sigrid, Stella
LES ELFES : Sif : reine des Elfes, Clochette : Elfe des Genets, Perline : Elfe du Muguet, Ludmilla : Elfe du crépuscule, Rosine : Elfe de l’amour et des roses
LES GNOMES : Tous serviteurs du Créateur, leur élément vital est la terre.
Gnomi, Feuillu, Chevelu, Schampi, Patamouchouk, Schtouki, Follet, Frimousse
OSTARA : Déesse du Printemps
GAIA-CYBELE : Souveraine et Protectrice de la planète
ASTARTE : Entité de la pureté
LES TROLLS ou FAUNES : Mi humain et mi animal, ils sont les protecteurs de la forêt et des troupeaux de bovins et de moutons.
LES SALAMANDRES, les ONDINES et les SYLPHES complètent ce petit peuple de la nature, ils sont tous des déesses et des dieux serviteurs du Très-Haut.
LE VIEUX SAGE : Habitant de la forêt enchantée
LE SEIGNEUR des tempêtes
LES ENFANTS :
Rose, Christine, Tom, Romain, Lila, Thibault, Léo, Sylvie, Amandine, Sébastien, Kevin, Léa, Ingrid, Pierre, Natacha, Alexia, Diane, Anaïs, Hélène, Jean, Aurélie, Anne-Lise, Solène, Lucas, Irène, Mélissa, Florian, Jonathan, Morgane, Colette, Gaétan, Line, Alice, Isabelle et Nicolas, petit garçon repenti
Thomas : l’Horticulteur.
Avant-propos
Cher Ami lecteur,
Peut-être ce récit trouvera-t-il un écho dans votre âme qui est éternellement jeune et belle… Elle qui connaît la splendeur du Paradis et en a la nostalgie inassouvie.
Les fées qui dans les contes ont bercé notre enfance existent réellement ainsi que le petit peuple de la nature qui ne sont autres que les dieux et déesses de l’antiquité connus par tous les peuples de la terre.
Ils sont tous Serviteurs du Plus-Haut qu’ils adorent d’un cœur pur.
Ils attendent que nous les êtres humains leur tendions la main, croient en eux à nouveau, comme lors du Règne de l’Âge d’Or.
Ainsi un Monde meilleur, nouveau, pourrait renaître !
Alors toutes les créatures s’uniraient pour construire, dans la paix et la joie la plus pure, un monde resplendissant à La gloire de Dieu, notre Seigneur à tous.
Les fées ont une baguette magique.
Toi, n’oublie pas, tu as un trésor « l’intuition ». Celle-ci venant de la pureté te guide.
Ceci s’avère être un livre spirituel sur les lois de la nature qui sont en fait les commandements de Dieu donnés aux enfants sous forme de perles magiques.
Ce livre initialement destiné aux petits est plutôt adressé aux grands enfants que sont les adultes qui pourront transmettre à leur progéniture le message de celui-ci en le leur lisant.
Il est un enseignement profond donné sous l’apparence de perles magiques qui forment un splendide collier. Celui-ci enseigne également sur les êtres de la nature que nous avons partiellement oubliés et ne sont connus que sous forme de mythes.
Mais qui sait… un écho lointain fera peut-être vibrer votre cœur.
En tout cas, il ne pourra pas échapper à cette candeur et fraîcheur qui caractérisent l’âme des enfants…
Mais chut ! Approchez à pas légers de la clairière enchantée…
De tout mon cœur, je vous souhaite de trouver le chemin de la vérité !
Ce livre est dédié à :
Eric mon mari,
mes enfants Séverine, Morgane, Florian et Jonathan,
ma famille
et à tous mes amis spirituels.
1
IL ETAIT UNE FOIS
… des enfants encore confiants et plein de candeur.
En effet, ils avaient gardé une certaine innocence et conservaient donc un cœur pur.
A l’orée d’un petit bosquet charmant vivaient, en paix, d’innombrables créatures de toutes sortes. Une singulière procession se dirigeait vers une clairière, parmi des arbres majestueux et variés. Ici bruissaient toutes sortes de sons entremêlés du chant mélodieux des oiseaux : fauvettes, rossignols, bouvreuils… rois de ces lieux.
C’était toute une ribambelle d’enfants rieurs : petites filles aux longues chevelures parfois attachées ou nattées, jolis tabliers sur jupes ou robes fleuries ; jeunes garçons en culottes courtes à l’air espiègle rêvant de jeux chevaleresques, de conquêtes lointaines…
Ils se poursuivaient en se taquinant gentiment. Leurs chants joyeux résonnaient dans les ramures. Ils gambadaient gaiement et faisaient nombre de pirouettes amusantes sur la mousse si douce à leurs pieds. Réjouis, ils arrivaient en cet endroit privilégié connu que d’eux seuls et jalousement gardé secret.
Quel mystère renfermait-il ?
En effet, ils avaient tous rendez-vous avec le petit peuple de la forêt. Un nombre impressionnant de gnomes, d’elfes, de sylphes… était déjà là. De même de ravissantes fées éthérées des fleurs se dirigeaient au milieu de la clairière.
Là, une grande et impressionnante pierre blanche trônait. Elle resplendissait de pureté sous l’éclat du soleil bienfaisant. Nous étions au solstice d’été le vingt et un juin qui serait donc le jour le plus long de l’année. Comme à l’accoutumée, on aurait du temps pour cette grande et importante réunion annuelle. Et cela ravissait bien des cœurs.
L’entretien s’annonçait enrichissant, voire captivant. En effet, immense est le savoir des petits et grands serviteurs de la nature !
Aujourd’hui, ils allaient révéler aux enfants confiants et sages la magnificence de leur Créateur à tous ! Et ainsi ils vivraient miracles sur miracles !
Cet endroit, au cœur de la forêt, était idéal à souhait. Personne ne le connaissait, hormis ceux qui s’y trouvaient remplis d’allégresse. Tout ici n’était que beauté et respirait une paix sacrée. L’on entendait au loin, apporté par une brise parfumée, le son clair d’une cascade qu’accompagnait de sa voix cristalline l’ondine si belle !
Tout n’était que ravissement et légèreté. Des papillons soyeux voletaient et le regard émerveillé de leurs jeunes admirateurs les suivait…
Sous l’instigation des êtres serviables de la forêt, tous les enfants, en un clin d’œil, s’assirent en cercle autour de la grande pierre blanche. Ils surent faire silence immédiatement, tellement leur respect était grand.
A l’extérieur du cercle de petits et grands animaux se joignirent à eux : écureuils agiles, renards au beau pelage roux, belettes fauves, lapins bondissants, petits faons avec leurs mères biches si farouches mais si protectrices, cerfs fiers et chevreuils légers…
Même les oiseaux gazouillèrent plus timidement. Ils observaient cet attroupement de leurs yeux ronds, brillant comme des perles d’onyx. Sous la voûte des arbres, telle une cathédrale de verdure, régnait une paix sacrée. L’on aurait dit que la nature toute entière retenait son souffle. Qu’allait-il se passer ?
Soudain, semblant sorti de nulle part, un grand gnome à l’air avenant, prit un beau livre à tranche dorée sur la lumineuse pierre blanche. Il l’ouvrit très respectueusement à la première page et le tendit à l’évanescente et délicate fée assise sur une balancelle fleurie de chèvrefeuille à l’odeur citronnée. La belle tête blonde s’inclina en remerciant tandis que ses yeux violets rayonnants se posèrent avec bienveillance et intérêt sur toute cette assemblée en attente inconsciente d’un cadeau inestimable, voir merveilleux.
– Mes très chers amis
Commença d’une voix veloutée et cristalline, Sigrid, la belle fée.
– Aujourd’hui, nous sommes tous réunis, comme à l’accoutumée, en ce premier jour de l’été, afin que vous puissiez enfin entendre parler de Celui que nous adorons tous. Maintenant nous vous jugeons assez mûrs pour élever votre savoir. Je sais ô combien vous êtes des amis dévoués aux habitants de la nature et à nous, petits et grands gardiens. Mais il est grand temps de révéler qui est au-dessus de tout cet enchantement. Car même si c’est nous qui formons et protégeons cette nature féerique, cela est uniquement possible que grâce à la volonté et à l’amour de notre incomparable Créateur à tous !
– Quelqu’un Le connaît-Il ?
– Moi !
Murmura une petite voix timide. Tous les regards se tournèrent vers une minuscule petite fille aux tresses blondes dont le visage s’empourprait sous l’émotion qui faisait battre son cœur.
– Maman, tous les soirs, après que nous ayons fini de remercier tous les petits êtres de leurs bienfaits me parle de Lui, Le Plus Haut, son Nom est Dieu. C’est Lui qui a créé mon papa et ma maman et tout ce que j’aime et tout ce qui est si beau.
– C’est vrai !
Renchérirent d’autres petites voix enthousiasmées.
– Mais, s’écria un petit garçon joufflu aux belles boucles brunes on ne peut pas Le voir ! Pourquoi ?
– Oui pourquoi ?
Reprirent en chœur ses compagnons.
Alors Sigrid se leva gracieusement de la balancelle. Sa robe diaphane toute parsemée de cristaux scintillant comme des diamants, étincelait sous les chauds rayons du soleil. Ses ailes merveilleuses de légèreté en filigrane d’argent, dép