Les Eternels
101 pages
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Les Eternels , livre ebook

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Description

Parenthèses éphémères de vie


Les Eternels. Hors du temps, la réalité se cache, s’efface. Elle plisse sous la couverture du néant. Les mots surgissent dans l’abondance du cœur.


Rêves et espoirs... Sagesse ou vérité... Les mots fleurent l’excellence du moment présent. Éternellement la palette du temps est une alliée ou un couperet. Elle offre des tons d’amour et de désespoir en camaïeu et en rouge opalescent. La nature est en feu et l’auteur ne dispose pour la peindre que de ses vers qu’il vous faut entendre au fond de votre âme comme autant d’étincelles sur la palissade des émotions.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 janvier 2019
Nombre de lectures 3
EAN13 9782368325735
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Éternels
LaSAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires deproduction participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manièreque ce soit, du contenu en général, de la portéedu contenu du texte, ni de la teneur de certains propos enparticulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ilsproduisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'unéditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité
FrancineRey-Terrin


LesÉternels
ÉTOILES
Les étoiles sevoilent
De sourires cristallins
Illuminent, scintillent
La lumière sedévoile
Dans la flamme quibrille

La longue route hésite
Serpente le long desmonts
S’éterniseen amont
Embaume l’air dutemps
Les étoilesl’habitent
Et rêvent auxfées d’antan,

Les étoiless’étiolent
Lorsque la nuits’éteint
Lorsque soleil matin
Brûle ses refletsd’or,
Quand le soleil lesviole
Les étoiles semeurent
OURAGAN DES CIEUX QUI TOMBE SUR LA VIE
Un voile se déchireen un cri éphémère
De verdure de lumière
Une ombre se glissediaphane
Au nacre de profane
La rosée enperle de fraîcheur
Libère lacandeur
Du jour qui se lève

Le masque s’étiresur l’onde plane et légère
Se plisse se ridule sedigère
Se détend et sefond en flammèches
Sur l’étangplage revêche
Du cœur alanguilocataire
Morne dépositaire
De fleur solitaire

L’astre aux cieuxprépare ses rayons d’univers
Dardant en coin pervers
Le bouton qui éclossilencieuse merveille
La rose de sage conseil
L’invite àla parade fière
Et la tête enbannière
Défie le souffledu vent

La fleur se corolle ennuance diverses
Se pare se disperse
Embaume au loinl’horizon
Odeur de trahison
Couleurs de blasphème
Scandaleux anathème
De promesses vaines

La reine belle du jourau lendemain caduque
Se dresse et tend lanuque
Sa robe enchiffonnée
Se lisse et déchaînée
Jette son dévolu
Sur l’êtredéfendu
Et se zèbred’envie.
EN MOI UNEAUTRE SE TERRE
La lumière estfragile
L’obscuritéprofonde
Géant aux piedsd’argile
Étranger àce monde

En moi une autre seterre
De face, de revers
Indicible terreur den’être que miroir
Indissociable reflet denéant ou de gloire

Ma tête sedécalque
En couleurs de ténèbres
Toute chose se défalque
En oraison funèbre

Mon sang tournebouillonne
Le cœur au borddes lèvres
Le souffle s’époumone
D’un battement defièvre

Pincement et nausée
Le lourd corps seréveille
De ses musclesatrophiés
Trop longtemps ensommeil

Trop peu sollicités,raidis
Le regard embuéde mirages
Se fixe sur la toilenoircie
Au ciel étoiléde sa cage

Force des yeux rougis
Moi et le double masqué
Aux traits de nymphevestale
Visage d’ubiquité

Fragile fresque d’opale
Bataillent sous lecrâne
A qui sera premier
A qui sera tzigane

Qui pourra s’éloigner
Et qui pourra se mordre
Mon double mon psyché
Fil tendu à setordre

Ténu comme unpéché
Janus bouche conquise
Mystère de monmalheur
Hélas mon cœurse brise
Sur l’autel dedouleur.
UZES CITÉDUCALE
Le grand caféinvite par sa terrasse pleine
Des voitures àl’arrêt encolorent la rue
Une voie passagèreaux piétons nonchalants

Une vieille femme usée,longue jupe, chignon tressé
Une boulangerie àl’arôme de froment
Des motards encasquéset en blousons cloutés
Un scooter, destrierenchaîné, attend son chevalier sur le trottoir pavé
Un charmant escogriffedrague les écolières
Distrayant les espritsvolatiles en odeurs printanières

La fontaine tariedresse sa puisatière
Des jarres vertes etvides à ses bras accrochées

La colonne Morriss’érige sur la place
Informations offertesau passant indolent

L’horodateur encongé dominical
La douceur médiévalede la cité ducale
AUTOMNE
Reflet d’or qui àl’aurore
S’envole desbranches basses
Dans le sous-bois deguerre lasse
Virevolte danse et semeurt

L’automne étendsa ramure
A la campagnesilencieuse
Qui s’endortmalicieuse
Comme un océande verdure

La feuille soudain selibère
De son carcan végétal
Plane joyeusedans l’air létal
Et se couche sur laterre

La forêt entières’endort
Et croise ses braslégers
Dans un cocon douxfeutré
Sa crinièreforme décor.
LE CREUX DE MONCŒUR

Au loin le ciel se fonden un pâle interlude
Des écharpes desoie, doux flocons en suspend
Se superposent, senoient, s’engloutissent un moment
Aiguisent ma douleur enun sombre prélude


Agile comme un félinguettant sa proie vivante
Mon cœur bat àtout rompre et crie son malheur
Vif et rouge pleurantsa compagne, sa sœur,
Mon organe saigne àflot d’une peine innocente


Le feu dévorantmes entrailles se meurt
Sournoise certitude dutemps froid de l’absence
Un désertasséché de larmes et de silences
Mes longs bras serrentle vide sur le creux de mon cœur.
MÉTAMORPHOSE
Le vieux courbaitl’échine, sous ce pesant fardeau,
Et les riches lettrés,insouciants, méprisants,
Se laissaienttransporter, comme une barque sur l’eau,
Regardant leursnombrils et non ce dos en sang !

Les larmes du pêcheursur le sable engorgé
Formaient flasquesmiroir au soleil équateur
Comme une seule gouttemiroitant l’or rouillé
Les pleurs du malheurscintillaient sans pudeur.

Le vieux courbaitl’échine, il était aux abois.
Les richesses brûlaientau doux son des sous-bois
Le fleuve de la vies’écoulait insouciant

Du savoir de ses mains,sanglantes ecchymoses.
Les livres se riaientde ce noble talent
Cascades bondissantesen noire apothéose.
PORTRAIT DEL’AUTEUR
Dans la roséedéposée
Il ouvre sa coquille
Lisse ses ailes -pétales de fine dentelle,
Étire sesélytres aux rayons qui brillent.

Enfermée dans macarapace
Je m’ouvre auxhorizons austères
Comme poète enhabit vert
J’accueille dansmes bras l’inconnu.
De ses pattes griffueset poilues
Il s’accroche àl’arbre de vie
Sur ses gardes –toujours aux aguets
Il frétille auxlumières du jour.

J’ai la force etla destinée
De l’insecte,scarabée d’or
Mon dos absorbe lescoups du sort
Et me terre quand lafronde gronde.
Je me noie dans lesflaques immondes,
Mais toujours tenace ettêtue
Mes pattes agrippentles branches
Et je tombe au fonds dupuits.

Le scarabéeouvre ses ailes
Il affronte leséléments
Comme lui j’ai lecœur qui chavire,
Les yeux aveugles,blessée aux dires,
Mes pas hésitent,s’ancrent, s’étirent.

Je résistefidèle aux serments.
Je passe invisible etnue
Dans le grand livre dutemps
Je ne suis hélasingénue
Mais je luis auxreflets du vent.
ÉTREINTE
Ton corps est une plagesous ma pluie de sourires
Et nos embruns de feudansent en volutes d’eau
Amarrée àmon cœur, tu tangues et je chavire...
Il ne reste de nous quedes gouttes de peau

Sur notre grèvegrise, nous voguons en silence
Glissant sur les galetsque sème notre amour
Nous recueillons le selde nos vagues si denses
Pour trouver notreroute dans de sables détours

Contre moi tu respiresla mer qui nous soulève
Notr

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