Les Héritiers de la lumière
104 pages
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Les Héritiers de la lumière , livre ebook

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Description

Fruit des amours d’une guérisseuse et d’un mercenaire repenti, Sirius grandit sur Mongo, sous la protection de ses grands-parents, puis de son père, depuis que sa mère est décédée. Mazon, grand prêtre lumière, est lui aussi de ceux qui veillent sur cet enfant qui appartient à la catégorie des sacrés. C’est-à-dire de ceux qui entretiennent des relations privilégiées avec la Divinité Dragonne et qui développent d’importants pouvoirs. Des dons que l’adolescent apprendra par la suite à contrôler sur une école de Drandia où il rencontrera ceux qui vivront avec lui une destinée exceptionnelle, bien au-delà des limites de leur univers connu. Et ce ne sera là que le point de départ d’une existence marquée par une force d’âme qui se perpétuera après lui... Rares sont les univers fantastiques aussi originaux que celui que met en place Sarah Senoussaoui dans ces "Héritiers de la lumière". Foudroiements, métamorphoses, transformations, liens avec le céleste, mais encore relations amoureuses inédites et passionnelles marquent ce roman qui nous décrit l’ascension du jeune Sirius, mais encore les épreuves qui attendent sa descendance. Un univers foisonnant pour une œuvre assurément à mille lieues des poncifs du genre!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 octobre 2011
Nombre de lectures 4
EAN13 9782748369359
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Héritiers de la lumière
Sarah Senoussaoui
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Les Héritiers de la lumière
 
 
 
 
 
 
 
Au fin fond d’une lointaine galaxie apparaît une gigantesque planète. Elle avait connu en des temps reculés une grande renommée, car elle avait eu le privilège d’accueillir sur son sol un enfant élu qui deviendrait plus tard le premier élu galactique qui détiendrait de grands pouvoirs lumières. Le jeune enfant était né d’une mère très pieuse et d’un père mercenaire. L’homme changerait après sa rencontre avec la mère de l’enfant. La future maman voulut taire le nom du père de son bébé, c’est pour cela qu’elle fit croire qu’il n’en avait pas. Seuls ses parents étaient au courant et ils lui apportaient toute l’aide dont elle avait besoin. Le roi dragon, mis au courant de l’état de la jeune femme, décida de la faire venir au palais pour qu’ils discutent de ce qu’elle envisageait de faire.
Le roi Gardionne reçut la jeune femme le lendemain. Sylia, quelque peu anxieuse, se demandait ce qui allait lui arriver. Le roi Gardionne était connu pour être intransigeant. Sylia pria ses protecteurs pour qu’ils soient avec elle lors de l’entrevue et elle fut soulagée de sentir leur présence. La jeune femme ne savait pas encore qu’elle allait recevoir l’aide précieuse du Prêtre lumière Mazon. Il était né sacré, c’est-à-dire qu’il avait la capacité de recevoir des oracles divins et de comprendre leurs sens. L’homme était très apprécié dans son monde et il avait reçu la demande de protection de la jeune femme et de son futur enfant de son Dieu lui-même. Mazon, se rendant compte de la grande frayeur de la jeune future maman, pensa : « Pauvre petite ». Le Prêtre lumière était le meilleur ami du roi. L’homme ne pouvait jamais lui tenir tête. Sylia se rendit donc auprès de son roi. Elle était enceinte de près de quatre mois et son ventre était déjà très rond. La jeune femme se dirigea vers l’homme et s’agenouilla à demi à cause de son état, puis demanda :
— Sa Majesté m’a fait demander ?
Le souverain se tournant vers elle dit :
— Oui, mon enfant ! Il faut que je vous parle de la situation dans laquelle vous vous trouvez. Je dois avouer que cela me pose une question d’éthique, comme vous le savez, la loi dragonne est très stricte. Il est interdit d’avoir un enfant hors mariage et de plus à ce que je sais, vous n’avez pas voulu révéler le nom de celui qui vous a couverte. Je vous le demande donc, mon enfant, révélez-moi le nom de celui qui a osé profiter de votre innocence !
Sylia ne voulut rien dire, ce qui mit de mauvaise humeur le roi dragon qui lui dit :
— Cela suffit, petite effrontée, ma patience a des limites !
La jeune femme, qui était tétanisée par la peur, commença à regarder autour d’elle pour voir si elle pouvait prendre la fuite mais il n’y avait aucune issue. Le roi, hors de lui, demandait la mise aux arrêts de la jeune femme quand soudain un sifflement de mécontentement se fit entendre. C’est là que tous ceux qui se trouvaient dans la salle du trône virent arriver leur Prêtre lumière. Mazon s’approchant de son roi et meilleur ami dit :
— Veuillez donc cesser d’ennuyer cette jeune femme dès à présent, la jeune Sylia et son futur bébé sont sous ma protection. Je ne tolérerai aucune objection de votre part. Je n’ai pas de comptes à vous rendre.
Tous crurent que la situation allait dégénérer, mais non. Le roi dit :
— Bien si c’est votre décision, je ne m’y opposerai donc pas. Je vous préviens juste qu’à la moindre incartade, je vous enlève la protection de cette jeune femme.
Mazon, le remerciant du regard, s’approcha de la jeune Sylia et la jeune femme avait l’intime conviction qu’elle pourrait toujours faire confiance à l’homme qui avait décidé de s’occuper d’elle. La jeune femme lui raconta donc son histoire. Mazon apprit que sa protégée était tombée amoureuse du redoutable Sarkon qui vendait ses services de mercenaire au plus offrant. Sylia lui fit part de son changement de façon d’être depuis qu’il l’avait rencontrée. La jeune femme était certaine qu’il ne pourrait plus jamais ôter la vie de ceux qu’il était chargé d’éliminer. Sylia apprit à son protecteur que l’homme n’était pas au courant de sa grossesse et qu’il se trouvait loin de Mongo. Mazon fit venir les parents de sa protégée.
Il apprit que ces derniers savaient toute la vérité. Ils avaient décidé de l’aider au lieu de la condamner. La grossesse de la jeune femme se poursuivit et elle était sur le point de mettre au monde son bébé. Elle ne pouvait pas savoir qu’elle ne le verrait pas grandir, car d’autres en décideraient autrement.
Sirius avait donc grandi sans l’amour de sa mère mais il n’avait rien perdu au change car ses grands-parents le couvraient d’amour et d’attention. C’est avec eux qu’il grandit et développa les mêmes pouvoirs de sa mère, ce qui causa une grande émotion à ses grands-parents. Le jeune garçon s’était découvert le don de soigner à l’âge de six ans. Il était en train de se promener avec ses grands-parents quand il perçut la souffrance d’une petite créature. Cela le bouleversa tellement qu’il se mit à pleurer à l’étonnement de ses grands-parents qui crurent qu’il s’était fait mal.
Le petit garçon, se frottant les yeux, dit :
— Elle a mal.
Les grands-parents du jeune garçon lui demandèrent :
— Mais, qui a mal, Sirius ?
Le garçonnet se concentra soudain et c’est là qu’il s’entoura d’une aube et dit d’une voix sifflante qui étonna ses grands-parents :
— Une gentille petite créature.
Et joignant la parole aux gestes, il se retrouva près du lieu où se trouvait la petite créature. L’animal, qui avait peur, voulut prendre la fuite mais le jeune garçon lui dit : « Non, reste, je ne te veux pas de mal, regarde je te tends ma main pour que tu puisses la sentir ! » et il s’exécuta. La petite créature, après avoir hésité quelques instants, se mit à sentir la paume de la main de celui qui lui faisait face.
Ne ressentant aucune animosité, elle accepta qu’il la soigne. Sirius, se tournant, demanda à ses grands-parents qui étaient restés derrière lui :
— Papou, Mamou, il me faut vos poudres soignantes !
Les deux adultes lui amenèrent celles-ci. Le jeune enfant élabora un onguent soignant sous l’air effaré de ses grands-parents. Sirius dit en leur souriant :
— C’est les anges de Maman qui m’ont appris !
Sirius soigna donc la petite créature et une heure plus tard, celle-ci était hors de danger. Pour remercier le jeune garçon, elle le mordit à l’épaule. Sirius, qui avait très mal, se mit à pleurer et dit à ses grands-parents :
— Pourquoi elle a fait cela ? J’ai très mal.
À son tour, il fut soigné par ses grands-parents et il n’eut plus mal. Sirius ne savait pas que la petite créature n’avait pas voulu lui faire du mal : elle l’avait juste marqué pour que plus tard, les siens lui rendent la pareille quand il aura besoin d’aide. Le petit garçon, fatigué, monta sur les épaules de son grand-père et tous trois rentrèrent chez eux.
Six années avaient passé et le garçonnet qu’était Sirius avait bien grandi. C’était maintenant un jeune garçon de douze ans qui aidait toujours ses grands-parents à soigner et avec l’aide du Prêtre lumière Mazon, il avait continué à développer ses pouvoirs. L’homme n’en revenait pas de toutes les capacités qui sommeillaient en lui.
Un jour que le jeune garçon s’en revenait de sa demi-journée d’apprentissage, il se retrouva nez à nez avec un géant qui faisait près de deux mètres. Le jeune garçon lui laissa le passage, puis se rendit compte que l’inconnu semblait comme figé. Le jeune garçon, son instinct de soigneur en alerte, s’approcha de lui, posa sa main sur le bras de l’inconnu et demanda :
— Monsieur, est-ce que ça va ? Auriez-vous mal quelque part ?
Sarkon, le voyant sortir un nécessaire à soins, répondit :
— Non ! petit, je n’ai mal nulle part mais dites-moi, vous êtes bien jeune pour donner des soins.
Sirius le regarda en souriant et dit :
— C’est toujours l’effet que cela fait mais je sais soigner, c’est mes grands-parents qui m’ont appris. Ce sont les Olobios, guérisseurs de leur état, peut-être les connaissez-vous ?
Sarkon lui fit signe que oui. Le jeune garçon marcha une dizaine de minutes avec lui et devant partir, lui dit :
— Je vais devoir vous laisser ici, monsieur, je ne voudrais pas que mes grands-parents se fassent du souci.
Et lui faisant au revoir de la main, il s’en alla en courant. L’homme, une fois seul, pensa : « Comme il lui ressemble… Mais, pourquoi n’ai-je pas été averti plus tôt que j’avais un fils ? » Puis, il s’en retourna chez lui et prit une grande décision. Sarkon voulait se racheter de tous ses crimes. Il savait que cela serait dur pour lui, car il était connu sur Mongo pour être la pire des créatures qui n’ait jamais existé dans son monde. Il avait beaucoup de morts sur la conscience et cela lui devenait pesant de continuer à faire le mal. Sarkon savait qu’il n’y avait qu’une seule personne qui pouvait l’aider à s’amender et à expier ses nombreux crimes. Il savait aussi qu’il serait ardu d’avoir son aide, tout de suite. Sarkon fit donc une demande de rendez-vous auprès du Prêtre lumière Mazon. Il dut attendre un mois entier avant d’avoir une réponse positive. Il se rendit au rendez-vous deux jours plus tard. Sarkon ne savait pas que c’est sous la demande de leur Dieu que Mazon avait finalement accepté de le recevoir, car sa première réaction avait été de refuser mais il avait été rappelé à l’ordre p

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