Les ombres

Méki Menidjel

Description

Elles sont multiples, faites de la même teneur, mais aux nuances réelles : plus fines, plus claires, ou tenues. Douces ou effrayantes. Réconfortantes ou intrigantes.

Ainsi sont les ombres, celles qui ont croisé le chemin de notre personnage qui les dépeint avec finesse et précision pour en donner sa lecture, à contre-courant des conventions classiques.

Une nouvelle au rythme profond et à l’œil introspectif d’un auteur qui écrit sur le monde qui l’entoure.

Sujets

• Autre

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 28 janvier 2014
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782332675699
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
Mail : [e-mail]
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-67567-5

© Edilivre, 2018
Exergue

« Aux ombres… »
L’auteur
Préambule
Je ne pouvais poursuivre mes écrits sans tenter un écrit sur celles qui ont croisés ou cheminés dans ma vie, les « ombres ».
Le personnage fictif qui sera enclin à vous accompagner au détour des ombres rencontrées, amènera sa perception, celle d’une sincérité qui, de certains écarts de mots, ne doit ni entacher, ni travestir le sens de l’écrit.
Et pour ces ombres, elles ont toutes existé et cela n’enlève rien, ni à leur beauté, ni à leurs sentiments, et encore moins à leurs desideratas.
Le paradoxe, le courage, la lâcheté sont le propre de l’homme ; il suffit de l’accepter pour les ombres.
Témoignage d’un regard égalitaire qui ne s’astreint pas du pseudo romantisme qui a fait de nos vies, à nous tous, un enfer.
L’Amour érigé en dogme absolu d’une unique pensé, d’une exclusivité sans fêlures, a fait de nos concepts une prison dorée que rien ne doit perturber.
Mais, que se passe-t-il lorsqu’une faille apparaît et que la digue érigée pour protéger les valeurs apprises cède aux flots immenses des relations et de la vie ? Le cataclysme.
Pas que celui des autres, mais le sien propre.
Comment le dépasser ? En réinventant la vie et ses valeurs dans ce qu’il y a de plus fondamentale et être en adéquation avec soi-même.
Pour le reste, l’oubli de l’existence fera son effet et plus personne ne s’en souciera.
L’oubli, un autre élément de l’esprit humain. Il n’y a ni volonté de vengeance, ni de rédemption, juste écrire ce qui est perçu, ce qui est vécu, ce qui est à dire,….
Introduction
Elles sont multiples, faites de la même teneure, mais aux nuances réelles : plus fines, plus claires, ou tenues. Douces ou effrayantes. Réconfortantes ou intrigantes. Elles sont là, présentes, parfois impalpables, parfois trop palpables. Elles sont dans le cœur et l’esprit. Elles sont audacieuses ou frileuses, présentes ou absentes, mais toujours dans la quête de notre personnage.
Les ombres ont été protectrices, salvatrices, mais aussi castratrices, mensongères et cyniques. Elles ont été douces et charmantes, mais aussi méchantes et détestables, honnêtes et dignes, mais aussi malhonnêtes et indignes. Le prisme du regard de l’ombre n’est pas l’unique vérité, ni même celui de l’homme. Mais, ouvrir sa vérité permet d’être dans la clarté de ses rapports. Les ombres ont été terribles ces dernières années, volontairement ou pas n’est plus d’actualité.
Aujourd’hui, c’est l’heure de l’exposition rétrospective de leurs attitudes. N’allons pas jusqu’à l’enfance, cela serait trop ancien ! Sommes toutes, déjà là, le conflit et le lien existait de rapports complexes, tendus et déterminants pour la suite. Restons et démarrons à ce qui touche nos rapports adultes, notre sexualité. Celle que nous percevons et recherchons dès notre adolescence et qui transcrit déjà des tendances certaines avant d’attaquer l’âge adulte et l’âge mûr.
Notre personnage
Que dire de lui ? Quelques mots…
Notre personnage n’évoque pas l’amour ici, car il ne s’agit pas de cela ! Nous parlons de « plaire » et de « séduction ». Et là, notre personnage est loin du compte !
Le propre des hommes et des femmes est de s’arrêter à ce que le corps donne à voir. Pour le reste, il ne touche qu’une minorité et ils ne sont pas légions sur terre.
D’où vient notre personnage ?
D’un lieu sans nom, communément appelé une cité, une petite banlieue. Ces lieux d’où ne semble sortir que la lie de l’humanité, sans culture, sans valeurs, sans grandeur.
Mensonge éhonté, mais si simple à admettre pour éviter la complexité de la dimension humaine. Notre personnage n’est pas un produit de ce lieu, qui n’est qu’un bref passage dans l’histoire de l’humanité. Il a baigné dans les valeurs de l’amitié, de l’amour, du respect, mais alors que s’est-il passé ?
Le temps, la dureté de la vie, l’ingratitude des êtres, le racisme, la folie l’attrait pour le pouvoir, la violence, tout ce qui dénature notre humanité à œuvré à briser ses préceptes, mais surtout le désir a été le plus fort : celui d’expériences nouvelles, de corps nouveaux, de liens nouveaux. Tout ce qui donne à l’Homme son sentiment d’être à part entière dans la masse...