Les Sept Portes de la Fabuleuse History Cité
434 pages
Français

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Les Sept Portes de la Fabuleuse History Cité , livre ebook

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Description

Quand des champs électromagnétiques inouïs et une ingéniosité sans borne poussent un amoureux de l’Histoire de sa ville, à inventer un musée de la mémoire tout à fait original, alors, la porte s’ouvre au chaos. L’ingénieur savant est aussi un être humain d’exception engagé à jouer l’apprenti sorcier. De quoi attirer immanquablement des forbans venus des antipodes et prêts à tout pour s’emparer des inventions et de leurs secrets. Une course poursuite haletante va se dérouler dans les couloirs du Temps et de la Science-fiction. Un challenge durant lequel les protagonistes vont devoir franchir, les 7 portes d’une fabuleuse cité et croiser, sinon physiquement, l’esprit de Gilles de Chin, Louis XIV, Napoléon, Saint-Ghislain et bien d’autres...

*****

Curieux de Technologies, de Sciences, de Science-fiction, de Fantastique et tout ce qui gravite autour, l’auteur nous entraîne dans un voyage palpitant au cœur d’une autre réalité. Celle empreinte de ces phénomènes physiques avérés, dont des études montrent chaque jour, une évolution vers la visibilité insoupçonnée de demain mais que l’on nomme aujourd’hui Science-fiction. Avec son comparse, l’auteur nous fait aussi la démonstration que les faits d’Histoire demeurent passionnants et sans frontière.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 février 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334003742
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-00372-8

© Edilivre, 2016
Avant-propos
L’idée de présenter un recueil de textes sur des fictions historiques inhérentes à l’Histoire de Saint-Ghislain est née avant tout dans l’esprit de mon ami Denis Coulon. Sa deuxième idée a été de m’inviter à collaborer à ce projet.
Au fur et à mesure de l’évolution du dit projet, nous avons parlé d’un autre qui serait un grand musée de la mémoire. Mais comment présenter un projet de ce type sans risquer de le faire sans originalité vu les nombreuses naissances du même genre ?
C’est ainsi que j’ai demandé à mon ami, artiste complet et amoureux de sa ville, d’inventer une cité particulière et de la dessiner. Elle serait la projection d’un musée inédit au cœur d’un ensemble architectural exceptionnel.
Quand j’ai vu le produit de son travail, j’ai ressenti une puissante attraction et l’œuvre m’a inspiré un roman de Science-fiction dans lequel j’allais injecter les fictions historiques.
Les lecteurs nous diront si cette forme dite de mise en abyme, les ont satisfaits.
L’illustration couleur de couverture et les illustrations noir et blanc sont donc réalisées par Denis Coulon. Denis a écrit les fictions historiques :
Le roi, l’abbé et le cardinal
Un rendez-vous de porcelaine.
Tous les autres textes sont de :
Léon Chevalier.
Il va de soi que, pour une bonne compréhension du roman, il vaut mieux le lire en continuité, et de revenir à votre gré sur les fictions historiques.
Léon Chevalier
Avertissement
Cette œuvre est déposée à la SCAM sous le numéro M003055/1
Ce livre d’une composition originale, appartient à la catégorie dite de « Mise en abyme ». C’est un roman de Science-fiction paré ça et là de courtes fictions historiques. Celles-ci content des faits de l’Histoire de Saint-Ghislain, ville belge du sud du Hainaut dont l’intérêt dépasse largement la frontière franco-belge.
Si des personnages et leur nom propre sont cités, c’est qu’ils participent au récit et évoluent dans la fiction historique. Mais par précaution, les noms et prénoms des personnages principaux ont été choisi arbitrairement et donc toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé, ne serait que pure coïncidence.
Les auteurs.
Dédicaces


A Alain Le Bussy,
Pour son amitié et pour tous les conseils qu’il m’a patiemment prodigués
A Henri Vernes,
Pour tout ce qu’il m’a donné
La Science-fiction est une description de la réalité ; le Fantastique est une description de l’irréel
Ray Bradbury
I
Benjamin L agarde le savait. Une intuition, un sixième sens l’inspirait. Indubitablement, quelque chose devait l’attendre à la maison et il avait hâte de rentrer. Seulement voilà, Paris restera toujours Paris. Même un vendredi 28 octobre, vers seize heures et quelques, se déplacer rapidement dans la capitale française relève de l’utopie. Démarqué de cette foule dense à effacer les trottoirs, l’homme marchait d’un pas cadencé. La main ouverte sur son bras tendu frayait un chemin comme si c’était elle qui découpait le passage à travers la marée de chalands.
Benjamin riait sous cape. Il se réjouissait de ce congé de fin de semaine, mais bien plus encore de baigner dans l’excitation de sa perception. Il songeait donc à ce qui pouvait bien l’attendre. Tout ce qui rejoignait de près ou de loin son travail et son hobby ne pouvait qu’attiser son intérêt. Lui, le philatéliste érudit manipulait des milliers de lettres au quotidien. Vous pensez si on en dépouille du courrier à la Bibliothèque Nationale de Paris ! Un travail en or, ou même une place d’orfèvre selon l’acuité. Au premier coup d’œil, Benjamin reconnaissait chaque timbre et ce, quelle que soit sa provenance, fût-elle d’un des quatre coins du monde.
Le fonctionnaire entra dans le hall de son appartement et aussitôt une risée illumina son visage affadi par la brume crépusculaire. Une enveloppe blanche s’appuyait contre une dinanderie. Cette pochette oblongue était frappée d’une oblitération sur un timbre « Prior » représentant l’effigie de l’écrivaine Marie Gevers accompagnée des chiffres 1883-1975, et des lettres : Belgique. Benjamin avait déjà deviné en reconnaissant l’écriture : c’était une missive de son père, un sexagénaire qui résidait depuis toujours à Saint-Ghislain, sa ville natale. Maintenant le fils tournait et retournait l’enveloppe devant sa femme Corinne apparue sur la pointe des pieds. Brusquement, comme on dégaine une dague pour trancher une gorge, le coupe-papier découpa le bord supérieur du pli blanc. Le spécialiste ouvrit pour en extraire une feuille manuscrite. L’expression hagarde de sa femme par dessus son épaule ne tranchait pas avec la sienne quand il commença à haute voix :
Monsieur et Madame Benjamin Lagarde,
Rue de l’Abbé Groult, 158
75015 Paris.
Chers enfants,
Depuis la disparition de Marguerite à la faveur de la fête de la Toussaint, chaque année, je ressens toujours la même tristesse. Aujourd’hui, à l’approche du traditionnel congé, la solitude me pèse énormément. Aussi, je souhaite être gratifié de votre présence durant ces quelques jours. Mon petit Nicolas me manque beaucoup et je vais l’attendre avec impatience. J’ai en effet, une merveilleuse surprise pour lui. Tu verras Nicolas, tu ne le regretteras pas !
J’espère vraiment pouvoir compter sur vous. Surtout soyez prudent sur les routes !
Papy Edouard.
Benjamin replia la feuille, se gratta la tempe et souffla :
– Ah zut ! Je ne m’attendais pas à ce que… Et puis, pourquoi une lettre au lieu d’un coup de fil ? C’est vrai ça !
– C’est si compliqué à comprendre, renvoya Corinne ? Tu es philatéliste oui ou non ? Et puis, il y a presque un an que mon cher beau-père ne nous a plus vus parce qu’il est toujours fourré dans ses créations et ses projets de… musée, je crois ?
Corinne Trintignac travaillait avec l’équipe science comme journaliste d’investigation pour la chaîne française DU9. Sa nature fouineuse et sportive en faisait une vedette dans son genre. Et dans cet exercice professionnel, les congés ou les week-ends, c’était plutôt rare…
– Tu pourrais me répondre !
Le regard vague du Parisien demeurait figé, comme givré par les volutes exhalées des eaux glacées de la Seine. Intrigué par les salmigondis parentaux, le petit garçon vint s’exprimer :
– Alors, c’est décidé, on va en week-end chez papy ?
– D’accord Nicolas, mais… sais-tu encore où se situe Saint-Ghislain ?…
Benjamin fronça les sourcils en accents circonflexes. Quelques secondes encore, et il déploya une carte de la Belgique :
– Regarde, voici Saint-Ghislain, à quelques kilomètres de la frontière sur cet axe autoroutier de Paris à Bruxelles. C’est le sud du Hainaut belge, une zone particulière nichée dans une botte verte enroulée sur la frontière franco-belge avec Saint-Ghislain dans le talon et Bavay au genou… Ah la « Civitas Bagacum » ! Bavay depuis les Celtes et les romains… Si nous en avons le temps, nous visiterons…
– Wouaaa, fit Nicolas bouche bée, génial !
– Bon, allez, ça suffit ! Préparons-nous et en route ! …
* * *
Il était environ dix-sept heures trente, quand le monospace quitta la Porte de Clichy, puis l’avenue de la Porte de la Chapelle et bientôt se fondit dans une queue de serpent métallique s’étirant jusqu’à la bretelle de l’autoroute A1. Le mauvais temps lui collait dessus sans toutefois tarauder de remords inutiles la famille L agarde .
– Bon sang, c’est bien notre veine, maugréa Benjamin !
– Arrête de gémir… et sois attentif… Je sais c’est… bonjour les bouchons !
La pluie glacée harponnait sans cesse les sols déjà détrempés comme toutes les routes luisantes de la Picardie, du Nord-Pas de Calais et de la Champagne-Ardenne. Les essuie-glaces raclaient leur pare-brise dans un rythme effréné sans parvenir à rendre à travers les eaux ruisselantes, la vue nette un seul instant. Des eaux folles déversées en pétarades sur les carrosseries métalliques, telles d’incessantes volées de javelots.
Corinne se tenait naturellement à la place du convoyeur et elle scrutait la route autant que son mari. Dans des cas de mauvaises visibilités, une seconde paire d’yeux est souvent indispensable. De son côté, le petit Nicolas se tenait coi, habitué à prendre cette attitude idoine face aux accents stressés des parents !
– Tu as pris la carte routière, hein Ben ?
Le Parisien ne répondit pas. L’anxiété l’envahissait doucement. Tandis qu’il tentait de percer le voile opaque des rideaux de cette pluie diluvienne, il se demandait pourquoi il avait cédé à cette précipitation. A force de cette mauvaise habitude de toujours se fier à son intuition, on finit par croire qu’on ne peut plus fonctionner autrement. Benjamin savait également que l’intuition était souvent synonyme de prémonition…
– Bah, songea-t-il, ne soyons pas pessimiste !
De temps à autre, il baissait la tête pour mieux distinguer entre deux coups de balai d’essuie-glace, les feux rouges du véhicule précédent. Le crépuscule avait succédé sans à coup à la faible lumière des intempéries, agissant tel le rhéostat d’un éclairage. Il devenait donc de plus en plus difficile d’apprécier les distances.
Le temps s’écoulait à sa vitesse habituelle et infrangible, à contrario de celle des automobilistes prudents. Ce qui requerrait une attention soutenue provoquant une inéluctable poussée de la tension artérielle. Benjamin n’était pas homme particulièrement bougon ou atrabilaire et pourtant, il sentait peu à peu, la fièvre de la nervosité s’installer en lui. Dans son altérité, Corinne perçut l’impatience et le dépit croître chez son mari. Elle déballa un caramel au miel et le plaça délicatement sur la langue de son petit Ben :
– Un peu de musique pour nous détendre

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