101 contes érotiques
262 pages
Français

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Description

Les aventures et péripéties de « L'Enfant Terrible », du berceau à ses voyages à travers le pays, du carnaval corsaire de Recife, à Rio à l'âge d'or, faisant exploser la sexualité. Partez à l'aventure à travers l'Europe, dévoilant son meilleur produit féminin, de Paris, de l'Angleterre à la Suède enveloppante. Le lecteur trouvera une distraction sûre avec des facettes hilarantes et des descriptions fidèles des lieux. Le retour au Brésil, de belles plages et de puissants amateurs de motos, en passant par la vie professionnelle et retraitée dans la belle Vila Velha.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 janvier 2022
Nombre de lectures 30
EAN13 9782342359190
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été édité par la Société des Écrivains
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 84 74 10 20 – Fax : 01 41 684 594
www.societedesecrivains.com
client@societedesecrivains.com

Tous droits réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-342-35918-3

© Société des Écrivains, 2022
Note de l’auteur
Cet ouvrage narre les relations usuelles entre les deux sexes, thème bien trop souvent considéré comme tabou au sein de notre société. Chances de vivre amusement et plaisir s’en trouvent alors ruinées : le temps passe, les corps rouillent, le désir s’amoindrit... Dans ce livre, hommes et femmes laissent libre cours à leurs pulsions, expriment leurs sentiments sans once d’hypocrisie. Il est probable que vous reconnaissiez quelques lieux et que certaines histoires vous semblent réelles, mais tout est fiction, ces scénarios ne sont que pur fruit du fantasme. Tel Edmond Dantès d’A. Dumas , cherchant à se venger une fois devenu riche, le personnage de L’Enfant Terrible ne cherche dans ses exploits que l’amour de la femme, au gré de péripéties osées qui pourraient parfois même lui coûter son existence, toujours avec humour. Voici des saynètes dont la taille ne risqueront pas de lasser le lecteur, dont le dénouement rapide et la variété rendront la lecture tant agréable qu’adaptée à notre perpétuelle course contre le temps. Nous voyagerons à travers le Brésil, en particulier à Rio de Janeiro dans les années bénies de la jeunesse, ainsi que dans les capitales d’autres états où prendront places ces saines histoires érotiques, comme la torride ville de Récife au célèbre carnaval dans le nord-est, ainsi qu’à Salvador de Bahia. Toutefois, le Brésil ne suffira pas à notre protagoniste qui partira à l’aventure dans une Europe fascinante, de la France qu’il chérit, à l’Angleterre traditionnelle jusqu’à la Scandinavie où il voudra presque poser le pied. Nous le verrons ensuite retourner à Rio et exercer son métier dans sa région natale, puis, finalement, prendre sa retraite.
Alors que certains préfèrent emprunter des chemins obtus, les contes suivent une perspective humaniste, offrant une vision droite et naturelle et brisant les tabous où le couple décide seul entre quatre murs de ce qu’il peut faire. Nous cherchons ici à soutenir les amours hétérosexuelles, seules capables de perpétuer l’espèce. Nous vous proposons une lecture adulte, exarcerbant les sentiments les plus secrets, inavouables pour beaucoup d’entre nous. Certains se retrouveront dans certaines aventures, d’autres s’identifieront au protagoniste et pourront même mettre en pratique ses suggestions… Puissent-ils y trouver distraction et grivoiseries, puisque le sexe occupe la plupart de nos pensées.
« Feci quod potui, faciant meliora potentes »
Poétesse… Photographies
Des pudiques dames
Aux longues jupes
Quand de leur
Lingerie enlevée
De putes s’habillaient

Amoureuses de la danse
Qui réalisaient ses fantasmes
Décrites dans des contes érotiques
Dans le regard exotique, névrotique
Des photographies nues

Dans les calices des corps
Des amants buvaient
Avec la complice jouissance d’aimer
De faire la peau frissonner
Pour de son corps rêver
Jusqu’à un nouveau jour se lever
Introduction – Première partie
Notre héros est venu au monde un mémorable vendredi : depuis sa naissance, ce fait lui a permis de mieux profiter de ses journées, le vendredi étant le jour le plus intéressant et festif de la semaine, de tous les jours sacrés. Il avait une curieuse singularité qui le différenciait des autres enfants de l’Hospital Geral, situé dans une ville paisible, isolée au beau milieu du cœur vert et jaune du Brésil (la couleur verte se rapporte à la forêt, qui a donné à cet État le nom de l’État du Mato Grosso ; la couleur jaune évoque l’or sans fin issu d’un El Dorado qui fascinait l’esprit des aventuriers ; en effet, des tonnes d’or ont été retirées des Minas do Senhor Bom Jesus de Cuyabá !). On peut ainsi dire que ce lieu était mystique, et ceci grâce à une somme heureuse de facteurs bienheureux dans ce centre de l’Amérique du Sud.
Sa façon de venir au monde a été tout sauf ordinaire : il est né avec le placenta, dans la poche des eaux, enveloppé par le liquide amniotique, sans que la capsule maternelle ait été rompue pendant l’accouchement. Il s’agit ici d’une situation très rare, dans laquelle le bébé naît protégé, dans la poche des eaux, à la température du corps humain, et encore immunisé des risques d’infection. D’après une ancienne croyance répandue entre les sages-femmes et les personnes en général, les bébés nés dans ces conditions auraient beaucoup de chance dans leur vie. Et de la vie, je ne peux pas me plaindre, puisqu’elle m’a toujours favorisé de mille et une façons.
Ainsi commence pour notre enfant sa joyeuse vie, embaumé par les karmas d’un plan mystique et cosmique. Trois mille quatre cent cinquante grammes : enfant à la taille idéale, pas excessivement grand au point de prendre beaucoup trop de place, prêt à relever les défis à venir avec un si doux et plaisant résultat.
Dans un premier temps, la lecture lui a appris quelques leçons. À l’école primaire, il a pu lire les petits carnets du fameux « écrivain » de Rio de Janeiro , Carlos Zéfiro, qui passaient de main en main dans la cour de récréation. Zéfiro était un dessinateur d’exception : pas besoin de bien savoir lire pour tout comprendre. Le premier de ces carnets que j’ai lus a fait battre mon petit tambour plus fort, et j’ai découvert, en détail, d’autres et meilleures fonctions de l’appareil génital ; je n’ai jamais oublié A Capixaba, titre que j’ai mal interprété. Ces petits carnets circulaient aussi entre les dames qui, tout comme les hommes, aiment « le petit fruit », l’appelant sous un nom très original : le catéchisme.
En fouinant sur les étagères de mon oncle, j’ai trouvé un certain classique indien, probablement écrit au iv e siècle par Vatsyayana, un étudiant célibataire, le Kamasutra , décrivant cent positions pour faire l’amour. Encore une déception ! Avec autant d’images, apprendre à lire ne se révélait pas très utile.
Enfin, une autre icône : Decameron de Giovanni Boccaccio (1313-1375), ouvrage contenant cent nouvelles, présentées en groupes de dix (deca), dans lesquelles des jeunes se réunissent dans un château aux alentours de Florence pour échanger des histoires. Il s’agit, à vrai dire, d’une référence littéraire en ce qui concerne la rupture entre la morale du Moyen Âge, qui mettait l’accent sur l’amour spirituel, et l’humanisme, qui le mettait sur le comportement naturel. Le livre est souvent comique, sans jamais s’éloigner de l’érotisme et des leçons de morale. Je me souviens du mari trahi par le serviteur qui, emporté par la jalousie, tue son maître lors d’une partie de chasse et ordonne à ce que le cœur de ce dernier soit servi à l’épouse dans un banquet ; et du poirier enchanté auquel le serviteur fou monte, tout en demandant à son maître de faire l’amour avec sa femme : quand le maître monte à son tour, les rôles s’inversent.
Dans le même genre, le maître Nélson Rodrigues avec son Anjo Pornogáfico et Viúva, Porém Honesta . Tous ces précurseurs m’ont inspiré, chacun à sa façon, selon la péculiarité de leurs écrits.
Dans la rue – Deuxième partie
On peut entendre des choses incroyables venant de la bouche naïve d’un enfant, car sa faculté imaginative peut aller au-delà de toute expectative. Je commençais tout juste à prendre contact avec la vie de la rue : sans aucun filtre, j’acceptais toutes les conversations qui circulaient. Je restais bouche bée en écoutant les fabuleuses anecdotes que les plus grands, les enfants de huit ans, nous racontaient. Des paroles, on passait aux actes ; dans ce bout de l’ancienne rue Formosa , il y avait au moins une douzaine d’enfants (garçons et filles) qui faisaient tellement de vacarme, au point de rendre jaloux un groupe de perroquets dans un goyavier ! Abade, l’ami fidèle, qui n’avait rien d’un saint et qui était le leader du groupe, car c’était le plus robuste, avait toujours de bonnes idées. Il utilisait souvent le mot « clan », ce qui nous donnait l’impression d’être plus unis et forts, et nous incitait à affronter les ennemis. Les déplacements du groupe, notamment les descentes, rappelaient un troupeau de chevaux chantant et hennissant comme dans les films que l’on regardait quand on était petits. Quelques-uns étaient assis sur des manches de balai (des chevaux imaginaires), armés de faux revolvers ou bobines de cerf-volant, car des fusillades pourraient commencer à n’importe quel moment : il suffisait qu’un ennemi invisible menace un des nôtres. Nous jouions en liberté, insouciants ; des voitures passaient rarement et sans aucun danger pour les piétons. Les adultes nous surveillaient aisément de la fenêtre.
Nos jeux donnaient, à ceux qui nous observaient, l’impression d’être tout simplement des plaisanteries pudiques. Mais à la nuit tombée, le cas changeait de figure. Tout était parfaitement orchestré, masqué comme le veulent les astuces de cet âge presque innocent : on jouait maintenant à cache-cache et au docteur.
C’est ainsi qu’est tombée à l’eau l’histoire de la cigogne qui apporte les bébés dans son bec. J’ai commencé à fouiner dans les livres d’anatomie de mon père, qui était médecin, ce qui m’a permis de jouer ce rôle auprès de mes camarades. Tous les gosses étaient réunis autour d’Abade, l’orateur, et beaucoup d’historiettes surgissaient de ses paroles créatives et étonnantes, propres à son âge : on disait qu’une certaine fille avait été pénétrée par ses doigts habiles, et qu’elle avait joui au point d’avoir saigné ! Le public restait surexcité en écoutant ces narrations, on se caressait « le paquet » pour montrer notre envie de faire comme notre orateur et notre naissante virilité (c’est ce qu’on croyait tous), on crachait par terre. Je suis resté ami avec Abade, et fidèle auditeur de ses incroyables péripéties sexu

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