Ah, Jeunesse ! (érotique gay)
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Ah, Jeunesse ! (érotique gay) , livre ebook

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Description

Ah, Jeunesse !

Jean-Marc Brières
Pulp de 170 000 caractères
Virgile surprend Jacques un de ses cousins en compagnie d'un ouvrier carreleur. Le soir il lui parle de ce qu'il a vu :

« — Alors, tu es toujours tenté par le carreleur ? Je sais que tu le guignes sans arrêt.

— Un gamin de 18 ans !

— Tu blagues ou quoi ?

— Non, c'est encore un apprenti.

— Il est vachement balaise pour 18 ans ! Musclé et tout ! Et il a tout ce qu'il faut là où il faut. Un vrai bonheur. »

Jacques ne partagera pas ce dernier avec lui. Déçu, Virgile veut alors rejoindre un autre de ses amis parti en pension.

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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 septembre 2013
Nombre de lectures 21
EAN13 9782363077684
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ah, Jeunesse !
de Jean-Marc Brières
Chapitre 1
Je maugrée après les parents, les adultes en général, les autres dans leur globalité. Ce soir, engueulade en famille, je me suis emparé de mon blouson et suis allé traîner dans les espaces verts, plutôt rôder autour, afin de respirer l'ambiance de la sexualité entre mâles.
Pour une première balade du genre, je ne sais comment me tenir. Aussi, mains profondément enfouies dans les poches du blouson, tête baissée, j'avance en admirant les carrés du trottoir tout en jetant, de temps à autre, un coup d'œil sur l'environnement. De rares promeneurs, tous censés de sexe masculin, qui, après m'avoir zieuté avec concupiscence, se jettent dans les fourrés comme si ma vue les effrayait au point de fuir et de se cacher. En fait, plus tard on m'apprendra que ces messieurs m'engageaient à les rejoindre sous le feuillage…
Toujours le même tintouin à la maison : fiston, tu n'as que 16 ans ! Nous sommes responsables de tes actes, etc. Je rétorque invariablement que mes 16 ans augmentent d'un quart et aujourd'hui d'une demi-année ! Qu'ils m'autorisent légalement de tremper mon biscuit dans les trous de mon choix. Pour être très précis, pensant que la franchise était la vertu reine, j'ai procédé à mon « coming out » mes quinze bougies à peine soufflées. Certes, nul n'y a vu matière à renâcler, malgré la surprise un tantinet brutale de cette annonce. Toutefois, conseil sur conseil devaient suivre ce que je pensais être une délivrance. Après les conseils, les craintes, les peurs, de me voir tomber dans quelques cloaques de stupre, seringue en prime, le tout revêtu d'une robe avec boa au cou et plume au cul ! Mes géniteurs conservent cette image de l'homo, fiers de leur savoir pioché sur les chars lors des gay pride, ou dans certains films attestant que la gay vie ne saurait se passer de shoots divers et variés. Afin de calmer leurs propres peurs, mère et père s'attachèrent à me cloîtrer alléguant que je pourrais me vautrer dans la luxure entre mecs une fois mes dix-huit bougies éteintes et pas avant.
Pourquoi cette dispute aujourd'hui ? Je ne m'en souviens plus. Une broutille, probablement, la goutte d'eau, en quelque sorte. Alors j'ai éclaté.
— J'ai le droit de choper une chtouille avec une gonzesse, le sida avec une femelle, de me faire trucider dans un bordel alors que je saute une pute, mais pas de gentiment me faire baiser par un joli mec bien comme il faut, au membre fourni et à la chair appétissante qui ne m'apporterait que du bonheur.
S'en suivit un long débat durant lequel tout le monde s'égosilla, les oreilles n'écoutèrent plus, les cœurs se refermèrent.
Je veux vivre ! Je veux faire l'amour !
Tout à ma rancœur, je rentre dans un malabar pur jus. Sa voix caverneuse gronde :
— Alors garçon, où vas-tu comme ça ?
— Je prends l'air. Je respire l'odeur de la nature.
L'autre ricane puis goguenarde :
— L'odeur des pissotières, rien que ça ! Remarque, la pisse c'est la nature, même si ce n'est pas le parfum des roses.
Merde ! Je n'ai pas remarqué où j'étais arrivé, tout à mes préoccupations du moment. Alors, comme un gniard de cinq ans à qui on refuse une sucette, je chiale tout mon saoul, m'appuyant sur les vigoureux pectoraux bien dodus de mon interpellant. Ce dernier m'honore de plusieurs tapes dans l'épaule, m'encourageant à une confession salvatrice. Va savoir pourquoi ! Je lui déballe la cause de mes chagrins. Je n'ai même pas sourcillé lorsque le susdit s'est déclaré ancien flic, soucieux de la jeunesse à la dérive, quelque dérive que ce soit. Tout en parlant, nous marchons. Je renifle, je monologue, ou l'inverse, à maintes reprises.
Coi je suis en apercevant la porte de la maison. Nous entrons. Maman renifle, elle aussi. Papa gronde, ce qui ne change guère. Le monsieur se présente, carte d'identité à l'appui. On s'assied autour de la table de la salle à manger. L'invité explique notre rencontre, puis :
— … Il serait préférable d'inscrire Virgile dans une association de jeunes homos que de le laisser passer ses colères à vaquer autour d'édicules plus ou moins suspects, ou des jardins fréquentés par une faune plus qu'interlope...
Et d'ajouter, après d'autres remarques du genre :
— … En tout état de cause, vous ne pourrez le surveiller 24 heures sur 24 ! Autant lui laisser fréquenter des endroits dont il pourra tirer bénéfice…
Mon père sans cesse de marmonner dans son absence de moustaches :
— Si tu allais avec des filles, ça irait ! Rien à risquer de ce côté-là. On te laisserait galvauder où bon te semble. Mais entre hommes !
Le flic hausse les épaules en même temps que les sourcils : indécrottables, les bourges, semble-t-il penser. Maman se mouche. Cause perdue pour l'ex défenseur de la loi qui, avant de nous quitter, me refile une carte de visite, la sienne en l'occurrence, au cas où…
Nul besoin de continuer les échanges verbaux en famille. Depuis on évite soigneusement de comprendre l'autre, rassurés que nous sommes tous lorsque chacun garde son quant-à-soi ! Gros soupir tout en me déshabillant. Une saine observation me conforte dans ma décision : risquer de se faire bastonner par des homophobes, alors qu'on a plus de chance de se faire exploser les sens, me semble plus glorieux que de rester calfeutrer chez soi, tremblant de peur, avec pour toute consolation charnelle et sensuelle cinq doigts dans une solitude plus que tristounette.
Douche soignée. Paume empoignant mon sexe que j'estime dans la bonne moyenne, si j'en juge d'après mes copains de lycée. Système pileux blond, du haut en bas. Tétons demandeurs de titillements. Pas maigre, pas gros, normal le corps. Dentition parfaitement saine bien que mal alignée, raison pour laquelle j'évite d'ouvrir la bouche en grand. Oreilles toutes mignonnes. Nez parfait aux narines palpitantes d'excitation à l'idée qu'un jour, enfin… Menton dit provocateur. Yeux bêtement marron aux grands cils et aux sourcils excellemment
tracés. Le tout d'une hauteur de 1m79 pour 72 kg. Pas trop mal à 16 ans, six mois et 8 jours ! Eh oui ! Je compte le temps à supporter cette vie avant de pouvoir m'éclater.
*
* *
Je sais depuis l'âge de six ans ! J'ai de suite reluqué mes copains, ignorant les filles que j'estimai trop chichiteuses, toujours cancanières, molles. J'ai toujours trouvé le corps masculin plus en adéquation avec ma sensualité à peine en éveil. Bien sûr, à cet âge je ne savais rien du pourquoi concernant ce penchant. Plus tard, alors que je commençai à éprouver certaines sensations au niveau de mon sexe, je compris ! Passées quelques empoignades énergiques aux fins de m'emmener à l'éjaculation (actes merveilleux au début), je sus qu'une bonne réciprocité me conviendrait plus encore. C'est Jacky, le premier, qui me proposa la chose. Alors que je m'astiquai benoîtement dans les toilettes, la porte s'ouvrit en grand. J'avais omis de fermer à clé ! Pas choqué par ce qu'il aperçut, Jacky entra, plaça le loquet afin que nous ne soyons pas dérangés, proposa, joyeux, l'œil grivois :
— À deux, c'est mieux, mon pote ! Ça te dit ?
Je ne répondis rien, bien trop passionné par le sexe qu'il sortit de son pantalon. C'était presque un homme. Moi, je faisais encore gamin. Lui, déjà poilu, musclé. Moi glabre, un peu grassouillet à l'époque. Voyant que je ne cessai de contempler sa virilité, il se plaqua contre moi, ses deux mains sur mes fesses, posa ses lèvres sur les miennes, mangea ma langue avec la sienne. Ébloui je fus ! Il s'écarta, sa main prit mon sexe à qui elle infligea une masturbation de première. Je l'imitai, le branlant du mieux de mon savoir. La séance dura peu, trop excité que j'étais par ce nouveau jeu. Je partis bien avant lui qui ne me fit pas trop attendre avant de se plier sous les spasmes éjaculatoires. Ultime petit bisou sur la bouche, clin d'œil, mots d'adieu :
— On recommence quand tu veux. C'est quoi ton petit nom ?
— Virgile.
— Moi, c'est Jacky.
Il sortit, sourire aux lèvres.
Nos routes se croisèrent durant cinq mois puis je ne le revis plus au lycée. Par contre, la mienne croisa pas mal de gars désireux de partager ce genre d'émotions charnelles. Je ne laissai perdre aucune occasion.
Outre cette éducation sur le tas (si j'ose m'exprimer de la sorte) je compulsai certaines revues dites cochonnes. En effet, j'appris, incidemment en fouillant un tiroir de sa chambre, qu'un cousin germain connaissait des préférences sexuelles identiques aux miennes. Après plusieurs tentatives de ma part dans l'espoir qu'il me déniaisât complètement, le cher garçon me fit comprendre qu'il n'appréciait que les hommes formés et pas les gamins de mon
espèce. Je dus me contenter de lui chiper ce genre de littérature, durant mes séjours dans sa famille, et, en catimini, d'admirer la plastique des modèles présentés. En ce temps-là, que du nu soft, mais avec de magnifiques attributs. Lors de ma dernière visite, je chouravai une dizaine de revues que je ramenai à la maison où je les planquai entre le matelas et la housse, dessous. Certains récits attirèrent mon attention qui décrivaient admirablement la meilleure façon de s'envoyer en l'air, à deux, trois voire plus.
Délibérément, j'ignorai les récits de mes copains de lycée lorsqu'ils parlaient de leurs exploits avec des filles. Parfois, un seul de mes regards suffisaient à certains pour les ramener à la réalité. Ainsi, Adam qui narrait notre séance de la veille, omettant de préciser que la partenaire n'était autre que ma personne. Pour le reste, il décrivit nos ébats, détaillant la main féminine qui le masturbait alors que ses doigts à lui s'enfournaient dans la fente féminine. Lorsque je le revis, à la récréation de l'après-midi, il me fit signe de le rejoindre à l'endroit habituel. Une fois nos sens assouvis, il proclama, péremptoire :
— Tu vois, faut vivre ce qu'on raconte aux autres. Eux parlent de filles, moi aussi. Mais c'est mon petit Virgile qui me taille le jonc !
Il joignit une caresse appuyée à ses paroles avant de m'embrasser sur la bouche. Je lui murmurai :
— Ben ça ne varie pas beaucoup, nos galipettes. Toujours debout, côte à côte. On s'embrasse, on se palpe un peu, tu me branles, je te branle, on décharge et basta !
— Tu as de l'imagination, Virgile ! Mais on peut faire autrement si tu veux.
— C'est-à-dire ?
— On peut se sucer séparément ou en 69. Je peux te la mettre ou toi me la mettre. Enfin y'a plein de manières. Mais ici, dans les chiottes, pas facile pour ce genre de culbute.
Et de me laisser en plan alors que j'envisageai de le questionner plus amplement.
Mon savoir fut complété aux grandes vacances. Mes parents partis seuls en Bulgarie me confièrent à mon cousin coquin dont les géniteurs s'en étaient également allés pour cause de farniente annuel. Je côtoyai mes 14 printemps et comptai bien parfaire ma formation. Malheureusement, le cousin ne se laissa pas attendrir, pas même par une sorte de vilain chantage que j'exerçai sur lui, le menaçant de raconter ses turpitudes à tout un chacun. Il ne céda jamais, me fit comprendre ma goujaterie, me promettant une vie infernale par la suite. La guerre cessa faute d'armes en vacheries, trop préoccupés que nous étions de nous rabibocher. Mon séjour s'écoula tranquille. À 24 ans, Jacques présentait pas mal, sans virer sur l'adonis. Lui n'était pas en congé. Il travaillait dans une propriété voisine à l'installation d'un système d'alarme des plus perfectionnés. Parfois, je l'accompagnai afin de piquer une tête dans la piscine, profitant de l'absence des propriétaires. Durant ces séances de natation, je notai la présence d'autres ouvriers, dont un carreleur aux muscles de héros, aux regards de héros, au sourire de héros. Je notai, également, l'attirance qu'il exerçait sur Jacques qui ne cessait de le provoquer par quelques jeux anodins. Deux jours avant la fin du chantier, alors que je m'ennuyai ferme à la maison, je décidai d'aller retrouver Jacques, avec l'idée d'exécuter quelques brasses dans la flotte. Arrivé sur place, ne voyant personne, je visitai la maison, nus pieds, silencieux. Mon attention fut attirée par des soupirs émanant du salon. J'entrai le plus discrètement possible, cherchant à comprendre d'où provenaient ces bruits.
J'aperçus deux corps allongés sur un tapis en fourrure, collés l'un contre l'autre, nus. Le magnifique carreleur me vit. Il me gratifia d'un clin d'œil. Je compris qu'il approuvait ma présence dans la mesure où elle ne gênerait en rien leurs ébats. Je vis que Jacques avait les yeux bandés, n'en comprenant pas encore la signification. Toutefois, cela m'enchantait. Ce fut la grande révélation. Je sus ce qu'était un 69, un bouffage de cul, une sodomie. Devant moi, deux hommes illustraient ce dont m'avait parlé, un jour, mon camarade Adam. Le carreleur menait les opérations, gobant le sexe de mon cousin, se laissant gober le sien, léchant l'entre fesses de Jacques ou présentant le sien à la langue de mon cousin, le tout entrecoupé de longs baisers et de caresses appliquées aux endroits les plus sensibles. Je voulus m'approcher, le carreleur s'y opposa par geste. Une de mes mains s'empara d'un téton, l'autre de ma verge. Trop accaparé par ses occupations avec Jacques, l'ouvrier ne prêta aucune attention à ma provocation ou fit mine de ne pas la voir. Je reluquai deux sexes que j'estimai énormes. Je fus bouche bée en voyant l'un d'eux, capoté, s'immiscer dans l'anus de l'autre qui grimaçait au tout début de la pénétration puis râlait son plaisir au fur et à mesure d'un pilonnage des plus virulents. L'un se donna à l'autre. Les rôles s'inversèrent. Jacques toujours en aveugle éjacula dans son copain qui lui rendit la pareille quelques minutes plus tard. Copain qui me fit signe de déguerpir alors qu'il retirait le bandeau. Je filai à la maison, m'affalai sur mon lit et me branlai violemment, rageur de ne pouvoir partager de telles merveilles avec ces deux êtres dont les corps avaient mis le feu à mes tripes comme à ma tête.
Lorsque Jacques rentra, sa journée achevée, je le poussai à parler de ce que j'avais vu :
— Alors, tu es toujours tenté par le carreleur ? Je sais que tu le guignes sans arrêt.
— Un gamin de 18 ans !
— Tu blagues ou quoi ?
— Non, c'est encore un apprenti.
Il est vachement balaise pour 18 ans ! Musclé, poilu et tout ! Et il a tout ce qu'il faut là où il faut. Un vrai bonheur.
— Tu n'aurais pas joué les voyeurs, par exemple, Virgile ?
— Non, pourquoi ?
— J'ai senti une présence, tout à l'heure, quand lui et moi… enfin tu comprends.
— Oui, j'étais là. Mais c'était un hasard. J'étais venu te demander la permission de nager quand j'ai entendu des soupirs. Je n'ai pas pu m'empêcher…
— Lui, il t'a vu ?
— Oui.
— Bande de petits salauds !
Et de rire tout en me faisant promettre ne plus jamais jouer les voyeurs.
De retour au lycée, je repris mes cours et mes habitudes dans les toilettes. Avec, cependant, une envie de plus en plus impérieuse de mieux partager mon corps avec celui d'un autre. Tous refusèrent d'accomplir l'acte complet : ils voulaient avoir toutes leurs aises, sous-entendu qu'un grand lit serait mieux que l'espace étriqué de w.c. souvent nauséabond. Pour ces gars, certains actes ne pouvaient se commettre que dans des lieux adaptés à leur importance. Mon pote Adam s'acoquina avec un autre plus déluré aux possibilités de logement certaines.
Je ne revis plus mon cousin, parti pour des terres lointaines avec son amoureux le carreleur !
Les copains défilèrent, soucieux de discrétion, honteux des actes accomplis en ma compagnie, sauf de rares garçons bien trop précieux à mon goût.
Avec mes parents, une fois la chose bien annoncée, tout un chacun évite le sujet. Cependant je trépigne afin de pouvoir sortir le soir, où je veux, quand je veux.
De là nos divergences.
*
* *
Vacances estivales pour encore deux semaines.
14h balade dans un square. Qui vois-je ? Jacky ! C'est bien lui qui m'a enseigné le baiser sur la bouche, langue contre langue, accompagnant une masturbation réciproque. Grand sourire aux lèvres, il s'approche, me prend dans ses bras, plaque une bise sur ma joue comme deux frères se retrouvant par hasard. Puis, posant sa main sur mon épaule, m'entraîne :
— Viens boire un godet. C'est moi qui invite. Ça alors : Virgile ! Je n'y crois pas ! Ne me dis pas que tu dragues ?
— Euh…non. Je m'emmerdais. Mais toi, pourquoi on ne t'a plus revu au lycée ?
— Parce que je suis en pension.
— Beurk ! Pas drôle pour les astiquages de joncs en compagnie.
— Tiens ! Tiens ! Tu continues donc dans cette voie.
— Bien sûr que oui ! Pourquoi, pas toi ?
— Idiot ! Si j'ai demandé à être interne, c'est justement pour être mieux servi.
— Je n'y crois pas trop, Jacky.
— Qu'est-ce que tu fais, toi, dans ton lycée ?
— Ben un gars par jour, ou presque, vite fait dans les toilettes, sous la douche. Enfin le truc habituel. C'est souvent les mêmes.
— Moi j'ai deux copains à demeure.
— Comment vous faites pour vous… ? Enfin tu vois.
— Ce ne sont pas les occasions qui manquent. Mais la plupart du temps, c'est la nuit. Luc, je vais le trouver dans sa chambre, deux fois par semaine, quand le pion n'est pas là, celui qui dort à côté de sa piaule. Marc dort dans la même chambre que moi, c'est plus facile. Les quatre autres qui sont avec...
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