Animals

Léticia Joguin-Rouxelle, J. R Xenoz, Caroline Tillman, Florie Salmon, Déborah Blanc, Melaïna, Nawel Nedeï, Faustine Teisseire M. G, Caroline L., Collectif Edl

Description

Animal

Adjectif masculin singulier

animaux

(nom masculin pluriel )

- Relatif aux êtres vivants non-végétaux et non-humains.

- Relatif aux instincts les plus primitifs.

NOM MASCULIN SINGULIER

animaux

(nom masculin pluriel )

- Nom générique pour un être vivant doué de sensibilité et de motilité.

- Être vivant ne disposant pas du langage.

- Personne très active qui agit instinctivement.

8 Histoires. 9 auteurs. Autant de déclinaisons possibles de cette définition.

Qu’ils soient fantastiques, féériques, magiques, bestiaux ou tout simplement tels que nous les connaissons, des êtres doués de sensibilité et nos confidents silencieux les plus fidèles.

Chaque année, encore trop d’animaux sont abandonnés, maltraités, laissés sur le bas-côté de la route, alors qu’ils ne demandaient qu’une seule chose : être aimé.

Un animal ne se pose pas de questions, il vous aime inconditionnellement.

Faites une bonne action. Aimez un animal.

Cette année, c’est l’association « Sara, Un nouveau départ » à qui nous avons choisi de reverser nos droits d’auteurs et nous espérons pouvoir leur donner un maximum.

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Informations

• Publié par: editions-encre-de-lune
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782493316905
• Langue: Français

Extrait

Faustine Teisseire&Caroline L.-Nawel Nedeï-Deborah Blanc-Mélaïna-Florie Salmon- Xenoz J.R- Caroline Tillman-Léticia Joguin-Rouxelle
 
 
 
Animals
 
 
 
 
 
© 2022. © Faustine Teisseire & Caroline L.-Nawel Nedeï-Deborah Blanc-Mélaïna- Florie Salmon – Xenoz J.R -Caroline Tillman-Léticia Joguin-Rouxelle , Éditions Encre de Lune. 
 
Tous droits réservés.  
 
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelques procédés que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
  
Crédit photo : © canva.com
 
ISBN Numérique : 9   782   493   316   905
Éditions Encre de Lune, 21, rue Gimbert, 35580 Guignen
Courriel : [e-mail] 
Site Internet : www.https://editionsencredelun.wixsite.com/website-1
 
Cet ouvrage est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des institutions existantes ou ayant existé serait totalement fortuite.
 
 
Inside
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Faustine Teisseire M.G & Caroline L.
Préface
 
Et si deux âmes sœurs étaient séparées, mais que l’une d’elles voulait se battre pour l’autre…
Dawn Kravitz a perdu une année de sa vie et elle souhaite rattraper le temps perdu, mais aussi sa mémoire défaillante. Dès qu’elle a croisé Lyon Stone, elle a senti ses sens s’éveiller et a, à tout prix, voulu comprendre ce qui la relie à lui.
Une force étrange qui sommeillait jusque-là en elle s’épanouit et la ramène encore et toujours vers lui.
Le passé est comme une flamme indolente, insolente et silencieuse. On ne sait jamais à quel moment elle va nous brûler vive.
Sur quels critères se base-t-on pour nous définir comme étant quelqu’un de normal   ?
Est-ce que le regard des autres a une réelle importance   ?
Que peut-on avoir dans un monde comme celui-ci   ?
***
Les ombres gravissent autour de moi, m’enfermant sous un ciel noir. Inondant mes pensées, cloisonnant la femme que j’ai été ou celle que j’aurai dû être.
J’envie les femmes fortes qui ne se laissent pas impressionner… Je jalouse celles qui ne sont tout simplement pas moi.
Les monstres sont une part d’ombre qui fait partie de moi, bien que je ne les voie pas comme ça.
Je veux vivre en touchant les flammes du bout des doigts, gravir le monde auprès de lui et graver nos noms l’un à côté de l’autre pour l’éternité.
Mais des voix s’élèvent contre ça, contre nous…
Ils sont là… Ils m’observent. Leurs ascendants sur moi sont comme des chaînes cadenassées entourant mon corps, fragilisant chaque instant de ma vie, chaque respiration, chaque battement aussi infime soit-il.
Puis le ciel, la terre, le monde gronde, ouvrant les portes à celui qui est mien, détachant mes liens et me donnant la liberté d’aller vers lui.
Lorsque ses bras m’encerclent, les voix se font plus fortes, plus furieuses, plus amères.
Mais sa chaleur m’entoure, rendant obsolètes les ombres, entérinant presque le mal qui glisse sous ma peau.
Les cendres s’élèvent vers le ciel, donnant l’impression d’être aspirées. Le vent se met à souffler, soulevant quelques linceuls oubliés par les cieux. Puis l’odeur du soufre s’immisce sous ma peau, incendiant mes veines, lapant mon être et étouffant mon dernier souffle de vie.
Je ne sens plus ses bras, je n’entends plus sa voix, mais j’entends ses rugissements à travers la brume cotonneuse qui m’enveloppe…
 
Dawn Kravitz
 
 
 
 
 
 
 
 
Prologue
 
Dawn Krawitz
 
—  Assiduité, endurance et force. Tu dois toujours penser à ta garde et ne pas te laisser distraire parce ce qui t’entoure. Apprends à anticiper et à te reprendre rapidement. Analyse ton adversaire, ses mouvements, sa respiration… Contrôle ta peur et surtout ne quitte jamais l’autre du regard. Vas-y Dawn   ! C’est ta seule chance de prouver que tu peux faire le poids   !
Je somnole en sentant l’ivresse caracoler dans ma poitrine au son de la voix familière de Riley, mon entraîneur. Je sens mon souffle s’échapper d’entre mes lèvres et un sifflement aigu vrille mes oreilles. C’est étrange, j’ai la sensation de flotter au-dessus de mon propre corps.
Je soulève les paupières en ayant l’impression qu’elles pèsent des tonnes. Ma vision est floue, puis elle devient plus claire au fur et à mesure.
— Elle se réveille   ! scande la voix de mon paternel.
J’ai envie de me boucher les oreilles et de lui rappeler encore une fois qu’il n’a pas besoin de hurler pour s’exprimer. J’ai la bouche sèche et une douleur persistante m’étreint sous la poitrine.
— Elle a l’air de souffrir   ! clame-t-il.
Il se penche au-dessus de moi. Ses yeux noisette sont emplis d’inquiétude et des cernes les entourent. Il semble avoir pris dix ans en une nuit… Ce qui est très bizarre, car ses cheveux sont désormais d’un blanc immaculé, alors que la veille, ils étaient juste parsemés de gris.
Oh   ! J’ai dû vraiment trop picoler hier et je dois en porter encore les stigmates. Ou alors je dors encore…
— Je savais que tu me reviendrais ma puce, souffle-t-il la gorge enrouée.
Je déglutis et un son aigu s’échappe de ma bouche.
Vraiment trop de vodka   ! Ou bien j’ai dû me cogner la tête quelque part.
Je regarde autour de moi et ouvre de grands yeux. Des murs blancs, une perfusion reliée à mon bras et un moniteur enregistrant les battements de mon cœur…
Je cherche de nouveau à parler, mais ma langue refuse de coopérer.
— Tout ira bien ma puce. Tu as fait le plus gros, me rassure-t-il en repoussant mes cheveux de mon front.
Un homme vêtu d’une blouse blanche, suivi d’une infirmière entre en trombe et inspecte le moniteur à côté de moi, avant de me fixer.
— Eh bien Mademoiselle Kravitz, vous êtes ce qu’on appelle une miraculée   !
Je me racle la gorge et réessaie de parler.
— Pour… pour… quoi   ?
— Vous vous souvenez de ce qu’il vous est arrivé   ? Je suis le docteur Levingston et vous êtes dans mon service.
Je réfléchis, mais rien ne me revient. Je secoue doucement la tête et cherche à me redresser, mais il m’arrête d’une main sur mon épaule.
— Il faut y aller en douceur. Vous êtes resté longtemps dans le coma. Votre corps mettra du temps à s’en remettre.
— Com… bien de temps   ?
J’ai dû mal à articuler et je dois faire un effort surhumain pour y arriver.
— Combien de temps avez-vous été dans le coma   ? Eh bien… Un an.
Mon Dieu   ! Ce n’est pas possible.
— Vous avez évité à une femme de se faire renverser par une voiture et vous avez été projeté sur plusieurs mètres avant que votre corps ne retombe sur l’asphalte. Vous êtes arrivé dans un sale état. Votre cœur s’est arrêté, avant que les urgentistes n’arrivent à le faire repartir.
Je me rappelle maintenant, une femme au manteau d’un vert foncé, le crissement des pneus, un cri… Peut-être le mien. Et puis, plus rien, juste le néant.
— Vous avez reçu un coup sur la tête et vous vous êtes entaillé à la tempe droite. Vous avez mis un certain temps à revenir parmi nous. Vous allez être un peu perdue et désorientée, mais sachez qu’on sera là pour aider à vous adapter.
Je plisse le front et jette un regard à mon père qui semble mal à l’aise.
Un an   ? J’ai passé douze mois inconsciente   ? Trois cent soixante-cinq jours de perdus   ! Dites-moi que c’est un cauchemar…
Je me rappelle que je sortais avec des amis ce soir-là, je venais de faire un match de boxe avec la Russe, Yvanna Kalikov et j’avais gagné   ! J’allais fêter la victoire avec Reva et Sam.
Soudain, une grande blonde avait traversé la rue sans vraiment regarder où elle allait et une moto avait foncé droit sur elle. Je n’avais pas réfléchi et je m’étais lancé dans sa direction et l’avais poussé sur le côté.
Puis, je crois que je n’avais pas pu retenir ma chute…
— Et la femme qui a failli se faire renverser   ? demandé-je la poitrine serrée.
— Elle va bien, elle a eu une jambe cassée, mais aujourd’hui, ce n’est qu’un mauvais souvenir pour elle et ça, grâce à vous Mademoiselle. Je suppose que vous avez beaucoup de questions, mais je vous conseille d’y aller pas à pas. Votre père sera là pour vous raconter ce que vous avez manqué. On va vous faire passer une batterie d’examens pour voir si tout va bien maintenant que vous êtes sortis du coma.
Le docteur Levingston prend ma tension et vérifie mes pupilles. Il donne des instructions à une infirmière, puis me laisse avec mon père. Il m’aide à redresser mon dossier pour que je puisse m’asseoir et s’installe près de moi. Je l’écoute d’une oreille en ayant vraiment envie de me rendormir et de me réveiller une année plus tôt…
****
Les semaines défilent et on me laisse enfin sortir… Mes amis Reva et Sam viennent me voir, mais je n’arrive pas à être vraiment présente. Il me semble que quelque chose ou bien quelqu’un me manque… J’ai la sensation que je n’ai pas perdu qu’un an de ma vie dans un lit d’hôpital…
Le jour, je pense que ce manque me dévore de l’intérieur et la nuit, je sens une chaleur m’étreindre et me réconforter… J’en parle à mon père, à mes amis… Mais ils me disent que ce sont de simples rêves. Quelquefois, je vois un énorme lion qui m’observe en train de dormir, d’autres un regard insolent et magnifique me caressant du regard. Comme je vois combien mes rêves mettent mal à l’aise mon père et mes amis, j’arrête d’en parler, mais je n’arrête pas une seconde d’y penser.
Deux mois plus tard, je fais mon entrée à l’université de Harvard où j’allais faire une rencontre inattendue, de celle que je ne pourrai jamais oublier, de celle qui me laisserait une trace indélébile et qui marquerait ma vie comme jamais…
 
Chapitre 1
 
Université de Harvard, Cambridge
Le 2 novembre 2021
Dawn Kravitz
 
C’est presque surréaliste d’entrer d