Attractive Alexia
143 pages
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Attractive Alexia , livre ebook

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Description

Alexia, dix-huit ans, entre dans le monde du travail comme on entre dans la vie.


D’amitiés en coups de cœur, de chagrins d’amour en promotion, au fil des semaines, la jeune femme se laisse séduire par cet univers aux allures de contes de fées.


Son métier est de faire rêver ; quelle responsabilité ! Mais les attractions ne sont pas celles


auxquelles elle s’attendait.




Une fois le manège lancé, impossible de l’arrêter. Pour la timide Alexia rien ne sera plus jamais comme avant.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 11
EAN13 9782374475264
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ATTRACTIVE ALEXIA Complicités Professionnelles Tome 1
Romance
Lexine VALAI
ATTRACTIVE ALEXIA Complicités Professionnelles Tome 1
Romance
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence. Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs ********
ISBN format papier 978-2-37447-527-1
ISBN numérique : 978-2-37447-526-4
Suivi Editorial : Erato Editions
© Graphisme : Erato Editions - Crédit photo : Adobe stock
© Septembre 2021 Erato–Editions -Tous droits réservés
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales
Lorsque l’on me rencontrait pour la première fois — les fois suivantes aussi d’ailleurs — dans cette monotonie de vie devenue mienne, on me trouvait assez réservée, timide. C’était vrai ! Je ne pouvais pas mentir ! En même temps, ces traits prédominants de ma personnalité se voyaient comme le nez au milieu de la gure ! Autant que mes dix-huit printemps nalement ! Dix-huit printemps de banalité. Dix-huit printemps vissés à un futur prévisible en tout point. Et jusque-là, ça m’allait très bien ! Mais le destin ne m’avait pas épargnée ! Il avait de nombreux plans pour moi ! L’enchevêtrement des événements relevait parfois de l’invraisemblable. C’était beaucoup trop gros pour s’apparenter à une suite de coïncidences. L’optique d’une vie rangée était à exclure de toutes mes planications. Même le grand dessein de l’univers tremblait face à mes péripéties irréalistes. J’attirais les palpitations de la vie comme un aimant géant ; au moins je ne m’ennuyais pas ! Je me prenais au jeu ! Une autobiographie serait trop fantastique pour calquer mon existence. Et pourtant ! Celle que je relate n’est ni fictive ni arrivée à quelqu’un d’autre. Je m’appelle Alexia Lévin. Tout ce qui va suivre tire son origine d’une modeste signature en bas d’un contrat de travail. Mon premier contrat de travail. Nous étions le 11 octobre 2007, un jour banal, non ? Nous étions le 11 octobre 2007 et rien ne présageait une histoire comme celle-là !
CHAPITRE 1
Ou comment tout à commencer
En pleine année sabbatique après l’obtention d’un baccalauréat littéraire en juin dernier, je grossissais les rangs des candidats au permis de conduire. J’avais, plus tôt, décroché mon code du premier coup. Une seule faute sur quarante questions. Meilleur score de l’examen. Fierté de mon auto-école. Et dans la foulée présentations faites avec mon moniteur, Guillaume — qui se tapait toutes ses élèves, ma meilleure amie comprise. Vingt heures de conduite m’attendaient à présent. V ingt heures payées d’avance par maman… Financement auquel je voulais participer… alors voi là pourquoi je postulais au sein d’un parc d’attractions, vitrine de la région, ouvert sept jours sur sept, douze mois par an. À cette heure-ci, je n’avais aucune idée sur la cor respondance de mon métier : employée de restauration. Je ne savais pas si j’allais être serveuse, si j’allais être en cuisine ou à la plonge. Je n’avais aucun renseignement quant à mon nouveau travail. Bien que curieuse, je ne posais aucune question. Eh oui ! cette timidité maladive ! Du genre à me retrouver avec des tickets de caisse faramineux parce que je n’avais pas su dire au vendeur que non, je n’avais pas besoin d’un couvre-volant en cuir en plus du fameux « A » acheté en vue de le plaquer bientôt sur la voiture de ma mère. Alors qui voterait pour dire que me lancer dans le monde du travail allait me transformer ? Pas moi ! Pas une seconde ! Employée de restauration dans un parc d’attractions… Le savon que j’avais pris par ma grand-mère quand j’étais revenue avec ce contrat ! Déjà qu’arrêter mes études l’avait mise dans tous ses états mais alors là… Avec des notes exemplaires et plusieurs cursus à ma portée, j’avais préféré tout laisser tomber. L’histoire d’un an. De passer le permis, me faire une petite expérience professionnelle… Après tout, ce travail pouvait être pénible, je n’allais l’eectuer que vingt-cinq heures par semaine, du lundi au vendredi. Royal. Que représentaient cinq h eures dans une journée ? Une distraction ! Une occasion de sortir de chez moi et de gagner un peu d’argent ! L’argent était en eet mon moteur. J’étais en couple avec Bertrand, dix-neuf ans, apprenti carrossier, et ce que nous voulions, c’était s’installer dans un nid douillet rapidement. Un studio équipé, pas très cher, près de mamans, THE studio, ferait l’aaire. Mais pour l’instant nous ne faisions que passer nos week-end dans les magasins d’ameublement. J’avais des idées précises, aussi aiguisées que la déco dont je rêvais pour notre mariage… si Bertrand me faisait sa demande ! Tout était prévu à la virgule près ; si ce n’est 11 octobre 2007 avait tout changé ! Mon premier jour de travail, j’appréhendais. Ma mèr e était femme de ménage dans les cantines scolaires de la ville. Toute ma vie, je l’avais vu trimer, se casser le dos. À quoi devais-je alors m’attendre ? J’allais vite le savoir puisque le bus de la gare routière arrivait ; jusque-là, je gérais bien. C’était le même bus qui se rendait au (seul) centre commercial du coin. Je connaissais donc les environs. Peut-être pas par cœur mais je parvenais au moins à descendre au terminus de la ligne, mon arrêt. Mon cœur se comprimait sous l’inconnu. Je traversais fébrile le parvis bondé du parc d’attractions. Tout était démesurément grand et bruyant. Des visiteurs impatients se mélangeaient aux employés ; enîn pour moi, il n’y avait que des visiteurs lambdas et les têtes que je suivais depuis la descente du bus. Pas le temps de jouer les touristes, j’avais peur d’arriver en retard pour mon premier jour. Imp ensable. Je prenais tellement soin d’être en avance chaque jour que mon réveil achait vingt minutes de plus exactement, tout juste de quoi me laisser traverser un imprévu — ce qui risquait de m’arriver si le type que je suivais ne travaillait pas pour mon patron ! Je préférais ne pas y penser. En réalité, l’entrée dans l’enceinte des « coulisses » ne m’en laissait pas le temps : une ville secrète dotée de son propre réseau de bus, son garage, son fast-food, son potager, ses deux terrains de foot, son cinéma, et tant d’autres ! Je me dirigeais vers l’un des plus récents bâtiments du complexe : les vestiaires, rien que ça. Je dus monter à l’étage pour trouver mon casier au milieu de la rangée « AH ». Sur trois niveaux, à perte de vue, des allées toutes identiques se déployaient devant et derrière moi. De quoi se perdre. « AH » à une dizaine de pas de l’escalier. Je m’en sortais haut la main comparée à d’autres que je ne voyais plus au lointain… Méthodiquement, face à mon locker, je reproduisais ensuite la combinaison d’ouverture de la porte. Pour ça, je regardais une autre îlle faire dans l’allée et le pense-bête froissé qui m’avait été donné le jour
de l’entretien : tourner la molette à gauche jusqu’à la graduation 21, puis à droite, 11, et encore à gauche, ٥. Bingo ! Une panoplie de mon costume se logeait le long de la paroi gravée au nom d’un précédent utilisateur : « Valou ». J’attrapais le cintre en în de vie sans me demander qui était cette personne et contemplais la dotation : une chemise blanche parfaitement repassée qu’il fallait enfouir à l’intérieur d’un pantalon marron clair, une cravate noire et accessoirement un tablier de garçon de café. La panoplie traditionnelle du bon employé devait être impeccable chaque jour, propre. Et pour ça, le sous-sol du bâtiment avait été aménagé en blanchisserie. Autant d’allées de vêtements étaient soigneusement approvisionnées par un prestataire. Larges choix de tailles, de longueurs mais aucune fantaisies de couleurs. C’était essentiel : le respect du code vestimentaire de l’entreprise, apparence soignée, badge nominatif sur le cœur. Et sourire de rigueur, le big boss perché dans ses bureaux californiens l’exigeait ! Parée de mon armure, je suivais après ça le échage qui menait à mon lieu de travail. L’entreprise était si grande qu’un tour en train-chenille se faisait pour les nouveaux ! Si j’avais su… J’aurais opté pour la visite officielle plutôt que suivre les panneaux amochés par les saisons ! Mais înalement arrivée à destination, je trouvais un vaste hangar, sans porte, ouvert sur l’extérieur, une cage grillagée en plein milieu. Ça ressemblait bien à la photo épinglée à ma brochure de bienvenue. Cliché prit le jour de l’ouverture (avril 1992) et transféré au fer à repasser sur du papier journal. «La Base», là d’où était pilotée mon équipe. J’attrapais quelqu’un qui passait par là. — Bonjour, je suis Alexia, la nouvelle. La femme à qui je m’étais adressée se présenta, Morgane, comme une des six chefs reliés directement à un certain Monsieur Delgado, le Manager du snacking et seul big boss que je verrai. — Bienvenue Alexia ! me reluqua-t-elle des pieds à la tête. Ton costume est bien propre, bien ! Bravo ! Que ça le reste à l’avenir ! — O… — Laisse-moi t’expliquer ce qu’il t’attend. Sois attentive, l’immersion va débuter ! Donc, se mit en marche cette femme au tempérament directif, ton arr ivée renforce une équipe polyvalente amenée à travailler sur tous les stands du parc. On vend des pâtisseries, des pommes d’amour, des hot-dogs… On fait aussi du pop-corn, des crêpes, des gaufres… La liste, tu la découvriras sur place. Sache que les conditions extérieures ne sont pas faciles : nos vendeurs sont exposés au vent, à la pluie, mais aussi à la chaleur en été, quand on a un été ! au froid, l’hiver et crois-moi on a un hiver ! J’espère que tu es solide. — Bien madame ! hochai-je la tête. — Sur ton point de ventes, poursuivit-elle, tu seras seule pour la journée ou en doublon si les services se chevauchent. Ce qui est rare ! Quoiqu’il en soit, quelqu’un viendra te remplacer pour que tu ailles manger ; c’est une heure, pas plus. — Je suis très ponctuelle ! mentionnai-je. — Si tu es en fermeture, continua ma supérieure sans relever mon armation, tu devras restituer ta recette aux assistants de gestion, là, dans ce bureau, pointait-elle un préfabriqué. Tu n’y as pas accès, comme la plupart de l’équipe. Toque simplement à la porte quand tu as besoin de monnaie ou de rendre ta caisse. Ils sont en sous-eectif ces derniers temps mais il y a toujours une personne présente. Tu verras ça ce soir. En attendant, passe ton badge dans la fente de la pointeuse juste là. Étape obli-ga-toire. Tu commences la journée à chaque fois de cette façon. Le soir, même rituel, tu dépointes avant de partir. Autrement, tu n’es pas payée ! C’est compris ? Allez, je t’emmène sur un stand de pop-corn, tu vas apprendre, c’est facile. Voilà, c’était déjà parti. Nous traversions le grand hangar froid, type base secrète militaire, béton brut au sol. La sortie matérialisée par des bandes de plastique façon piscine débouchait sur un couloir. Et au bout de celui-ci, une porte battante annonçait l’entrée du parc. Costume impeccable, sourire ébahi, je suivais Morgane comme une élève modèle. Le stand sur lequel j’étais parachutée se trouvait à quelques enjambées de là. C’était le plus populaire, celui qui amassait le plus d’argent et de clients. Sans s’éterniser, ma chee me laissa entre les main s expertes de Camilla, une brune à la queue de cheval interminable. Elle courait dans tous les sens mais me mit tout de suite à l’aise. Entre deux clients, ma formatrice eut l’occasion de m’envoyer une poignée de mains que je saisis au vol. — Premier jour ? — Oui ! bondis-je pour faire bonne impression. — Tu devrais te plaire ici. T’as quel âge ?
— Dix-huit ans ! — Un bébé ! croisa-t-elle les lèvres en souriant. — Et toi ? demandai-je au vu de ses traits pas vraiment plus vieux que les miens. — Vingt-deux ! C’est la moyenne ici. Sauf pour les chefs évidemment. — Oh ! donnai-je alors une quarantaine d’années à Morgane, ce qui était peu atteur. Comment je peux t’aider ? — Regarde ce que je fais… C’est pas très compliqué ! Derrière l’installation en bois, ma collègue partageait son temps entre la caisse et l’étalage du chariot. Sur celui-ci, enfermées dans une vitrine, deux casseroles suspendues par un bras robotisé servaient à la réalisation du pop-corn. Pour en faire, il susait d’apporter une dose d’huile, une louche de maïs et une louche de sucre. Par sécurité, l’accès aux marmites ne pouvait être faite que de notre côté du stand car en plus d’accueillir les clients, les encaisser, les s ervir, il fallait aussi « cuisiner ». Camilla y arr ivait parfaitement. En refermant les couvercles, la magie opérait ensuite d’elle-même : quelques minutes susaient à ce que de la vapeur éclate autour de la cocotte puis l e mécanisme faisait remonter le couvercle sous la pression : le pop-corn débordait par-delà la casserole en inox ! C’était un spectacle époustouflant. Un tour pour lequel je n’avais pas les yeux assez gros. Et les clients non plus d’ailleurs ; de l’autre côté de la vitrine, enfants et parents imitaient mon état. — Ils veulent toujours les plus chauds, m’indiqua Camilla. De là, elle abaissa le bras robotisé de la casserole et le reste du pop-corn se déversait sur l’étalage qui n’était jamais à sec. Alors que l’odeur gourmande, un peu caramélisé du maïs, resplendissait autour de nous, la belle brune servait la prochaine famille. Cette Camilla avait un sourire de petite souris, une bonne humeur communicative, laissait quelque chose à chaque client, une impression que la journée était bonne, que le service était personnalisé. Elle avait une prestance incroyable ! Un regard rieur depuis ma venue et qui, en réalité, ne la quittait jamais. Je voulais ressembler à cette fille ! Sous son approbation, je prenais l’initiative de lancer la prochaine fournée. Amusant ! Je réalisais vite que si je devais faire du pop-corn pour gagner un salaire, ce n’était pas un bien grand sacrifice. Le produire, l’empaqueter et le vendre, facile ! Mais à la în de la journée, nous devions décomposer puis nettoyer toute la machine. Déjà, il avait fallu faire comprendre aux clients que nous n’étions plus ouverts. Les lumières allumées et les pépites souÛées encore disponibles portaient à confusion. Délicat moment que celui-là ! Parce que la carriole, malgré ses roues imposantes, ne rentrait pas à la Base. — We are closed! informait ma collègue ce qui selon mes connaissances en anglais LV2 signiîait qu’on était fermé. We are closed! Sorry! Les derniers visiteurs quittaient le parc en même t emps que la nuit arrivait. Soudain, l’agitation incessante retombait. Il n’y avait plus que Camilla et moi, prêtes à en découdre avec le nettoyage règlementaire de la machine. Cours magistral sur l’hygiène suivi d’une démonstration rapide et ecace. J’écoutais bien attentive. — Une heure tout pile, constatai-je à la toute fin. — Quasiment ! À présent, on va aller rendre la caisse. Tu sais où se trouve le bureau !? J’acquiesçais joyeusement. Morgane avait évoqué ce point plus tôt dans la journée. Alors en laissant derrière moi le stand comme neuf, aussi brillant et étincelant qu’au premier jour, je suivais Camilla. Nous remontions les allées dont le calme faisait se croiser les employés en în de service. Cette atmosphère particulière me subjuguait. Je crois que je préférais cette ambiance à vrai dire, ce monde de féérie en sommeil. N’avoir le parc presque que pour moi. De retour à la Base, Camilla toquait à la porte du préfabriqué comme me l’avait dit Morgane un peu plus tôt. — Ils ne sont que deux pour toutes nos caisses, souleva Camilla. C’est une vraie usine à l’intérieur ! — Qu’est-ce qu’ils font ? m’autorisai-je à demander. — Ils comptent nos caisses. En fermeture. Sinon, en ouverture, ils les préparent, courent partout toute la journée. Les pauvres, ils n’ont quasiment pas de pause. En été, il leur arrive de ne pas manger ! Nous n’attendions pas longtemps que la porte s’ouvre et que deux personnes nous accueillent. Adlaw et Angy, les fameux assistants de gestion. L’homme aux allures d’expert-comptable de berceau m e souhaita la bienvenue. Quant à la îlle, beaucoup moins chaleureuse, elle ne m’adressa qu’un « bonsoir ». Ma réponse avait été entendue par
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