Black Wolves - Tome 4 : Judas

Stéphanie Delecroix

Description

Les Black Wolves ont un nouveau président : Judas. Redouté pour son caractère de feu, il n’hésite pas à outrepasser les règles pour protéger ceux dont il a la charge. Il se contente de la loyauté de ses membres, bannissant tout autre sentiment. Quel lourd secret peut bien cacher un homme qui semble ne rien avoir à perdre ?

Juliette poursuit ses études universitaires à contrecœur afin de ne pas décevoir ses parents. Ivre de rapidité, de courses de voitures et d’adrénaline, certains soirs, la jeune femme troc son costume d’étudiante parfaite contre celle d’un pilote de course. Mais dans un coin de son esprit, elle ne parvient pas à oublier Judas et la promesse qu’elle s’est faite de lui faire payer l’affront qu’elle a subi quelques mois auparavant. C’est au cours d’un pari qu’elle se retrouve dans le bar de ce dernier, bien décidée à lui faire passer l’envie de se moquer d’elle !

Ce tome peut être lu indépendamment des autres tomes de la série Black Wolves.

Sujets

• Romance
• Romance érotique
• BD Erotique
• Toute la romance
• Bikers
• Suspenso
• Biker
• Erotica
• Adulte
• Motards criminalisés
• Suspense
• Fiction
• Maladie
• Littérature

Informations

• Publié par: Plumes de Mimi éditions
• Date de parution: 19 septembre 2022
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782493219787
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Black Wolves
Tome 4 :
Judas
STÉPHANIE DELECROIX
 
 
Black Wolves
Tome 4 :
Judas
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
 
©2022, Stéphanie Delecroix
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 09/2022
ISBN numérique : 978-2-493219-78-7
ISBN papier : 978-2-493219-79-4       
Stéphanie delecroix
 
Auteur auto-édité de mai 2018 au 30 avril 2020, j’ai auto-publié douze titres. Puis j’ai commencé à travailler avec plusieurs maisons d’édition.
 
Maman de 5 enfants, j’écris dès que possible lorsque j’en ai le temps afin de pouvoir m’échapper du quotidien et partir à l’aventure avec mes personnages.
 
Mes romans ont tous pour point commun la romance, mais dans des univers multiples. Du fantastique au suspens, en passant par la romance contemporaine, je manie l’amour à toutes les sauces en tentant de partager un maximum de sentiments dans mes productions écrites.
 

Table des matières
Chapitre 1 - Judas
Chapitre 2 - Juliette
Chapitre 3 - Judas
Chapitre 4 - Juliette
Chapitre 5 - Juliette
Chapitre 6 - Judas
Chapitre 7 - Juliette
Chapitre 8 - Judas
Chapitre 9 - Juliette
Chapitre 10 - Judas
Chapitre 11 - Juliette
Chapitre 12 - Judas
Chapitre 13 - Juliette
Chapitre 14 - Judas
Chapitre 15 - Juliette
Chapitre 16 - Judas
Chapitre 17 - Juliette
Chapitre 18 - Judas
Chapitre 19 - Juliette
Chapitre 20 - Judas
Chapitre 21 - Juliette
Chapitre 22 - Judas
Chapitre 23 - Juliette
Chapitre 24 - Judas
Chapitre 25 - Juliette
Chapitre 26 - Judas
Chapitre 27 - Juliette
Chapitre 28 - Judas
Chapitre 29 - Juliette
Chapitre 30 - Judas
Chapitre 31 - Judas
Chapitre 32 - Juliette
Chapitre 33 - Judas
Chapitre 34 - Juliette
Chapitre 35 - Judas
Chapitre 36 - Juliette
Chapitre 37 - Judas
Chapitre 38 - Juliette
Chapitre 39 - Judas
Chapitre 40 - Juliette
Épilogue

 
 
Remerciements
 
 
Mon Dieu, que j’ai malmené mes bêtas pendant l’écriture de ce tome ! Nolwenn, Marie-Axelle, Ln, Anastasiase, Steph, Sophie, Jess, Minouche, Naddia, Tiffany, Laetitia, Isa, Zaza…pardon pour ce petit coup de frustration les filles ! Et le top du top, je suis toujours en vie ! Trêve de plaisanterie, merci à toutes pour votre implication dans la série Black Wolves. Mais ce n’est pas fini…l’aventure continue.
Merci à mes proches pour leur soutien et l’intérêt qu’ils portent à mes récits. Vous êtes de plus en plus nombreux à prendre plaisir à lire mes romans et je ne vous remercierai jamais assez pour les encouragements que vous m'envoyez.
Merci à Émilie d’accueillir ma bande de fous furieux au sein de sa maison d’édition.
Et merci à vous, lecteurs, lectrices, de suivre l’aventure de notre club de bikers plus terrible (torride) les uns que les autres. Dire qu’on avait démarré par un one shot ! Vos messages m’ont touchés, et depuis, des personnages plus intenses les uns que les autres prennent vie. Les Black Wolves me poussent à me dépasser afin de vous offrir une histoire que j’espère toujours aussi prenante de livre en livre.
 
Je vous souhaite à tous une belle lecture. À présent, tournez la page et faites connaissance avec notre Judas au caractère ardent… 
 
Prologue
 
Juliette

— Juliette ! Je te jure que si tu rates encore un cours, mon trente-huit va atterrir sur ton cul et la semelle va y rester imprimée pendant longtemps, jeune fille !
 
Énervée, je claque la porte du bar sans répondre à ma mère.
 
— Juliette !
 
J’ignore ses cris, elle me saoule ! Elle passe son temps à me menacer pour que je finisse mes études dans la finance. Le truc ennuyeux à mourir ! Bien sûr, elle n’a de cesse de me répéter que quand on est l’héritière d’une exploitation pétrolière, savoir où on met les pieds est un avantage et bla-bla-bla…
Je souffle en me dirigeant vers la seule source de quiétude pour moi. Je traverse l’immense garage de chez Noah. J’enjambe, comme d’habitude, les pièces de motos et les outils éparpillés partout. Après la vieille Polly, ça a été au tour de Benny de nous quitter il y a trois ans. Ma mère n’a eu d’autre choix que d’embaucher deux nouveaux mécanos, et le petit dernier qu’elle a déniché a réussi à m’émoustiller la culotte !
Quand j’arrive dans le coin du garage qui m’est réservé, je débâche ma merveille. Ma Dodge Charger, ma beauté ténébreuse. Equipée d’un moteur V8, elle rugit comme je l’aime, elle vibre au même diapason que moi. J’en voulais une depuis mes douze ans, âge où j’ai découvert le sublime Vin Diesel dans Fast and Furious . Je suis tombée raide dingue du bonhomme, mais encore plus de sa voiture. J’avais réussi à faire craquer Eléanore, mon arrière-grand-mère, qui se l’est procurée en un tour de main. Ma mère et mon père ont fait bloc, ils ont revendu la voiture deux jours plus tard. Je leur en ai voulu à mort et je me suis concentrée sur mes magazines de mécanique. Lorsque Eléanore nous a quittés, il y a cinq ans, elle m’a légué une Dodge Charger qui resterait au garage jusqu’à ma majorité, que j’ai obtenue l’année dernière. Bien joué, mamie ! Je fais le tour de mon bébé, caressant son aile au passage. Je suis presque sûre que je ne pourrai jamais donner autant de tendresse à un amant.
Je suis si concentrée sur ma voiture que je sursaute lorsqu’on frappe à la porte du garage. Il est très tard. Ma mère et moi sommes restées pour ranger un peu, nous n’attendons personne. Je m’arme d’une barre de fer rouillée qui traîne au sol avant d’ouvrir la porte. L’homme que je découvre derrière fait se recroqueviller mes orteils dans mes Doc Martin. Il est grand, au moins un mètre quatre-vingts. Carré, il possède un buste en V, preuve d’une musculature développée qui doit en faire baver plus d’une. Le plus saisissant, ce sont ses yeux d’un bleu très clair qui vous happent en un coup d’œil et qui contrastent énormément avec sa peau couleur café au lait. Je bénis le soleil du mois d’août encore bien haut dans le ciel et qui me laisse profiter du spectacle.
 
— J’ai besoin d’essence.
 
Sa voix me renvoie l’image de chocolat que l’on a fait fondre et qui coule sur les doigts. On ne peut s’empêcher de le lécher, trop savoureux pour être gâché.
 
— Ju ? Y’a un souci ?
 
Ma mère, toujours vigilante, me hèle depuis l’intérieur.
 
— Non, c’est bon, je gère !
— OK !
 
Je referme la porte et indique d’un signe de tête au bel apollon de me suivre vers la pompe au bout de l’entrepôt. Il me suit, sans un mot. Il semble gêné d’être là, mais je ne comprends pas pourquoi. Lorsque je le regarde brièvement, je le surprends à me reluquer. Ni une ni deux, je balance un peu plus les hanches. Après tout, ma mère m’a appris à me servir de mes atouts, ce ne serait pas bien de lui désobéir !
Nous atteignons la pompe située en bord de route et je remarque une superbe Harley Sportster Iron dernière génération qui patiente gentiment après son jus. Oui, je suis folle de voitures, mais avec les parents que j’ai, reconnaître une moto est le minimum conventionnel, tout comme mes classiques littéraires.
Alors que le réservoir de la bête commence à se remplir, l’homme me lance.
 
— Juliette, c’est ça ?
 
Je plisse les yeux, méfiante.
 
— Ouais… on se connaît ?
 
Il secoue la tête et m’ignore. J’en profite pour le détailler un peu mieux et remarque les badges sur son blouson de cuir. Je n’ai pas eu le temps de voir son blason, mais le un pour cent qu’il affiche et le sigle ITCOB ne me rassure pas. Malgré tout, je ne peux m’empêcher d’ajouter :
 
— On pourrait au moins être à égalité si vous me disiez comment vous vous appelez.
 
Il me fixe de nouveau et m’offre un sourire ultra-brite à tomber à la renverse avant de lâcher :
 
— Judas.
 
OK ! Je retire le pistolet du réservoir et me recule pour retenir le montant que le fameux Judas me doit lorsque, du coin de l’œil, je le vois se remettre en selle pour démarrer.
 
— Hey, mec. Il faut régler la note.
 
De nouveau, il me sourit et lâche :
 
— Je ne paie jamais…
 
Bon sang ! Et dire que j’ai reposé la barre de fer ! Je lui aurais fait passer l’envie de se foutre de moi.
 
— Ce n’est pas comme ça que ça marche…
 
Je cherche désespérément un objet qui pourrait me servir d’arme, je ne vais pas me laisser faire par le premier Ducon qui passe ! Aussi beau gosse soit-il !
 
— Eh bien, on va faire un deal. Trouve-moi et je te le paierai, ton gasoil.
 
Il démarre en trombe, me présentant son dos. C’est alors que je remarque le loup hurlant à la lune sur son manteau. Black Wolves. Je comprends à qui j’ai eu affaire. Je me rappelle qu’il m’est interdit de les approcher. Mais il vient de me lancer un défi et bien sûr, je vais le gagner. Judas, tu viens de tomber sur plus mauvais que toi.
Chapitre 1 - Judas
 
 
Le bar est encore une fois bondé. Ce soir, il y a un peu plus de paires de nichons qu’à l’accoutumée pour le plus grand plaisir de mes gars. Je crois qu’ils ont bien besoin de déstresser avec le prochain face-à-face qui nous attend. Domino, le président des Red Arrow, a voulu jouer les malins, je vais lui rentrer dans le crâne qu’on ne me cherche pas. Ni moi ni mes gars. Miguel, mon bras droit, s’est fait défoncer la tronche juste parce qu’il parlait à une de leurs filles. Je vais leur rendre