Business Trip Amsterdam: Le Labyrinthe des tabous
116 pages
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Description

Un roman pétillant, ardent, qui entraîne le lecteur dans une intrigue soutenue explorant la frontière des interdits de l’érotisme.
Caroline à Amsterdam ! L’étonnante capacité d’investigation de cette jeune consultante québécoise est reconnue depuis le succès de son dernier mandat à New York. Elle accepte maintenant une mission quasi impossible afin de résoudre un problème de fiscalité internationale.  n
À la recherche d’une pause de son mental hyperactif et suspicieux, Caroline rencontrera un énigmatique millionnaire qui attisera chez elle une inclinaison irréfléchie à repousser ses limites.
Est-ce que l’ambiance nocturne de la ville du péché, du Red Light et de ce mystérieux Labyrinthe des tabous saura combler ses fantasmes? Ou est-ce que son intégrité et sa réputation seront compromises ?
Outrepasser son obsession de professionnalisme pour jouer le rôle d’une vamp irrésistible fera surgir des pulsions qu’elle n’avait jamais osé se permettre jusqu’ici. Mais à quel prix ?
Un roman pétillant, ardent, qui entraîne le lecteur dans une intrigue soutenue explorant la frontière des interdits de l’érotisme.
Tome 2 de la série Business Trip

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 novembre 2021
Nombre de lectures 12
EAN13 9782897755584
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

BUSINESS TRIP AMSTERDAM  
 
Le Labyrinthe
des tabous
 
 
 
STÉPHANIE GIROUX
 
 


Conception de la page couverture : © Les Éditions de l’Apothéose
Facebook : BusinessTrip.Club
 
Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur ou de l’éditeur .
 
 
Distributeur : Distribulivre   www.distribulivre.com   Tél. : 1-450-887-2182 Télécopieur : 1-450-887-0130
 
© Les Éditions de l’Apothéose Lanoraie ( Québec) J 0K 1E0 Canada distribulivre@bell.net www.leseditionsdelapotheose.com
 
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2021
 
ISBN papier: 978-2-89775-506-5
ISBN epub: 978-2-89775-558-4
 
 
BUSINESS TRIP - AMSTERDAM
Le Labyrinthe des tabous
 
 
Au hasard des chemins sinueux de nos fantasmes et du dépassement de nos coquines limites, s’insinue ici un tout nouvel univers romanesque.
 
La romancière pousse encore plus loin son imagination dans cette sexy fiction. L’héroïne Caroline, à la fois avec son cran et sa sensibilité, nous partage une expérience multisensorielle unique.
 
Caroline, pour qui le professionnalisme est si important, vous offre sa fougue, sa curiosité et s’amuse dangereusement à la frontière des interdits.
 
À vous d’en découvrir les délices tortueux.
 
Stéphanie Giroux , romancière

La vie est parsemée de labyrinthes
où la direction que nous empruntons
dicte notre unique expérimentation.
 
Sur le bord du précipice, je prends sa main
pour me pousser vers des limites
trop longtemps interdites.
 
Entrant dans le labyrinthe des tabous
Elle apprend encore plus sur la femme qu’elle est.
 
Mais jusqu’où peut-elle se permettre d’explorer   ?
Et si elle se laisse complètement aller   ?
Peut-elle se mettre en danger   ?
 
 

Vol aller Amsterdam
 
En ce magnifique début juillet au Québec, je ne me suis permis aucune minute de repos entre mes deux exigeants mandats. Samedi soir à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, seulement deux jours après avoir atterri de New York, j’apprécie grandement ma classe affaires sur le vol de nuit me menant à Amsterdam, aux Pays-Bas.
Assise confortable dans un chic habit sport, verre de champagne à la main servi par un charmant agent de bord au large sourire plutôt attentionné, je respire un bon coup. Mais qu’est-ce que j’ai acquis des privilèges en seulement six mois avec ses allées et venues de consultante internationale   !
De mon Montréal natal, je repars à l’aventure pour trois mois dans un nouveau luxe, européen cette fois.
Au lieu de prendre du temps pour moi, des vacances par exemple, je décide de partir sur un coup de tête directement pour Amsterdam   ! Je me sens comme une machine professionnelle, hors de question de connecter de façon significative avec un autre humain.
J’aurais tellement besoin de ressentir quelque chose de plus que seulement travailler et travailler encore… et m’offrir ces occasionnelles parties de jambes en l’air, volées ici et là, lors d’aventures superficielles et éphémères…
Est-ce que ce nouveau projet à l’étranger m’aidera à redevenir un peu plus humaine et à jumeler l’utile à l’agréable   ?
J’ai encore tous ces désirs inassouvis qui crient en moi : «   Libérez-moi, libérez-moi   !   »
Ahhhh… Est-ce que cette ville des interdits pourrait provoquer en moi une rébellion sexuelle  ? Susciter l’éveil à de nouvelles expériences, à de nouvelles sensations  ?
On dirait… parce qu’assise bien confortablement sur mon siège de première classe, j’ai le pressentiment que la puissance d’un volcan entre lentement en phase d’éruption. La lave pave la voie au nouvel environnement qui se transforme devant moi. Ce feu brûlant de mon intérieur cherche à se consumer, étonnamment, tout doucement, sans tout détruire. Comment pourrai-je l’apaiser, le laisser couler   ?
Mais que se passe-t-il   ?
Oh   ! Mes sens, ces libérateurs potentiels de ma prison mentale, ne veulent que s’étendre, s’émanciper sans contrainte. Mon foutu intellect survolté qui s’acharne à maintenir toute sa place de grand maitre. Il empêche tout laisser-aller… tout dépassement de limites dans l’inconnu…
Ahhhh, l’extase pour moi serait d’arriver à un total lâcher-prise de mon corps, de mon cœur, enfin de tout mon être. Je contrôle tant bien que mal mon mental hyperactif en me conformant aux exigences de ce monde professionnel. Mais je suis terrorisée à l’idée de me perdre dans une jouissance qui bouleverserait mon équilibre psychologique, si logiquement maintenu.
L’opportunité de passer plusieurs weekends sur ce nouveau continent me fait rêver de visiter Amsterdam et les régions hollandaises. Peut-être aurai-je aussi le loisir de m’évader en train ou en avion vers d’autres villes européennes   ? Ce n’est pas comme au Canada où l’espace est énorme et les déplacements coûteux. En Europe tout est à proximité, accessible et abordable. Il suffit de fouiller un peu. J’ai bien hâte de voir ce que la vie me réserve ici   !
Le vol Montréal-Amsterdam dure sept heures, Montréal-New York était moins d’une heure trente, alors je reviendrai chez moi toutes les trois semaines, m’évitant ainsi de devoir m’ajuster constamment au red eye et à l’incommodant décalage horaire.
Côté boulot, mon nouveau mandat semble complexe, mais je suis confiante. Si j’ai réussi à relever le colossal défi de projet et de fraude à New York, je devrais être en mesure d’élucider le nouveau mystère corporatif qui m’attend.

En effervescence avec les souvenirs de mon récent passé et de ce futur de possibilités, je n’arrive pas à fermer l’œil.
En dépit de la fatigue qui se manifeste ce matin, suivant les recommandations reçues de mes anciens collègues, je ne prendrai pas de café et dompterai mon horloge biologique afin de récupérer les heures perdues le plus rapidement possible. J’aurai donc l’air d’une vedette à la sortie de l’aéroport, comme lors de mon weekend de filles à New York, mais cette fois-ci avec mon expression faciale des plus sérieuses, mes lunettes de soleil et mon chauffeur qui m’attend, pancarte à la main avec mon nom inscrit dessus.
Il me reconduit à l’hôtel où je dépose mes valises et m’étends immédiatement pour dormir jusqu’à midi.
Me tirant difficilement de mon repos éphémère, je ne sais pas ce que demain, jour de travail, me réserve, mais peu importe, je vais me promener dans la «   cité d’un autre temps   » jusqu’à au moins 21 h afin de m’acclimater au rythme d’ici.
J’aurai testé mon sens de l’orientation et parcouru au moins douze kilomètres à pied dans cette ville plutôt tranquille le dimanche. Pas mal pour une nuit blanche.
Lorsque je pose enfin ma tête sur l’oreiller, quelques clins d’œil locaux me reviennent en rafale. Des porcelaines de sabots, de moulins à vent, de pénis… mais que fait-on avec des pénis en porcelaine   ?
Curieuse, je suis aussi entrée dans une boutique vintage de vidéos pornos… Oh là là, des sections insolites et d’autres très troublantes avec des objets disproportionnés jusqu’à la pédophilie. Ouf   ! Je suis ressortie avec le dégoût.
Comment peut-on étaler de telles choses   ?
Je suis peut-être hédoniste et me considère relativement libérée sexuellement, mais là, ça dépasse mes bornes. Le visuel de ces films m’a troublée, mais qu’elles sont, dans les faits, mes limites relatives aux plaisirs de la chair   ?
Jusqu’où pouvons-nous pousser les frontières de l’interdit dans la recherche de plaisir   ?
Jusqu’à quel point notre moralité ou notre besoin d’éviter la souffrance immédiate ou future nous freine-t-il dans nos élans libidinaux   ?
Mais qu’est-ce que je m’en pose des questions pour quelqu’un qui n’a pratiquement pas dormi depuis plus de trente-six heures   ! Aller… dodo time … 
 
 
L’accueil inattendu
 
Lundi, je me réveille à 3 h du matin et réussis difficilement à regagner deux petites heures de sommeil. Il est maintenant 7 h, j’ai pris mon petit déjeuner, surtout mon café, et je suis prête à partir à l’aventure   !
La première chose remarquable en arrivant dans la ville c’est le nombre de vélos garés partout et le nombre d’Amsterdamois circulant rapidement et sans répit dans la ville sur de lourds vélos, sans casque, parlant au téléphone, poussant ou remorquant les enfants. C’est fascinant.
Ce qui frappe aussi ce sont ces cyclistes élégants, mais qui semblent toujours décontractés malgré le volume élevé de la circulation aux heures de pointe. La meilleure façon de s’intégrer et de découvrir Amsterdam dans ce court mandat est définitivement à vélo   ! Me voilà bienheureuse.
N’étant pas encore équipée pour voyager à bicyclette avec mon ordinateur et tout le tralala, comme pour chaque nouveau projet, je me donne du temps pour m’organiser. Le trajet de mon hôtel au bureau de mon client est de trente minutes en tram et ce serait la même durée en vélo. Je demanderai à mes nouveaux collègues de m’aider. J’ai d’ailleurs très hâte de les rencontrer. Sourire d’anticipation.
Je marche un bon cinq minutes, en passant sur de petits ponts surplombant les canaux, partie intégrante de l’urbanisme typique de cette ville située à un mètre sous le niveau de la mer. Ce qui m’impressionne le plus cependant, ce sont ces habitations sur pilotis de plus de quatre cents ans. Avec leurs fondations dans l’eau, elles sont uniques, étroites et toutes collées, avec environ quatre ou cinq étages chacune. C’est surprenant qu’elles n’aient pas trop subi les affres du temps.
En ce premier jour de semaine, le trafic urbain est au rendez-vous à la station de tram. Ce dernier, passant en plein milieu de la rue, est bondé de piétons et de cyclistes. Je trouve un endroit pour m’acheter une passe de sept jours, me disant que je trouverai bien mon véhicule à deux roues d’ici lundi prochain.
Mon premier tram à Amsterdam, je souris intérieurement. J’observe les ge

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