Cox Brothers - Tome 4 : Bayley
130 pages
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Cox Brothers - Tome 4 : Bayley , livre ebook

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Description

Cadet de la fratrie Cox, Bayley a tout sacrifié pour que l'équilibre de sa famille reste intact.


Il a soutenu ses frères en abandonnant ses études et sa vie sentimentale, mais depuis quelque temps, son passé ressurgit. Le jeune homme cache bien des choses à son entourage. Personne ne pensait cela possible, toutefois, il est bien de retour et va entraîner Bayley dans sa folie.


Alexa Wells, son premier amour, est bien décidée à découvrir ce que cache le jeune homme à tout le monde, cependant, ce qu'elle s'apprête découvrir sonnera le tournant de leur histoire.


Il ne l'a jamais oubliée. Elle non plus. Il joue avec le feu. Elle sera là pour le remettre dans le droit chemin. Arriveront-ils à en sortir indemne ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 octobre 2022
Nombre de lectures 4
EAN13 9782493219800
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Cox
Brothers
 
Bayley
 
 
 
 
ELYS
 
 
 
Cox
Brothers
 
Bayley

 
 
 
« Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
 
 
ISBN papier : 978-2-493219-81-7
ISBN numérique : 978-2-493219-80-0
 
©Elys
 
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 10/2022
 
 
 
ELYS
 
 
 
Revenue vivre sur les terres qui l’ont vue naître, Elys quitte la région parisienne et s'installe au fin fond de la Bretagne avec sa fille et ses animaux.
 
Lectrice passionnée depuis toute petite, elle a suivi des études en Arts Appliqués, puis la découverte de l'écriture est née sur une des nombreuses plates-formes pour jeunes auteurs.
 
Elle concrétise un jour cette envie de pouvoir tenir entre ses mains son premier livre.
 
Depuis, plus rien ne l’arrête !
 
 
« Ceux qui sont faits pour être ensemble
Finiront toujours par se retrouver. »
Auteur inconnu
 
 
« Refuser d'aimer par peur de souffrir,
c'est comme refuser de vivre
par peur de mourir. »
LesBeauxProverbes.com
 
 
 
 
 
 
 
 
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
EPILOGUE
REMERCIEMENTS

 
 
 
 
 
 
CHAPITRE 1
 
Bayley
 
 
— On remet ça quand tu veux, beau gosse ! lance la petite blonde qui me tend une liasse de billets de vingt.
 
Je ne compte pas, les fourre dans le devant de mon sac et enfile à la va-vite mon pantalon et ma chemise. Je ne noue pas les boutons, laissant mon torse nu, et récupère ma ceinture qui gît encore à terre, près du canapé.
 
— Appelle-moi ! Je suis disponible tous les soirs.
 
— Alors, à plus, Shermann.
 
Cette dernière m'offre une œillade coquine accompagnée d'un coup de langue suggestif sur sa lèvre inférieure, tandis que je récupère mon sac au sol.
 
Shermann ? Mais qu'est-ce qui m'a pris de choisir ce prénom débile ?
 
La porte se referme dans mon dos, sous le gloussement typique d'une fille qui en voudrait plus, toujours plus. C'est ce qu'elles veulent, mais je leur offre le strict minimum. J'inspire longuement l'air frais qui emplit mes poumons et savoure ce moment apaisant. Cet instant bénéfique dont j'ai besoin pour rentrer chez moi.
Les épaules basses, je rejoins mon pick-up garé le long du trottoir, ouvre la portière côté conducteur pour y entrer. Les deux mains sur le volant, je reste un moment à observer la rue déserte devant moi en me demandant comment j'en suis arrivé là.
 
Ma vie se résume à mon travail au garage, mes frères, mes belles-sœurs, mes neveux et nièces. Quelques amis du lycée et mon loft au-dessus du garage de mon frangin, jusqu'à ce qu'il débarque un soir.
Mon père, que je n'ai connu que très peu. J'étais trop jeune lorsqu'il a mis les voiles. Je n'ai eu aucune relation avec lui et le peu que j'en ai entendu aurait dû me faire prendre mes jambes à mon cou. Mais je l'ai laissé entrer chez moi, puis dans ma vie. Si un seul de mes frères était au courant de son retour, il le foutrait dehors sans ménagement et le ferait arrêter par la même occasion.
Personne n'est au courant. Il part à l'aube et se pointe le soir pour squatter mon canapé. Nous n'échangeons pas beaucoup, le strict minimum, mais il est au rendez-vous chaque fin de journée. Il mange, se lave et me taxe tout l'argent que j'ai. Je ne dis rien, fais ce qu'il me demande et attends à chaque fois un peu de reconnaissance, cependant, rien ne vient. Il m'ignore la plupart du temps, sauf quand il a besoin d'un peu de fric, et mate la télévision jusqu'à pas d'heure en engloutissant bière sur bière.
 
Je me perds dans mon travail. Je n'ai pas vu mes neveux et nièces depuis une semaine, lors du dernier repas chez Orlando. Je ne suis jamais chez moi, donc mes frères ne montent pas au loft et les seules interactions que j'ai sont avec Sacha, la petite amie de Caleb qui travaille au garage. Quand il n'est pas là en raison de son travail d'agent au FBI, nous passons notre temps libre ensemble, enfin plus depuis deux mois. Plus depuis que mon vieux sème la zizanie dans ma vie. Jamison Cox a merdé de nombreuses fois, néanmoins, ça reste mon père. Le dernier coup en date ? L'enlèvement de mon neveu, Sawyer. Le fils de Jackson et Ruby a été enlevé chez la sœur de cette dernière. Mon père m'a juré qu'il n'y était pour rien et qu'on l'avait obligé à le faire. Depuis, Caleb le recherche et ce n'est pas le seul. Jacks et son club de bikers, les Mower Wing’s, en font de même. S'ils savaient tous qu'il est ici, bien au chaud chez moi et non en cavale à travers tout le pays, j'en prendrais pour mon grade.
 
Je tourne la clé de contact pour démarrer ma voiture et me barrer d’ici, lorsqu’une berline passe près de moi et m’éblouit. Le retour traîne en longueur, mais je ne suis pas étonné de découvrir les rues de Charlottesville bondées un vendredi soir. Le week-end arrive et les étudiants envahissent les bars et les clubs de la ville. Il m'arrive de les jalouser, d'avoir envie d'être aussi insouciant qu'eux, de me demander si j'ai choisi la bonne voie. S’il n’aurait pas été préférable que je fasse une demande de bourse en dernière année au lycée pour entrer dans une des meilleures facultés du pays grâce à mon QI de surdoué. Mes frères m'ont tanné, supplié, crié dessus, mais rien n'a été productif. Lorsqu’Orlando s'est fait arrêter pour organisation de course sauvage, j'ai repris son garage. J'ai passé mon diplôme en terminale. Je l'ai eu haut la main et j'ai été approché par quelques universités de l'ivy league dont Harvard, Yale et Princeton. Ma conseillère d'éducation a manqué de tomber de son fauteuil lorsque j'ai refusé leurs propositions. Une bourse complète dans une des plus prestigieuses universités du pays et moi, j'ai préféré reprendre la gérance d'un garage de quartier. J'ai laissé tout le monde dépité et en colère par cette décision stupide selon eux. Jacks et Orlando étaient en prison à ce moment-là. Il ne restait plus que Caleb pour me faire la morale, mais il était bien trop occupé à tenter de retrouver, Sacha, sa petite amie disparue. Ma mère a semblé déçue sur le coup, puis a finalement compris ma démarche. Sauver l'affaire familiale, c'est ce qui m'importait le plus à cette époque-là. Maintenant, je dirais plus que c'est mon compte en banque qui est au cœur de mes préoccupations.
 
Je jette un coup d’œil vers mon sac sur le siège passager, qui renferme les quelques billets que je me suis faits ce soir. Je sais pertinemment qu'une fois arrivés chez moi, ils vont s'envoler comme neige au soleil. Il va tout me prendre et je ne vais rien dire, comme d'habitude. Au moment où je gare mon pick-up devant le garage, Orlando sort de sa maison en s'approchant d'un pas vif dans ma direction.
 
— Bordel, mais t’étais où ? Ça fait dix plombes qu’on t’attend !
 
Je recule de quelques pas, surpris par le ton agressif de mon frère qui me lance des regards glacials. Pendant un instant, je cherche ce que j'ai bien pu louper et la raison pour laquelle il se montre si agressif.
 
— Attends... Tu as oublié ? C'est la meilleure celle-là ! lance-t-il en levant les bras en l'air.
— Qu'est-ce que j'ai oublié ?
 
Orlando m'observe attentivement dans l'obscurité de la rue à peine éclairée. Il fronce les sourcils et expire longuement, le visage dirigé vers le sol bitumé.
 
— L'anniversaire de Jackson. Le premier depuis sa sortie de prison.
— Merde... soufflé-je.
— Comme tu dis ! Je t'ai appelé un paquet de fois sur ton téléphone. À chaque fois, je suis tombé sur ta messagerie. Qu'est-ce que tu foutais ?
— Rien.
— Rien ?!
 
Je baisse les épaules, incapable de me défendre sur la raison de mon absence. Il est hors de question qu'il apprenne ce que je suis obligé de faire depuis que notre père a décidé de réapparaître dans ma vie.
 
— Je vais l'appeler, d'accord ? Et m'excuser.
— Fais ce que tu as à faire, Bayley. Mais rappelle-toi que nous sommes une famille. Tu ne peux pas faire ça pas maintenant que tout le monde est là.
— Je sais, marmonné-je.
— Est-ce que tu as des problèmes ? Quelque chose dont tu voudrais parler ?
 
Je frotte ma tempe du bout de mon index, tout en baissant le visage, mal à l'aise à cause de la direction que prend cette conversation. J'ai toujours géré mes problèmes seul. Je n'ai jamais eu besoin de mes frères ni de personne. Ce qui se passe à l'étage de son garage doit y rester.
 
— Tout va bien, prétendis-je en lui offrant un énorme sourire.
 
Il me scrute et m'accorde une grimace, sûrement peu convaincu de la façade que je lui offre. Je suis vraiment un piètre comédien quand il s'agit de mentir à quelqu'un.
 
— Si tu le dis... Mais tu sais que nous sommes tous là.
— Ça marche. Je vais monter, dis-je en pointant du pouce le garage dans mon dos. Je suis crevé.
 
Il acquiesce mais me scrute, silencieux, et observe tous mes mouvements attentivement. Je sais qu'il ne me croit pas et qu'il pense qu'il se passe quelque chose. Je m'empare de mon sac de sport sur

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