Est-ce que tu crois qu on peut leur dire
67 pages
Français

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Description

Tombée amoureuse de son patron, ça c'est déjà vu.


Mais s'il a 20 ans de plus ? Que penser et comment réagir ?


Une fois le pas franchi, comment l'annoncer à la famille ? Et comment se comporter durant une formation professionnelle ? Faut-il avouer son secret ou continuer à le cacher à certaines personnes ?


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 5
EAN13 9782374474984
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0011€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Est-Ce Que Tu Crois Qu’On Peut Leur Dire ?
Romance Erotique

Klervia TARSAL





Est-Ce Que Tu Crois Qu’On Peut Leur Dire ?
Romance Erotique

ERATO-EDITIONS

Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction.
Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat.
Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs

ISBN format papier 978-2-37447-499-1
ISBN numérique : 978-2-37447-498-4
Date de publication : Mars 2021
© Erato–Editions - Tous droits réservés
Couverture : © Erato–Editions - Crédits photos : Adobe Stock
Suivi éditorial : E. Saracino
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales


1.
Avant de débuter, des présentations s’imposent.
Je m’appelle Ethel, j’ai 23 ans et je mesure 1m60 pour 60 kg. Mes cheveux sont noirs, extra-longs et ondulés. Mes yeux marrons tirent sur le beige et sont entourés de très longs cils – regard velouté et mystérieux sans mascara !-. J’ai un visage rond avec un nez court, des lèvres bien dessinées et une peau très claire.
Mon surnom pendant longtemps a été Blanche-Neige - surtout qu’enfant, j’avais les cheveux coupés au carré -. Sobriquet sympa, par rapport à d’autres - type morue, la grosse ou encore ma couille -, c’est certain, mais ça ne va qu’un temps...
Sans parler de mon caractère qui est, dirons-nous, à l’opposé de ce personnage de contes. Contrairement à elle, je ne suis pas douce et calme, je ne me soumets pas passivement à mon destin, je ne souhaite pas être la « bonne » d’un ou de plusieurs hommes, je n’aime pas particulièrement les animaux et je n’attends pas non plus sans broncher. En fait, je ne suis pas la stéréotype de la femme parfaite et au foyer des années 30. Néanmoins, comme elle, je suis espiègle, curieuse et rêve de mon prince charmant. Mais, pour ce dernier point, comme la plupart des filles je pense...
J’ai eu mon diplôme de diététicienne-nutritionniste deux ans après mon bac scientifique.
Pourquoi ce métier ? Dans un premier temps, car au lycée, j’ai alterné des périodes d’anorexie et de boulimie. Donc je voulais aider d’autres personnes, quel que soit leur besoin. Deuxièmement, car je souhaitais pratiquer un métier à composante psychologique. Évaluer les possibilités de chaque patient, négocier des objectifs à atteindre et mesurer les progrès réalisés tout en conciliant empathie, écoute, patience, confiance...
Pourquoi diététicienne-nutritionniste ? Par ce que le terme de diététicien seul est trop souvent impropre. En effet, je suis une professionnelle de santé dans le domaine de la nutrition. Je joue un rôle de formateur et d’éducateur en matière de nutrition, en élaborant des programmes alimentaires personnalisés et en veillant à l’équilibre nutritionnel de mes patients. On me consulte pour obtenir un régime personnalisé, avec des recettes adaptées et des suivis réguliers, que l’on soit enfant, adolescent ou adulte.
Pour trouver du travail dans ce domaine, c’est très compliqué, voire couramment impossible : beaucoup d’élèves, mais très peu de débouchés, pour en vivre pleinement et confortablement.
Certes, on peut travailler dans un cabinet libéral. Le mieux étant d’avoir le plus d’expériences possibles afin d’acquérir de nombreuses connaissances, de faire une étude de marché pour réfléchir au lieu d’implantation le plus propice, de trouver le local adéquat en fonction de ses besoins, de s’enregistrer sous un statut juridique adapté et enfin, de constituer patiemment sa patientèle.
Ou dans une société de restauration collective. En élaborant des plans alimentaires et en corrigeant des menus faits par des cuisiniers pour des cantines ou d’autres structures, mais sans trop avoir son mot à dire. En intervenant de temps en temps sur l’hygiène et la sécurité, et régulièrement sur la consommation et le retour de la satisfaction des consommateurs.
Ou dans une maison de retraite. Comme pour la société de restauration collective, les plans alimentaires, les menus appropriés aux besoins nutritionnels et les commissions menus sont de rigueur. Bon pédagogue, il faut former et informer, inlassablement, les équipes et la famille. Sans parler des démarches de soins et d’accompagnement pouvant être compliquées sans retour médecin.
Ou dans un hôpital. Là, c’est très difficile car il faut attendre un départ en retraite pour avoir une place… Et puis, notre rôle est surtout basé sur la prise journalière des menus en allant dans chaque chambre, que dans l’élaboration des protocoles...
Ou pour un prestataire de santé à domicile proposant des perfusions à domicile (antibiothérapie, chimiothérapie, nutrition parentérale, traitement de l’immunodéficience, de la douleur et de la maladie de Parkinson), de la nutrition entérale, de l’insulinothérapie par pompe (diabètes de type 1 et 2) et de l’assistance respiratoire (oxygénothérapie, ventilation invasive et non invasive, traitement de l’apnée du sommeil, aérosolthérapie). En formant, en accompagnant et en installant des dispositifs médicaux tout au long d’un traitement, de pa tients rencontrés à l’hôpital. Mais aussi, en promouvant la qualité des prestations à travers des actions de formation et d’information auprès des professionnels de santé.
Ou encore, dans une industrie agro-alimentaire. Le plus souvent sont prises, les personnes ayant fait un DUT et non un brevet. Il faut réaliser des plans alimentaires personnalisés dans le respect de l’équilibre alimentaire et des recommandations nutritionnelles, assurer le développement des fiches recettes, suivre les recommandations d’hygiène, participer aux protocoles et aux partenariats, exploiter les enquêtes nutritionnelles et les activités de formation, développer de nouveaux produits et créer des supports de communication.
Mais je ne me décourage pas. Je tiens bon, reste dans cette voix, attends patiemment et regarde les propositions d’emploi, même sur « Paul » ou devrais-je dire, Pôle Emploi - sait-on jamais...-.
Et bien mal m’en a pris car j’ai trouvé une offre pour une franchise, qui semble assez prometteuse pour une diet sans grande expérience.
Pour commencer, c’est un mode de commercialisation de produits et de services reposant sur un contrat de collaboration entre une entreprise, le franchiseur et une ou plusieurs autres entreprises, les entreprises en franchise.
Ensuite, le concept propre à cette franchise est une prise en charge de patients adultes, atteints de surcharge pondérale ou d’obésité, avec ou sans pathologies. Leur perte de poids est basée sur un changement de leur alimentation en association avec des compléments diététiques.
Enfin, l’entreprise en franchise est composée de deux personnes complémentaires : un directeur de centre franchisé, dont le rôle est d’instaurer un lien avec le corps médical et de gérer son entreprise, et un ou une diététicienne-nutritionniste, qui assure le suivi des patients.
Alors c’est vrai, durant notre cursus, on nous diabolise ce genre d’enseigne et surtout leur mode de fonctionnement : la vente de produits !
Mais autant postuler et voir s’il y a une possibilité. Ça me dérangerait grandement d’avoir appris tous ces cours et fait tous ces stages, pour rien... Et puis, après l’entretien, suivant ce qu’on me propose, je peux toujours dire non merci.


2.
Et voici le résultat !
Après deux entretiens, on me propose le poste : un CDI de 35h, du lundi au vendredi.
Génial !
J’ai un temps plein et pour un certain temps. Donc une sécurité de l’emploi dans mon domaine et surtout, je permets aux patients d’agir concrètement sur leur santé. Le rêve de chaque diet après l’obtention de son diplôme !
Finalement, j’ai bien fait de tenter le coup !
Le cabinet se situe dans une rue d’une ville moyenne et sans concurrence dans un rayon de 30 km. Je suis déjà confiante sur ce choix d’implantation, signe pouvant faire la différence sur le nombre de patients, l’accessibilité, la concurrence et donc le chiffre d’affaires.
C’est une maison standard et de plain-pied, un peu comme dans les lotissements. L’enduit extérieur a une teinte beige clair et une finition grattée. La toiture est composée de tuiles et les ouvertures sont en PCV blanches. Tous ces détails soulignent une construction récente avec des aménagements modernes. De plus, ils font penser à un lieu un peu plus intimiste que les grands pôles médicaux ou magasins diététiques. L’impression d’un bâtiment est certes subjective, mais peut-être aussi importante du point de vue des patients puisque le standing, la propreté et la beauté attirent l’attention et l’envie d’y rentrer, de s’y sentir bien.
Quand on y arrive, un parking en gravillon donne devant la porte d’entrée et un peu plus haut dans l’allée, il y a des places de stationnement goudronnées, disponibles en permanence. À même compétences, réputations et modern

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