Fais-moi Plaisir
153 pages
Français

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Fais-moi Plaisir , livre ebook

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Description



« Une fille coincée, moi ? N'importe quoi !


OK, le dernier homme dans mon lit remonte à deux ans, mais j'ai une très bonne excuse. Je suis débordée de boulot et je n'ai pas le temps pour les parties de jambes en l’air.



Et ce n'est pas un pari stupide qui va changer la donne !



Je vaux mieux que ça. Je ne suis pas naïve au point de penser que je vais trouver le prince charmant sur un site en ligne.






Tout simplement parce que le prince charmant n'existe pas, non ? »

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 14
EAN13 9782493164155
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Fais-moi plaisir
Fais-moi plaisir



HANNAH LACEWOOD
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.



* * *


Le piratage prive l’auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leurs droits.



* * *


© 2022 - Thelodys Éditions
ISBN ebook: 978-2-493164-15-5
ISBN livre broché : 978-2-493164-16-2
Dépôt légal : Avril 2022
Crédit photo de couverture : Depositphotos
Crédit vecteur : macrovector - freepik
Table des matières



Prologue

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

Chapitre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 24

Chapitre 25

Chapitre 26

Chapitre 27

Vous avez aimé


À propos de l’auteure

Notes
Prologue



Je m’ennuie.
Infiniment.
Ce séminaire de deux jours sur les risques psychosociaux est soporifique à souhait. Et, cerise sur le gâteau, Jean-Marc a loué un amphi à la fac pour rassembler tout le personnel au même endroit.
Je me tortille sur mon strapontin. Putain que c’est inconfortable cet endroit ! 
Ce consultant doit vraiment coûter une blinde pour que Jean-Marc soit obligé de rogner sur le budget réception.
Si seulement il pouvait être intéressant !
J’ai l’impression de revenir quelques années en arrière quand j’étais en première année de licence avant de repartir en école d’ingénieur. La fac n’a pas changé. Les toilettes sont toujours aussi sales et les graffitis sur les portes intérieures sont toujours aussi salaces.
Et, il fait une chaleur épouvantable !
Nous sommes en juin. Le soleil tape fort derrière les châssis fixes situés tout en haut des murs. Je jette un coup d’œil autour de moi. C’est étrange, cette bâtisse n’a pas l’air si vieille. Une clim’ aurait dû être installée ou bien des volets ou des stores. Je me surprends à plaindre les étudiants qui doivent supporter ces conditions toute l’année.
Bon sang ! Camille, concentre-toi !
Je reprends mon stylo et redirige mon regard et mon attention vers le bas de l’amphi. Je souris malgré moi. La première journée, en bons élèves, nous nous sommes tous assis en haut, laissant une vingtaine de rangées vides devant notre orateur. La chaleur a eu son petit effet. Aujourd’hui, la plupart de mes collègues sont descendus vers plus frais. Je suis une des rares à être restée dans les hauteurs. Cela m’arrange, je préfère être seule plutôt que d’avoir mes confrères et leurs blagues vaseuses à côté de moi. Je suis l’unique femme de la DSI 1 et parfois, ils sont un peu lourds. Enfin… souvent, serait plus exact, surtout depuis deux semaines.
À cette pensée, mon esprit qui ne demande qu’à s’évader, en profite pour remonter à la soirée d’hier. Un léger sourire vient ourler mes lèvres.
Oh, cette voix !
J’en suis accro !
Je dois absolument trouver le moyen de décrocher, je ne peux pas continuer ainsi. Mon cerveau manifeste son désaccord en m’envoyant quelques images de la veille. Je ne peux réprimer un râle.
Traître !
Et en bon toutou pavlovien, mon corps réagit immédiatement. Mon dos se redresse et mes reins se creusent. Sous la fine cotonnade de mon chemisier, je sens mes tétons durcir. Je déglutis péniblement. J’ai très chaud, mais je n’ai pas l’impression que cela vient de la température de la salle.
Je glisse mes doigts dans mes cheveux, ce qui a pour effet de me cambrer encore un peu plus. Mes yeux se ferment et, avec les images que mon cerveau envoie, des frissons m’électrisent. Un léger soupir s’échappe de mes lèvres.
Ma main descend doucement vers ma nuque puis cherche son chemin entre le col de mon chemisier et la base de mon cou. Elle glisse plus bas et trouve naturellement le téton qui pointe sous le tissu. Je dessine quelques cercles avec mon majeur sur la pointe durcie. Ma tête bascule vers l’arrière en savourant la caresse. Je dois me mordre la lèvre inférieure pour ne pas gémir.
Une chute de stylo me ramène brutalement à la réalité. J’ouvre les yeux et me tourne aussitôt vers l’origine du bruit.
Au bout de la rangée juste au-dessus de moi, un homme d’une trentaine d’années me fixe intensément, bouche bée. Je ne crois pas l’avoir déjà vu. Ses pupilles sont dilatées derrière sa paire de lunettes. J’aperçois sa pomme d’Adam monter et descendre lentement. Je comprends qu’il m’observe depuis un moment.

Quelques semaines auparavant, je serais morte de honte. Pour dire vrai, même pas ! Je n’aurais jamais osé me caresser dans un lieu public. Mais aujourd’hui, savoir qu’il me reluquait depuis tout ce temps m’excite davantage.
Et je suis devenue joueuse !
J’attrape la petite bouteille d’eau posée sur la tablette devant moi. Le plastique est couvert de condensation, conséquence directe de la différence de température entre son contenu et la salle où nous nous trouvons.
Je tourne la tête de côté et rive mon regard au sien. Il a compris, mais il n’ose y croire. J’entreprends alors de lécher lentement et consciencieusement le bord du goulot. Je vois sa mâchoire inférieure tomber un peu plus vers le bas. Sa respiration s’accélère.
D’une main, je dégrafe le premier bouton de mon chemisier et de l’autre, je fais glisser la bouteille sur mon décolleté. Je savoure sa fraîcheur sur ma peau, mais j’en veux plus encore.
J’ôte alors le bouchon et je laisse couler un peu d’eau dans le creux de ma poitrine. Le froid me saisit. Le coton blanc se gorge de liquide. Le tissu se plaque aussitôt contre ma chair et dévoile par transparence mes rondeurs.
Apprécie-t-il mon côté no bra 2  ?
Il est tétanisé, son attention s’est aussitôt reportée sur mon buste.
J’attrape mon smartphone et prends discrètement une photo de lui pendant que mes courbes généreuses l’hypnotisent encore.
Je repose l’appareil et recommence les effleurements interrompus sur mon aréole. Mon corps s’électrise sous les caresses et se tend. Je cesse alors de le regarder pour me concentrer sur mon plaisir.
Il va, sans aucun doute, en profiter également.
Je m’enfonce un peu plus sur le strapontin inconfortable et repose la bouteille sur la tablette. Ma main ainsi libérée, je dégrafe un deuxième bouton de mon chemisier, puis un troisième. J’en écarte les pans et dégage ma poitrine. Mes doigts malaxent les mamelons tendus.
Oh oui !
Le plaisir me fait haleter.
Mes mains baladeuses abandonnent le haut pour se diriger vers le mont de Vénus.
Je coule un regard vers mon voyeur. Il n’en perd pas une miette et semble apprécier le spectacle. Du moins, c’est ce que me laisse penser sa posture. Je jette ensuite un œil en direction de la salle. En rang serré sur les places avant, mes collègues sont obligés d’écouter le conférencier. Je jauge la distance entre eux et moi suffisante pour continuer. Finalement, ce séminaire de deux jours en plein mois de juin était une bonne idée. En hiver, j’aurais porté un jeans et pas une petite jupe patineuse.
Lentement, mes doigts agrippent l’étoffe qui couvre mes genoux pour la remonter. Le tissu est si doux, il m’effleure telle une caresse. Mon corps est en feu. Je soupire de délectation.
Avant d’aller plus loin, je décide de refermer mon chemisier au cas où l’un de mes collègues se retournerait. Puis mes mains se frayent de nouveau un chemin entre mes cuisses qui s’écartent, obéissantes. Je sens ma lingerie détrempée. Je glisse un doigt sous la dentelle et l’insère entre mes lèvres gonflées de désir. Le contact m’arrache un gémissement que j’espère inaudible et me laisse pantelante.
Je me décale légèrement sur le côté afin d’offrir à mon admirateur une vue imprenable sur mon anatomie. Sa présence m’exalte. Je ne le regarde plus, mais je sais qu’il est là. Je ferme les yeux pendant que mon majeur s’introduit dans mon sexe. La sensation est divine.
Je le retire et le glisse dans ma bouche pour le lécher méticuleusement.
De l’autre main, je tire fortement sur la dentelle de ma lingerie et soulève mon bassin. La culotte glisse à mes pieds. Dommage que mon spectateur soit si loin, je lui aurais bien proposé une exploration complète de ma féminité. Avec sa langue, évidemment !
Cette idée me galvanise et mes doigts retournent caresser mon clitoris. Mon corps s’embrase un peu plus encore.
Ma tête bascule légèrement en arrière et mes hanches ondulent sous l’extase. Je sens l’orgasme arriver. L’index s’acharne sur le bouton de plaisir et les spasmes de la jouissance s’emparent de moi.
Quelques minutes s’écoulent avant que je ne réouvre les yeux. J’ai le souffle court. Je prends le temps de savourer ma petite distraction, puis je me redresse sur mon siège et réajuste ma jupe.
De la pointe de mon escarpin, j’attrape ma culotte et la fais tomber dans le fourre-tout qui me sert de sac. Je lâche un soupir de plénitude et je me retourne alors vers mon admirateur secret.
La place est vide !
Je ne l’ai pas entendu partir.
Savoir qu’il était là et qu’il a profité de ma séance de plaisir me ravit. Je saisis mon smartphone pour détailler sa photo volée. Bien qu’assis, il paraît assez grand. Ses lunettes et sa coiffure lui donnent un air benêt, mais ses épaules sont larges.
J’appuie sur l’onglet « transférer » de mon appli et l’envoie à ma copine Laura.



Tu ne trouves pas qu’il a
un côté Clark Kent ? 💪

Sa réponse me parvient quelques secondes plus tard.



Tu veux dire que si on le relooke,
qu’il passe chez le coiffeur et
un optométriste, il sera potable ?

Je me marre. Laura a déjà capté, ce n’est pas pour rien que notre

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