Gueule de héros (pulp gay)
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Gueule de héros (pulp gay) , livre ebook

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Description

Gueule de héros

Jan-Marc Brières

Pulp de 160 000 caractères
Franck, jeune père, s'engage afin d'assurer l'avenir de sa famille. Amourettes, amours, du soldat entre une épouse volage, quelques amants troufions. L'homme devient héros ...
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Informations

Publié par
Date de parution 22 février 2013
Nombre de lectures 13
EAN13 9782363075765
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Gueule de héros
Jean-Marc Brières
Chapitre 1
Laid, mais beau ! Ça, c'est une gonzesse qui me l'a dit alors que je la défonçais avec mon pieu de chair.
Déjà, ma mère, paraît-il, lors de ma naissance, voyant mes attributs de mâle, se serait écriée :
— Il en a un engin, le fiston ! Tout dans la braguette ! Il n'aura donc rien dans la tête.
Brave femme, rimeuse parfois, qui a compris la moitié de mon avenir, celui concernant mon bas-ventre. Ce n'est pas que je sois un super doué côté intelligence, non surtout pas ! J'ai quelques connaissances, de-ci, de-là, comme qui dirait. Donc ma caboche contient des trucs, les utiles, les indispensables, les obligatoires, quoi ! Là, maman s'est gourée : je suis pas débile. Par contre, comme je l'ai déjà précisé, pour ce qui se situe en dessous de ma ceinture, entre mes guiboles, je suis bien doté, comme disent les pudiques. Oyez braves gens ! 23 cm de long, 6,5 de diamètre ! Maman voyait juste : j'ai de quoi occuper nombre de fessiers et autres orifices demandeurs.
Pour le reste du caractère, c'est moins folichon. J'ai toujours été susceptible, disposé à me défendre en tout et pour tout. Résultat : je suis amoché, si l'on peut dire. Les vicissitudes de la vie, en somme !
Jugez le Franck :
30 balais bien sonnés. 1m92 pour 91 kg, musclé par 12 ans de vie militaire à crapahuter sous les hurlements inintelligibles de supérieurs aux cordes vocales aussi assourdissantes que leur connerie et qui mesurent leur machisme à la portée de leur voix.
Mes cuisses épaisses, fermes, porteuses de la bête pétulante de santé. Véritables poteaux de puissance, elles me donnent une vague idée de ce que devaient être celles du colosse de Rhodes, jadis phare du golfe portant le même nom. D'accord, je ne mesure pas 32m de haut et mon créateur n'est pas Hélios. Mais toutes proportions gardées… Pourquoi je ne les e considèrerais pas comme mes 7 merveilles du monde, mes cuisses ?
Le cul bien bombé comme celui d'un tennisman étranger qui me fait bander à chaque fois que je le regarde à la télé. Pour ça qu'il devient mon sportif préféré, depuis quelque temps.
Les bras aux biscoteaux généreux et sains, soulèvent plus d'un corps à la mine avenante afin de porter ses miches au niveau de Coquine (nom donné à ma queue) et de l'enfiler gaillardement en l'empalant afin de le bourrer à fond, sans jamais le poser à terre et ce jusqu'à éjaculation complète et entière. Ah mais !
Ventre plat avec six plaques viriles montrant que point de graisse ne vient nuire à ma plastique, le tout protégé par une douce toison genre duvet noir bouclé.
Tout à fait en haut du colosse, une abondante tignasse aux cheveux raides tels des piquets de bois, ce qui arrange la coiffure mode troufion à savoir : tifs en brosse.
Ça, c'est pour la stature générale du bonhomme.
Là où que ça coince, comme qui dirait, c'est du côté tronche. Il y a les marques du passé, ça oui ! Reluquez le mec :
Quelques jolies cicatrices aux arcades sourcilières, mais qui ne nuisent en rien au bleu vert de mes mirettes et à la pilosité raisonnable et joliment agencée du lieu, pas plus qu'à ces petites balayettes nommées cils qui palpitent bellement à l'approche d'un fessier accort. Ces accrocs à ma beauté de jadis, en quelque sorte, vestiges d'une période scolaire très riche en horions donnés et reçus, persistent à dénuder mes sourcils en deux endroits.
Quelques coutures, façon rapetassage chirurgical, sur le menton carré, prouvent mes batailles afin de défendre mon honneur qu'il soit mis en doute par des maris cocus ou des malveillants en tout genre.
Une belle balafre côté gauche au niveau des mandibules, crie mon infortune sur le front des opérations armées lors de missions pas toujours bien préparées par nos généraux, sans qu'aucune breloque compensatoire ne soit venue orner mon veston ! Je suis une sorte de héros oublié, si on veut.
Le pire reste à venir : la peau du visage. Un rien grêlé par une ancienne poussée virulente d'acné dont je me suis, d'antan, débarrassé avec beaucoup de mal et d'énergie. Maman, soignante improvisée, mais bien incompétente, disait que ça partirait lorsque je connaîtrais mieux les femmes, à savoir lorsque j'en tiendrais entre mes fermes cuisses, qu'elles me supplieraient de les brusquer adorablement avec mon piston à foutre en les faisant hurler de plaisir. Là encore, maman ne voyait pas très bien, comme elle ne soignait pas très bien. J'arrosais plus de mille gazons féminins avant que ne commencent à disparaître ces boutons disgracieux qui laissent ces traces indélébiles.
Ce qui m'emmène à l'origine de mes origines. Retour sur le passé toujours très présent.
***
Famille bourge que la mienne. Parentèle peu instruite, mais friquée. Pépère travaille sans mot dire, soucieux uniquement du pèze en fin de mois, de savoir bobonne contente de lui et de me savoir nanti du minimum vital dû à tout fiston, à savoir : gîte, nourriture, vêtement, instruction. Tout le reste, dans la vie et selon ses préceptes, n'est que superfluités (joli mot, croyez pas ?). Maman s'attache à gérer son foyer comme le veulent les humeurs sociales du moment, guettant le moindre signe d'insatisfaction de son mari, me cantonnant loin de lui afin de ne pas le déranger, me récompensant sans cesse par une affection débordante, mais étouffante. Moi, je bave de bonheur durant toute ma première enfance puis l'autre.
Jusqu'au jour sublime où, venant de fêter mes quatorze ans, je croise la route de Julie, une
vieille de 17 ans, qui me fait miroiter l'existence de bien des façons pour savourer la vie et mignoter mon vit. Par un joyeux jour de printemps, elle me surprend, queue en main, jouant en solo à « branle-moi avec une ardeur non ménagée ». Elle me montre ses appâts, sans aucune pudeur, me prend la main qu'elle porte à sa foufoune et m'explique qu'y introduire quelques phalanges ne nuira pas à son bonheur à elle. S'en suit une séance effrénée de galipettes inconnues du petit bonhomme que je suis pour peu de temps encore. La Julie me laisse pantelant, dans le pré où elle m'a défloré, après m'avoir conseillé de ne pas attendre la saint Glinglin pour tremper à nouveau mon joli goupillon dans un beau bénitier, assurant que les jeux solitaires, s'ils ne rendent pas sourd, rendent égoïste ! Obéissant, je m'emploie à ne pas la décevoir, m'esbaudissant soit avec elle, soit avec ses copines, soit avec le gazon non maudit (mais qu'en sais-je ?) du tout-venant. C'est ainsi que j'engrosse une mignonne petite Micheline.
Mes parents, devenus subitement grands-parents, se croient obligés de me forcer à épouser la future maman de mon futur fils. Paraît que ça se fait, en ce temps-là. Moi, j'envisage d'autres solutions moins contraignantes, mais on me signifie qu'elles sont immorales (ou amorales, je ne sais plus). J'ai beau ricaner que des marmots, je dois en avoir un peu partout en France et dans le monde, compte tenu de mon bref passé riche en culbutes culières ou/et vaginales et que, bien évidemment, il m'est impossible de passer la bague au doigt à toutes les intéressées et que choisir tout spécialement Micheline est d'une injustice flagrante vis-à-vis des autres, personne n'en tient compte, fermant les écoutes à de tels propos estimés pernicieux, vicieux. Donc, papa à 16 ans, 11 mois et 10 jours, en cette magnifique année 1961, je me dois d'assumer mes responsabilités. Quelques jours plus tard, devant Mr le maire, je jure fidélité à Ma Dame qui me traîne chez le curé où elle me fait répéter devant Dieu la même promesse. Du même coup, je me vois émancipé, donc libre de faire des conneries sans en référer aux géniteurs. J'avais commencé bien avant, pour tout dire.
Malheureusement, je suis condamné depuis longtemps à me fourvoyer avec diverses personnes aux chairs appétissantes. Je ne peux m'en passer, drogué de chairs féminines que je suis. Ma Dame devient une belle encornée. Elle le sait, en souffre. Je le sais, j'en souffre aussi sans pour autant me maîtriser. Passées deux années chaotiques de vie commune, de travail minable dans une imprimerie, je décide de me conduire en homme, en vrai mec. Pour ça, tout le monde dit que seule l'armée peut faire de moi un homme, un vrai. Je demande d'effectuer mon service militaire, préalablement retardé pour cause de paternité précoce.
Lors de mon arrivée sous les drapeaux, je crâne en déclarant vouloir devenir général en chef. Si je pensais couler des jours heureux et calmes, je me gourais bellement ! Comme j'ai déjà dit, les sous-offs ont réussi à fermer mon clapet à force d'ouvrir le leur, de clapet. De grande gueule, je deviens discret en tout. Mais je ne suis pas triste. Au contraire j'aime cette vie communautaire, cette discipline que je trouve très souvent conne, mais qui m'oblige à ne pas m'écarter trop des voies raisonnables. Je suis rassuré pour mon bambin (Franck comme son papa, Tancrède comme son grand-papa maternel et André comme son grand-papa paternel, coutumes obligent) qui biberonne goulument à satiété, les langes régulièrement changés dans la chaleur d'un doux foyer rassurant.
Dès les classes finies, je décide de m'engager à vie afin de subvenir aux besoins de ma famille et surtout de gueuser un peu partout sans chagriner ma douce et tendre épouse que je me promets d'honorer fidèlement lors des permissions sans jamais lui parler de mes fredaines loin de ses jolis yeux, lors des jours ouvrés pour moi.
Las ! Virement à 180 degrés ! Ça, je ne m'y attends pas. Pour un coup, pour ces coups là, je crois que je deviens barjot, mais après coup. Zieutez la chose. Ce con de mec ! Comment il s'appelle déjà ? Ah oui : Bertrand ! Il ne pouvait plus se tenir. Il avait la queue toujours au garde-à-vous, mieux que lui quand le cabot-chef lui gueule cet ordre ! Pourtant, sa zézette ne risque pas d'atteindre des cimes de gloire avec ses 11 cm tout raide ! Mais elle darde sa petitesse sous le treillis et qu'on la voit véritable piquet de tente. Un jour, il ne bande plus à toute heure, ne crie plus famine côté cul. Je pose la question de savoir le pourquoi. Il répond qu'il a ce qu'il faut pour soulager sa pine toujours en érection, à raison d'une fois par jour, qu'il dit, plus en cas de nécessité absolue. Je te le tarabuste à presque le torturer mentalement, jusqu'à ce qu'il crache le morceau : qui et où voire combien ça coûte ? N'oublions pas que moi, j'use mes doigts qui sentent le foutre tant je les utilise aux plaisirs frustrants de la masturbation en solitaire. Alors, si d'autres perspectives moins tristounettes se présentent, j'aimerais en profiter.
Le morceau, Bertrand le crache, mais pas comme je le croyais.
Une nuit, on campe lors de manœuvres. Il se démène comme un beau diable pour pieuter sous ma toile, le Bertrand. Pas gêné par moi, juste avant l'extinction des feux, il se fout à poil, allongé sur son duvet, queue bien dressée, main qui la taquine hardiment. Je reluque la scène et, sans m'en rendre compte, je trique comme un taureau. Lui ricane en fixant mon calcif qui s'avance sous la poussée de ma bandaison. Il passe sa langue sur ses lèvres, le Bertrand. Je ne sais pas ce qui me prend. Mais de suite faut que je la lui mette entre les dents, chose qui me paraît normale en telle situation pour nous deux. Je ne réfléchis pas de savoir si ces actes-là sont ceux de pédés ou non. Je trique, je vois une bouche aux lèvres appétissantes, donc la suite logique se produit. Il comprend où je veux en venir, n'attendant que ce magnifique don de ma part. Ma pine est sortie toute seule par la fente de devant du calebar, belle, fière, envieuse de cette bouche qui s'approche. Je lui mets tout le morceau, d'un coup. Il avale mon zob sans rechigner, le suce voracement, voluptueusement. Il a juste un ou deux spasmes quand mon gland congratule sa glotte ! Je suis tellement en manque que mes spasmes à moi sont ceux des giclées de foutre. Il s'est tout lampé le Bertrand, comme s'il dégustait un cocktail ! Je vois ses yeux pleins de larmes et de reconnaissance. Ses doigts fricotent toujours avec son petit morceau format cure-dent. Il attend quelque chose, une politesse identique en retour, probablement. Je lui dis que moi c'est les gisquettes, pas les gus. Il me répond, sensément, que des gisquettes je n'en verrai pas pendant encore un bon mois, alors que lui je le verrai tous les soirs. Il me promet de laisser tomber le cabot-chef qui l'enfile régulièrement si je veux bien lui servir de marteau-pilon avec mon marteau piqueur. Il avoue en pincer pour mézigue depuis le jour où ses quinquets ont aperçu ma pomme virile et la grosseur entre mes gambettes. Illico, afin de prouver combien ses sentiments grandissent, il prend la position du missionnaire, ses doigts empoignant ma queue redevenue fière de vivre. Il s'embroche en deux coups de fessier. Machinalement, je pilonne ce fondement offert. Mes mains, sans hésitation, courent sur la peau velue de ce mec que j'encule avec entrain, appréciant ce que je fais, qui je bourre, comment je le défonce. Mes mains participent à la fiesta en se baladant sur ce corps duveteux de blondinet, allant jusqu'à taquiner la brindille en forme de pine dure comme de l'acier trempé. Dans un élan machinal, au rythme de mes gestes d'enculeur, je branle la mini chose en pensant que ce petit bout n'est virtuellement que le bout de mon gros bout, une petite pine en prolongation de la mienne de grosse pine. Le Bertrand couine sa joie, beugle qu'une comme la mienne ça le fait chouette pour lui, qu'il n'y en a qu'une comme ça pour le contenter. Alors je passe la barrière qu'il ne faut pas sauter, pour un homme bien, comme ils disent nos vieux. Mes grandes paluches se plaquent sur le torse du Bertrand, le redressent, son dos contre ma poitrine. Une de mes mains lui tourne un peu la tête, je tourne la mienne de tête. Mes lèvres se collent contre les siennes,
s'entrouvrant, laissant passer des langues en furie, désireuses de se fourvoyer dans de longs échanges de salives. Libérant ma queue, à mon grand désarroi, le mec s'allonge sur le dos, bouche ouverte. Ses yeux m'implorent, me remercient. Je lui donne ce qu'il veut : ma belle verge dans son gosier. Après cinq minutes de pipe endiablée, je poursuis ce que d'aucun qualifierait de descente aux enfers, en me positionnant tête-bêche afin de gober la bite miniature et de la pomper au mieux de mon savoir. Il n'en revient pas le Bertrand. Dans les étoiles, qu'il batifole ! Et que je te pousse l'engin dans ma gorge, comme s'il voulait m'enculer le gosier ! Correct, le mec, qui n'envoie pas son lot de spermatozoïdes dans ma gorge. Il se retire, gicle la purée sur ma tronche, moi sur sa bedaine. Il me lèche histoire d'enlever les dégoulinées poisseuses et de s'en délecter.
On se pieute chacun dans son lit. Seul échange verbal avant dodo :
— Ça te dira de recommencer, Franck ?
— Je veux mec ! T'as un cul à fourrer 24h sur 24.
C'est à ce moment-là que je pige ma dégringolade dans la hiérarchie de l'humanité. Je viens d'être dégradé aux yeux de l'humain dit normal. Je passe du beau statut de mâle magnifique pour gonzesses assoiffées de sexe à celui de tantouze metteur de tantouzes. Cette dernière précision me console légèrement : je ne suis pas une tantouze qui se fait mettre par des tantouzes.
Donc je pallie au manque de gueuses en me farcissant chaque soir un gueux qui en demande tant et plus et à qui j'en donne plus et tant.
Cette magnifique glissade dans le monde des sodomites se prolonge au-delà de l'imaginable. Fainéantise ? Facilité ? Impossible à dire. Toujours est-il que le Bertrand s'amuse longuement, passionnément, avec mon gros poireau juteux, moi avec son vermicelle juteux, entre deux emboutissages de son splendide arrière-train ou deux resucées de ses lèvres affriolantes. Cependant, lors des perms, je contente Ma Dame, la ramonant plusieurs fois chaque nuit, quand je dors à la maison, heureux de voir grandir mon petit Franck-Tancrède-André. Béate...
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