Hasards et passions d’un instant T
212 pages
Français

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Hasards et passions d’un instant T , livre ebook

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Description

Les rencontres libertines de ces jouisseurs de tous âges se déroulent en tous lieux, aussi bien à l’hôtel, au sauna, en Allemagne, dans une voiture qu’à l’hôpital et même devant un public bien caché... Libérés des tabous, ils sont bien décidés à rivaliser d’imagination pour accéder au septième ciel.
Dans ces 21 nouvelles pleines d’humour, l’auteur livre une réjouissante thématique libertine. Bob, Elisa, Jean, Louise... sont surpris par l’intensité de leurs désirs et s’adonnent, sans retenue, à toutes sortes de plaisirs.
Jubilatoire !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 décembre 2016
Nombre de lectures 9
EAN13 9782334212748
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-21272-4

© Edilivre, 2016
Dédicace


A Joëlle et Jacques sans lesquels je n’aurais pu écrire ce recueil
Exergue


Hâtons-nous aujourd’hui de jouir de la vie ; – Qui sait si nous serons demain ?
Jean Racin
Bob
On l’appelait Bob mais en réalité il se prénommait Robert. Ses parents l’avaient baptisé ainsi en souvenir de son grand-père paternel… La belle affaire !
Bob exerçait le métier d’infirmier avant d’être heurté violemment par une voiture qui lui avait laissé de nombreuses séquelles physiques. C’est pourquoi, depuis deux ans, il s’était reconverti dans l’informatique. Ses nouvelles fonctions sollicitaient de l’imagination, de l’astuce, de l’inventivité qu’il avait à revendre et une certaine liberté qu’il appréciait hautement.
Il avait, dans ses mouvements et son attitude, quelque chose de mal ordonné. Peut-être était-ce le fait d’une légère claudication qui s’accentuait lorsqu’il était fatigué ; Ou son accoutrement qui le faisait ressembler à un échassier ? En revanche, son sourire, lorsqu’il daignait l’accorder, permettait d’oublier ses cheveux clairsemés, ses joues creuses, ses rides profondes, ses paupières lourdes et son long nez tombant.
Bob était divorcé mais vivait encore avec son ex épouse. Elle lui avait accordé un espace suffisant pour s’isoler et lui donner l’impression d’un petit chez lui. Cette situation ne devait être que provisoire le temps que son fils, auquel il avait laissé son appartement, déménage. Malencontreusement le fiston, carriériste du moindre effort, vivait dans le pêché avec une rébarbative du travail et n’avait nullement l’intention de vider les lieux !
Bob se contentait bon gré, mal gré de sa condition. Cela créait bien souvent des tensions, très orageuses, entre ce vieux couple qui n’avait plus rien en commun. Heureusement, il fréquentait quelques copains et amis qui lui permettaient d’oublier sa situation pas vraiment enviable. L’un deux était son meilleur pote. Avec lui, il pouvait sans gêne montrer sa véritable personnalité qui n’avait rien de comparable avec son personnage habituel. En effet, tous les deux s’entendaient comme larron en foire et Bob pouvait délirer à sa guise… Enfin ! Oh, rien de vraiment philosophique dans leurs discussions ! Ils parlaient de leurs prouesses sexuelles passées et leur sujet de prédilection tournait invariablement sous la ceinture. Il arrivait d’entonner ensemble quelques chansons paillardes et de rêver de filles faciles, bien dotées par la nature et surtout très cochonnes. Bien évidemment, ils tiraient des plans sur la comète (à défaut de tirer les nanas !) en levant le coude. Il était fréquent que l’un et l’autre soient suffisamment enivrés pour croire à leurs fantasmes délirants.
L’histoire de Bob se situe lors d’une soirée abondamment arrosée.
Il était tard, et il devait se hâter de rentrer chez lui s’il ne voulait pas supporter, encore une fois, le courroux de sa mégère. Malgré les conseils avisés et insistants de son acolyte qui lui offrait un divan pour terminer la nuit et cuver tranquillement, Bob prit le volant. Ah il n’était pas frais le zig malgré la dose de caféine qu’il avait absorbée avant de partir. Le chewing-gum qu’il mâchouillait sans conviction l’écœurait à vomir. D’ailleurs, il stoppa sa petite voiture pour alimenter la terre de ses excès. Il jura, fermement comme à chaque fois, qu’il ne boirait plus ou plus autant… Le café et l’alcool prenaient un malin plaisir à se fusionner. Le mélange lui occasionnait des hauts le cœur à lui arracher les tripes. Cependant, un peu soulagé mais encore très nauséeux, il redémarra doucement, en s’efforçant de se concentrer au maximum sur la route. Il avait encore à peu près cinq kilomètres à parcourir. Ce n’était pas la mer à boire et il comptait les franchir sans complication.
Malgré son esprit embrumé, il aperçut un véhicule garé le long de la route. Une femme, la tête tournée vers le moteur, semblait dubitative et paraissait ne comprendre goutte devant tout ce souk. Arrivé à sa hauteur, il ralentit et l’interpella. Les explications de cette dernière étaient évasives : la voiture s’était arrêtée et ne voulait plus redémarrer. « C’est bien une gonzesse » pensa-t-il ! Bob s’arrêta sur le bas côté et la rejoignit d’un pas fatigué. Il dirigea un œil morne vers le moteur. Il allait devoir se salir les doigts s’il voulait examiner plus avant le problème. Sans un regard vers la femme, il trifouilla quelques fils conducteurs au hasard. Rien ne semblait anormal. Il se tourna enfin vers la conductrice et lui demanda ses clés qu’elle avait remises spontanément dans son sac. Bien évidemment, il fallut qu’elle renversât entièrement ce dernier où se trouvaient pêle-mêle un fatras d’accessoires de maquillage. Venaient s’y rajouter : miroir, agenda, téléphone, cigarettes, briquets, diverses cartes de crédit… et enfin la clé accrochée à un petit nounours usé – « un vrai sac de bonne femme » pensa-t-il. Après plusieurs essais, Bob constata que la batterie était à plat. Il fallait pousser. C’était bien sa veine ! Mais pourquoi s’était-il arrêté ? Une pluie fine et drue se mit à tomber. Putain, quelle nuit !
La nana se mit au volant et Bob poussa. Si l’instant d’avant ce crachin le glaçait jusqu’aux roubignolles, maintenant il était gagné par une suée digne d’un passage au sauna. La voiture cala une énième fois. Bordel… Malgré l’explication de Bob, la péronnelle ne comprenait toujours pas qu’il fallait passer la seconde !
Après des efforts herculéens et d’huile de coude prodigués sans compter, l’auto démarra. Il était temps. Bob, bien que presque dessoûlé, était au bord de la syncope. La conductrice l’invita à prendre un verre chez elle, histoire de le remercier de sa coopération – bah voyons ! – Il observa l’heure : deux heures sept ! La soufflante qu’il allait prendre en rentrant ! Pour la première fois, il examina la femme d’un œil expert. Elle semblait plutôt sympathique, les yeux rieurs, les lèvres charnues et le corps, petit et mince, montrait des courbes parfaites. Quelques secondes lui suffirent pour pulvériser son hésitation. « D’accord » s’entendit-il dire se surprenant lui-même !
Il la suivit un petit quart d’heure et se gara à l’emplacement qu’elle lui indiqua. L’immeuble comportait huit étages, elle stoppa l’ascenseur au septième. En temps normal il aurait immédiatement pensé, goguenard, « Le septième ciel m’attend ! ». En temps normal il aura lu l’écriteau avec attention collé sur la porte de la cabine « Attention à la marche ! » ; mais, ce matin il était vraiment trop las pour cogiter sur quoi que ce soit. Et puis, il avait beau se tourner en tous sens, aucune marche à l’horizon ! La porte de l’ascenseur s’ouvrit et Bob, le cerveau encore imbibé des vapeurs de scotch, trébucha sur cette dernière en question ; il fit un saut carpé, suivit d’un double axel et atterrit la tête la première dans le mur. Décidément, le hasard mettait bien mal en scène cette aube qui n’en finissait pas de se lever !
La fille retint de justesse un fou rire et l’aida à se relever puis fourragea dans son sac pour saisir ses clés. Bob pria pour ne pas qu’elle renversât encore une fois son contenu sur le pallier. Elle sortit, victorieuse, un gros trousseau comparable à celui d’un geôlier et ouvrit avec dextérité sa porte. Il la suivit comme un zombie. Dans son état léthargique pas question de remarquer quoi que ce soit. Il se laissa guider vers le salon où il s’affala, sans y être invité, sur le sofa. Sur la table basse étaient alignés différents alcools et immédiatement son estomac fut révulsé à la vue des spiritueux couleur pourpre ou ambrée. Elle lui proposa de se sécher en lui indiquant la salle de bain, le temps de préparer le café. Il acquiesça machinalement et s’y rendit en trainant la patte plus que jamais. Le mélange de parfums bon marché à l’odeur d’humidité ambiante, rendait l’endroit peu amène. Néanmoins, Il se décida de mettre à sécher sa veste et à s’essuyer en évitant de regarder son reflet dans le miroir. Il sortit enfin de ce réduit et trouva la donzelle assise tranquillement dans le canapé vêtue d’une mini jupe et d’un polo échancré qui ne laissaient subsister aucun doute sur son objectif.
Bob fit mine d’ignorer les charmes déployés et, tout en prenant sa tasse fumante, alla s’asseoir sur le fauteuil face à elle. Tout ce qu’il pouvait sauter à cette minute, c’était un repas. Un silence gêné s’installa. Pour détendre l’atmosphère, elle lui avoua qu’elle était étudiante à la faculté de l’hôpital où il travaillait avant cet accident condamnant partiellement sa moelle épinière puis, le questionna sans ambages, sur son handicap qu’elle avait constaté. Il lui raconta en détail les troubles endurés et les différentes interventions qu’il avait déjà subies.
Depuis, il souffrait de dysfonctionnements sexuels et, comme elle s’était spécialisée dans l’andrologie, elle lui proposa spontanément de l’examiner. Bob se laissa dévêtir docilement. Jouer au docteur lui semblait une excellente idée à condition qu’il puisse enclencher son « levier de vitesse » qui, apparemment, présentait des symptômes récalcitrants ; le lâche ! « Aller Bob, assure… tu ne devrais pas la besogner bien longtemps celle-là ! » se répétait-il. Il pensait à son ami qui aurait « sauté » sur l’occasion depuis longtemps… lui ! A ce moment précis, son sexe ressemblait plus à un lombric grabataire qu’à un jeune boa agressif. Néanmoins, ses hormones s’agitaient tel un raz de marée dans son cerveau ; obsessionnelles, telle une âme perdue. Il allait se la faire cette petite débauchée à condition qu’elle y mette du sien. Elle ne se fit pas prier et empoigna sa ver

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