Hot Mustang and co…
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Hot Mustang and co… , livre ebook

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Description

Hot Mustang and co...
NM Mass
Roman de 456 000 caractères, 81 000 mots. 304 pages équivalent papier (moyenne des pages livres Textes Gais).
Anthéas se dévoue corps et âme à ses quatre enfants et à son travail de professeur. Cet homme discret que rien ne perturbe a des habitudes bien installées. Il est droit, voire un peu rigide : il ne déroge jamais à la loi. Sa petite vie tranquille est ponctuée par les rires de sa progéniture.
Arrive Dan, son nouveau voisin. C’est un biker, un vrai : Harley, cuirs, tatouages. Extraverti, célibataire et... agent de sécurité spécialisé, sa vie se résume à ses motos, ses potes et son travail.
Ce macho arrogant va, inconsciemment ou pas, révolutionner la vie bien rangée du petit professeur timide et solitaire.


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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 juin 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9791029402180
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Hot Mustang
 
Dantikos et Anthéas
 
 
 
Résumé
 
 
Depuis deux années, Anthéas n’a que deux préoccupations principales dans sa vie, ses quatre enfants et son travail de professeur, pour lesquels il se dévoue corps et âme. C’est un homme qui se dissimule dans sa discrétion et que rien ne peut venir perturber dans ses habitudes bien installées. Aucune distraction ! C’est maison-enfants, boulot, enfants-maison, son rythme est régulier et bien huilé. Sa vie est plate, ponctuée par les rires de sa progéniture et sa maniaquerie exagérée. Il est droit, ne déroge pas à la loi et ne dévie jamais. Mais c’est sans compter sur l’arrivée du nouveau voisin, Dan. Ce dernier est un biker, un vrai de vrai, Harley, cuirs, tatouages. Extraverti, célibataire, et optionnellement agent de sécurité spécialisé. Sa vie se résume à son travail, ses motos et ses potes. Ce macho arrogant va-t-il, inconsciemment ou pas, révolutionner la vie bien rangée du petit professeur timide et solitaire qu’est Anthéas ?
 
 
 
Remerciements
 
 
Mon éditeur, mes bêtas, ma famille, mes amis, mes lectrices, mes lecteurs… Des milliers de mercis à vous tous grâce à qui j’existe en tant qu’auteur. Vous êtes merveilleux et votre enthousiasme me booste chaque jour.
Merci à ma gueule d’amour, Jordan, (ami et modèle depuis dix ans déjà) d’avoir accepté de poser et de figurer en première place sur la couverture de ce roman. T’es trop top !
 
 
 
Dédicace
 
 
À mes potes bikers, qui m’ont fait découvrir leur milieu, leur incroyable fraternité et leur précieuse amitié. Leurs cœurs sont aussi beaux que leurs Harley. Vous êtes dans mon cœur à jamais.
 
 
 
 
Prologue
 
 
 
Anthéas
 
 
Je gare ma voiture dans l’allée qui mène au garage contigu à ma maison, et avant que je n’aie tourné la clé pour l’arrêter, le moteur s’éteint dans un grand bruit comme s’il avait calé et je ne peux m’empêcher de grimacer. Ma vieille berline commerciale commence sérieusement à s’essouffler. Et il serait sage de songer à la changer, elle ne tiendra plus guère longtemps, déjà douze ans de bons et loyaux services. Si j’avais quelques connaissances en mécanique, je pourrais peut-être la faire durer encore une année ou deux. Pas que je n’aie les moyens pour en racheter une, mais je suis attaché à cette vieille guimbarde qui transporte tant de souvenirs. Ridicule au fond. Pour ce qu’il reste des souvenirs…
Je sors d’une épuisante réunion au lycée, je suis fatigué. Ils m’ont épuisé. Lorsque je quitte l’habitacle et que je referme la portière, des rires et moqueries attirent mon attention et je jette un œil dans la direction d’où cela provient. J’avise, à peine à une quinzaine de mètres de ma maison, le camion de déménagement garé devant chez Papy Max où s’affairent une bande de gaillards agités. Je remarque immédiatement les carrures charpentées, les torses nus et les tatouages, les crânes tondus pour certains, les chevelures au milieu du dos pour d’autres. Seigneur ! Faites que ce soit les déménageurs et non le nouveau voisinage. Mon regard surprend quelques femmes qui discutent en groupe non loin, les yeux rivés sur l’agitation inhabituelle, une nouvelle distraction qui ne manquera pas t’attiser les commérages. Si Papy Max était encore là, il les rappellerait à l’ordre en leur imposant un minimum de décence et de discrétion dans ce quartier envahi d’enfants. À commencer par les miens qui se dirigent vers moi à l’instant pile. Je récupère ma sacoche, que, distrait par le remue-ménage d’à côté, j’avais oubliée dans ma voiture et me tourne vers Liù, Xuan et Bao pour les accueillir. Comme d’habitude, je remarque l’absence de Thien, le petit dernier, et inconsciemment je tourne mon regard vers la baie vitrée.
— T’inquiètes papa, il est plongé dans sa tablette, me dit Liù ma fille aînée, qui a surpris mon mouvement, bonsoir, ça a été cette réunion parents-prof ? Le dîner est prêt, tu n’as plus qu’à prendre ta douche et nous pourrons passer à table.
— Papa, pour le match de demain à 14h au stade Sud, le coach passe me chercher, me lance Xuan.
— Je pourrai aller à la fête que donne Lucy demain soir ? me demande Bao avec sa mine innocente dont il sait à laquelle j’ai du mal à résister.
Ils ne me laissent pas en placer une, comme à leur habitude, c’est sans doute un peu de ma faute, depuis deux ans, je leur suis totalement dévoué. Je les attire contre moi et leur donne à chacun un baiser sur le front et les entraîne vers l’entrée de la maison non sans entendre les remarques qui fusent non loin.
— Oh le joli papa poule !
— Des petits bridés, voudrais bien voir la maman !
— C’est chaud une petite asiatique !
— Ouais elles connaissent le kâma par cœur.
— Ahahahahahahahah !
— Vos gueules les mecs, commencez pas à me mettre à mal avec le voisinage, je ne suis pas encore installé ! Emmenez-moi ce foutu canapé dans le salon !
Je ne réagis pas aux commentaires grivois balancés par les voix moqueuses et sans plus leur accorder d’attention, pénètre chez moi, impassible. De suite mon regard part à la recherche de Thien, que je découvre sagement assis dans un des fauteuils de la pièce à vivre, les yeux effectivement rivés sur sa tablette. Avec un profond soupir, je vais vers lui et lui dépose un baiser sur la tête, en sachant pertinemment qu’il n’aura aucune réaction. Égal à ce qu’il est devenu les vingt-quatre derniers mois : un robot.
— La maison de Papy Max va être à nouveau habitée, me signale Liù avec une grimace.
— J’ai cru comprendre en voyant le camion de déménagement, je réplique en retirant ma veste.
Je la place correctement sur un cintre afin qu’il n’y ait aucun pli qui déforme les épaules et la range soigneusement dans le placard de l’entrée prévu à cet effet. Machinalement, j’essuie la poignée avec un mouchoir en papier propre sorti de ma poche.
— Elle n’est pas sale cette poignée tu sais, me fait remarquer Liù qui est restée à mes côtés alors que mes deux autres garçons sont partis coller le nez à la fenêtre pour surveiller le remue-ménage qui se passe à l’extérieur.
J’adresse un petit sourire contrit à ma fille et me dirige en direction de la montée d’escaliers. Une bonne douche me lavera de toutes ces mains que j’ai serrées aujourd’hui. Pas que je sois paranoïaque, mais on ne sait jamais ce que les gens ont pu toucher avant de vous donner une poignée de main. J’évite d’ailleurs de l’imaginer sinon, je ne serrerais plus la main à qui que ce soit et je passerais mon temps à me les savonner.
En fait, je suis un maniaque ! Un maniaque parano ! De la propreté, du rangement, de l’hygiène corporelle. À un tel point que je crois bien que j’en suis arrivé à vivre avec des TOC. C’est le diagnostic de mon médecin en tous cas : Troubles obsessionnels compulsifs, un comportement né d’un choc émotionnel. Jamais je n’aurais pensé en arriver là un jour parce que ça ne ressemble en rien à la personne que je suis, du moins que j’étais, et pourtant j’y suis arrivé, à ce stade. J’essaie de prendre sur moi, aidé en cela par mes enfants, mais j’ai un mal fou à me sortir de cette spirale infernale de nettoyage, de ménage, de mise en ordre, d’organisation et de salubrité. « Chaque chose à sa place et chaque place a sa chose ». C’est ma devise. C’est plus fort que moi. Toute cette déferlante de décrassage, voire de purification est presque un besoin, c’est l’unique moyen que j’ai trouvé pour exorciser la trahison, les mots blessants, l’abandon. J’ai bien conscience que cela rend fous mes enfants et que je leur fais subir mon mal-être alors qu’ils ne sont en rien responsables. Je me fais pardonner mes abus en leur apportant le plus de confort possible et en cédant à la plupart de leurs caprices dans la mesure de mes possibilités. Ils ont souffert tout autant que moi et si les trois grands ont plutôt bien accusé le coup, le petit dernier et moi-même avons été affectés plus que de raison, sans doute pas pour les mêmes motifs, mais on ne s’en est pas sortis sans mal. On n’en est d’ailleurs pas encore sortis… Je suis devenu un fou de la maniaquerie et Thien s’est transformé en automate insensible. Il ne parle plus, ne sourit plus, ne rit plus, ne pleure plus. Il mange, boit, fait sa toilette, s’habille, joue sur sa tablette et va à l’école. Ses résultats scolaires sont excellents, malgré son mutisme et sa façon si effrayante de vivre, ou plutôt survivre, sans faire attention à ce qui se passe autour de lui. Cela me rend dingue et aiguise mes TOC. C’est un malsain cercle vicieux dont j’aimerais m’extraire, mais je ne peux pas, je n’y arrive pas. Ma volonté est intégralement étouffée par cette démence abjecte qui fait de moi un déséquilibré. Le plus difficile étant de s’en rendre compte, mais d’être dans l’incapacité de le gérer. Au lycée je réussis à me contrôler un minimum, oui, un minimum. Et j’ai bien conscience de ce que peuvent penser mes élèves et de leurs moqueries dans mon dos, je suis loin d’être idiot. Quant à mes collègues professeurs, ils se sont habitués à mes excentricités maniaques. Certains ont bien tenté de « m’aider », mais ont vite abandonné face à ma réserve à évoquer le problème. Si je dois m’en sortir, je le ferai seul, même mes croyances ne m’ont pas apporté de réconfort, je bataille chaque jour pour ça, et je finirai par surmonter ce « mal ».
En nous quittant, « elle » ne pensait certainement pas aux ravages qu’ « elle » allait causer dans nos vies…
 
 
 
Dan
 
 
Lorsque l’on m’a annoncé le décès de mon grand-père, j’ai été profondément touché et attristé. D’autant qu’un mois avant qu’il ne disparaisse d’un accident cérébral, il était venu faire de la moto en ma compagnie, au local, avec les gars du club. Il avait beau avoir quatre-vingts ans, il n’en était pas moins alerte. Papy Max, c’était toute mon enfance, et adolescence. Père de ma mère adoptive, il avait su garder un esprit jeune et doté d’une sagesse phénoménale, c’est près de lui que j’avais grandi à chaque vacance. C’est lui qui m’avait initié aux valeurs morales et remis dans le droit c

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