In the navy
147 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
147 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Lui, c’est Théodore. Il est diplômé de l’école de pilotage américaine la plus connue au monde, la célèbre « Top Gun ». Il fait partie de l’élite et est considéré par ses pairs comme l’un des meilleurs pilotes de l'US Navy. Derrière son assurance et arrogance évidentes, il cache un lourd secret qui l’empêche de gérer ses émotions comme il le souhaiterait.

Elle, c’est Elvire. Elle vient tout juste d’être reçue à son examen et, pour son premier poste en tant que docteur, elle est affectée sur l’USS Gerald R. Ford CVN-78. Cependant, elle ne s'imagine pas une seule seconde, dès son premier jour, à être confrontée à deux hommes de « Néandertal ».

Leur rencontre fera des étincelles, parfois explosives, parfois tendres mais surtout déroutantes et surprenantes ...

Une histoire d'amour à Mach 1,6+

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 4
EAN13 9782493316004
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

A. J. Orchidéa
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
In The Navy
Elvire & Théodore
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© 2021. © AJ Orchidéa, Editions Encre de Lune. 
Tous droits réservés.  
 
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelques procédés que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
  
Crédit photo : ©canva.com
 
ISBN NUMERIQUE 978-2-493316-00-4
Editions Encre de Lune, 21, rue Gimbert, 35580 Guignen
E-mail : editionsencredelune@gmail.com 
Site Internet : www.https://editionsencredelun.wixsite.com/website-1
 
Cet ouvrage est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des institutions existantes ou ayant existé serait totalement fortuite.
 
Playlist

 
In the Navy * Village People
Heaven * Julia Michaels
War of hearts * Ruelle
Glory Box * Portishead
Sounds like Heaven * Marina Kaye ft. Lindsey Stirling
You found me * The Fray
High for this * The Weeknd
All I want * Kodaline
Perfect Symphony * Ed Sheeran ft. Andrea Bocelli
Every breath you take * Denmark + Winter (Police Cover)
Tell me you love me * Boy Epic
Walk through the fire * Zayde Wolf ft. Ruelle
Pray * JRY ft. Rooty
Empire * Marie Mai
Je décolle * Marie Mai
Love me to life * Arc North ft. Alex Marie Brinkley
 
 
 
 
 
 

« La chose la plus authentique chez nous
est notre capacité à créer, à surmonter,
à endurer, à transformer, à aimer
et à être plus grand que notre souffrance. »
Ben Okri

 
Prologue
Elvire

 
 
 
Si l’on m’avait dit, il y a trois ans, que je rencontrerais l’homme de ma vie, j’aurais sans aucun doute   éclaté de rire.
Je m’en souviens comme si c’était hier. Je ferme les paupières et laisse les images affluer. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. La seule chose dont je sois absolument certaine, c’est que notre première rencontre ne s’est pas présentée sous les meilleurs auspices.
Je dirais même que c’était plutôt très mal parti…
 
Chapitre # 1
Elvire

 
 
 
Je m’appelle Elvire et j’ai trente-quatre ans. C’est à l’âge de dix-huit ans que j’ai signé un contrat avec le Corps des Marines des États-Unis. Ils me payaient l’intégralité de mes études de médecine et, en contrepartie, à la fin de celles-ci, j’intégrais leurs rangs.
J’ai donc fait quatre années de bachelor degree 1 puis deux ans de post-graduate training 2 et huit années de spécialité à la Mount Sinaï School of Medicine tout en effectuant, en parallèle, mon internat au Mount Sinaï Hospital de New York.
J'ai ensuite suivi un an de médecine militaire et huit mois de formation à Pensacola. Je viens de terminer une formation spécifique qui va me permettre d'être enfin affectée sur un porte-avions. On m'y a enseigné les consignes, réflexes de sécurité indispensables. Les autres points essentiels et primordiaux sont : sur un navire, nous sommes tous dans un espace confiné -parfois en milieu hostile-. Et nous subissons l'éloignement du pays, de nos familles, ce qui peut être souvent douloureux. C'est pourquoi, en tant que médecin, mon rôle sera d'entretenir un lien social très fort avec tout le personnel à bord. Je sais que ce genre de contact est souvent recherché. Il faut savoir faire preuve de beaucoup de psychologie, car personne n'est à l'abri des coups de blues, notamment chez les plus jeunes membres d'équipage, qui peuvent être les plus fragiles. Écoute, compréhension et réconfort seront les maîtres mots qui vont me guider... Je serai présente pour chacun d'eux, tout en étant épaulée par la hiérarchie, car seul, le médecin est impuissant.
Je suis impatiente de recevoir cette lettre qui lèvera enfin le voile sur mon avenir et plus les jours passent, plus j’appréhende et l’anxiété me gagne.
Cinq jours plus tard, c’est finalement un appel qui m’indique où je vais enfin travailler. J’avais pensé obtenir un emploi sur la base militaire de Norfolk, mais ne suis pas déçue, ni étonnée d’avoir été affectée sur l’ USS Gerald R. Ford CVN-78. C’est une chose que je désirais plus que tout. Je suis vraiment ravie que mon tout premier poste dans la marine soit sur un porte-avions et sais, au fond de moi, que cela sera une très bonne expérience, du moins je l’espère. Je sais que cela implique de travailler dans un environnement fait à quatre-vingt-dix pour cent d’hommes et, même si cela me fait un peu peur, j’aime les défis et j’ai bien l’intention de relever ce dernier.
 

 
Je viens d’atterrir il y a quelques minutes à l’aéroport international de Norfolk. Je récupère ma grosse valise, sors de l’aérogare et avise un militaire qui patiente à côté de la navette qui doit m’emmener jusqu’à mon futur lieu temporaire de villégiature. Je m’approche de lui et le salue. Il s’occupe de mettre mon bagage dans le coffre du véhicule et m’invite à prendre place à ses côtés. Notre trajet se fait dans le silence et cela tombe plutôt bien parce que, finalement, je ne suis pas une grande bavarde.
Enfin… Surtout avec les personnes que je ne connais pas.
La distance qui nous sépare de la base navale de Norfolk 3 est assez courte, à peine une quinzaine de minutes. L’endroit est gigantesque. Je suis conduite directement au port, au pied du porte-avions. Je lève les yeux et suis impressionnée par la grandeur de ce navire. Le bateau est immense, puissant et majestueux. Je suis attendue dans moins de dix minutes par le commandant et, si je ne veux pas être en retard, je ferais bien de me presser afin de gagner au plus vite son bureau.
L’entretien dure moins d’une demi-heure et mon supérieur est en train de me guider vers l’endroit qui va devenir ma « maison » pendant les prochains mois. Nous croisons de nombreuses personnes, mais je n’y prête pas vraiment attention. Je me sens légèrement intimidée, et pourtant, ce n’est pas vraiment un de mes traits de caractère. Habituellement, je suis tout le contraire, néanmoins je ne connais rien à cet univers majoritairement masculin et je sais qu’il me faudra quelques jours pour m’y faire.
— La « petite ville flottante » sur laquelle nous nous trouvons compte près de quatre mille six cent soixante officiers et membres d'équipage, me dit l'amiral Greenert, d’un ton sérieux.
C’est la première chose qu’il me communique, tandis qu’il m'accompagne, à travers les coursives de cet imposant bâtiment de guerre, vers mon futur lieu de travail. Je suis impressionnée par ce dédale de couloirs qui se succèdent les uns aux autres. J’ai l’impression d’être dans un immense labyrinthe. Plus nous approchons de notre but, plus l’anxiété me gagne. C’est alors que nous nous arrêtons devant une lourde porte métallique sur laquelle figure un panneau indiquant : « Hôpital ».
J’inspire lentement afin de calmer les battements de mon cœur qui s’est emballé. Lorsqu’il ouvre la porte, je me retrouve au beau milieu d'une immense pièce où un homme nous attend. En m’approchant de lui, pour lui serrer la main, je lis son nom sur le badge épinglé à sa blouse blanche : Dr Mickaelson. Au premier abord il est assez intimidant et froid, mais ce n’est peut-être juste qu’une impression. L'amiral me laisse en sa compagnie tout en me souhaitant, une nouvelle fois la bienvenue.
Le lieu est vaste et j'apprends que sa surface atteint presque mille mètres carrés. Mon collègue médecin me fait faire le tour du propriétaire. Je suis impressionnée par l'espace qui s'offre à nous, avec à notre disposition, tout le nécessaire pour opérer et soigner tous les militaires présents à bord.
Tout au fond de la pièce se trouve un ascenseur qui relie directement le pont d'envol aux installations médicales pour gagner du temps lors du transfert d'un un pilote ou un marin blessé vers la terre via un hélicoptère.
— L'équipe avec laquelle nous allons travailler vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, est composée de pas moins de vingt-et-une personnes, m’informe-t-il, en listant les différents services qui composent notre lieu de travail.
Je constate qu’à la différence d'une structure terrestre, les moyens du navire nous permettent de gérer seuls un nombre important d'interventions, allant du simple « petit bobo » au traitement des grands brûlés, en passant par des interventions chirurgicales complexes.
Il m’informe que nous bénéficions également des progrès liés à Internet. Je ne suis pas surprise que nous ayons accès à autant de technologies, mais je ne peux m’empêcher de lui demander :
— Donc, si nous sommes dans l'incertitude quant à un diagnostic précis, nous pouvons envoyer les images à terre à un spécialiste ? C’est bien ça ?
Il approuve en m’affirmant que nous pouvons tout faire et que nous sommes surtout là pour sauver la vie de toute la population du porte-avions. Il n’a pas besoin d’en dire plus pour que je comprenne que notre but est d'intervenir sur les patients et, si l'urgence l'exige, de les préparer pour qu'ils soient évacués rapidement. Contre toute attente, mon collègue un brin taciturne, Conrad de son prénom, ajoute :
— Lorsque nous nous retrouvons en situation de combat, nous recevons le renfort de vingt équipes de cinq brancardiers, composées de commis, de maîtres d'hôtel ou d'administratifs formés au secourisme. Dans ce cas-là, outre l'hôpital, trois autres sites sont armés à différents points du bateau : un poste de secours qui se situe sous le pont d'envol et un bar-fumoir qui est transformé, pour l'occasion, en centre médical.
J’acquiesce d’un hochement de tête sans savoir quoi dire ou demander de plus. Tout ce que j’ai sous les yeux est, tout bonnement, impressionnant et j’ai hâte de commencer à travailler.
Nous appareillons le lendemain et je dois tout préparer pour faire la connaissance d’une

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents