J étais ta première ivresse, tomes 3 et 4
211 pages
Français

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J'étais ta première ivresse, tomes 3 et 4 , livre ebook

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Description

J'étais ta première ivresse, tomes 3 et 4 sur 4
Amalric Denoyer
Roman de 700 500 caractères, 123 000 mots, 583 pages en équivalent papier. (total des 4 tomes : 1 553 800 car. ou 276 000 mots)


La vie amoureuse parfois compliquée d'un lycéen qui marche vers sa vie d'adulte. Nous le suivons de sa petite ville natale, jusqu'à la grande ville de ses études et lors d'un voyage dépaysant qui sera déterminant...


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: Éditions Textes Gais

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mars 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9791029403392
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

J’étais ta première ivresse
 
Tome 3
 
 
Amalric Denoyer
 
 
 
Tome 3
Troisième partie : Une vie d’étudiant
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Tome 4
Quatrième partie : Ultima Thulé
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Et après…
 
 
 
 
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
 
 
 
Troisième partie : Une vie d’étudiant
 
 
 
Chapitre 1
 
 
« Vous allez vous installer à quatre ? – Ben oui… Une chambre pour Véro et Jacques, une pour Pierre et moi… »
 
*
* *
 
Ma réussite au baccalauréat a soudain réveillé mes parents. C’est donc muni de tous les papiers nécessaires que je me retrouve au jour fixé pour l’inscription dans les couloirs du secrétariat de l’université. Quand on est étudiant, père et mère ne sont plus habilités à recevoir les bourses et à apposer leurs signatures. J’ai donc bénéficié d’une émancipation bancaire pour avoir mon propre chéquier afin de régler les frais en mon propre nom pour satisfaire aux exigences administratives.
Il n’y a rien de bien compliqué quand on a compris que l’inscription administrative nous faisait basculer du régime général de la Sécurité Sociale à celui spécifique aux étudiants. En gros, il faut présenter état civil, attestations de sécurité sociale et de responsabilité civile, photos d’identité et diplôme. Le joli document imprimé sur papier de qualité attestant que nous avons obtenu notre baccalauréat se retrouve définitivement validé et officialisé par le tampon de l’université…
Après une queue respectable, mais, paraît-il, encore réduite, nous voici bientôt munis de nos cartes d’étudiants. Et c’est donc avec ce nouveau statut que Véro, Jacques, Pierre et moi-même retrouvons Sabine et sa copine devant l’entrée du bâtiment. Avant de nous rendre à l’appartement que nous allons visiter pour la première fois, la sœur de Véro nous donne des indications précieuses pour nous repérer sur les plans et comprendre la toile d’araignée des lignes des TCL, les transports en commun lyonnais. Finis les cars de transport scolaire et les trains régionaux avec lesquels il est difficile de se tromper d’arrêt… À Lyon, nous nous trouvons dans la deuxième agglomération de France et il faut tout de même un peu de temps pour trouver ses repères…
— Alors, ici c’est le Quai Claude Bernard… Ces deux bâtiments avec les grilles et le jardin au milieu, c’est l’Université Lyon 2, la vôtre, celle qui est spécialisée dans les arts, les lettres et les langues… Mais un certain nombre de cours, notamment en histoire et en littérature, ont lieu au campus de Bron. Il faudra apprendre à jongler avec les bus.
— Le fleuve, là sur la rive du quai, c’est…
— Le Rhône, le même qui passe chez nous… L’autre rive, c’est la Presqu’île, c’est-à-dire, les quartiers situés entre la Saône et le Rhône, avant que les deux cours d’eau ne se rejoignent plus au sud. Alors, à gauche, c’est le pont qui mène à la gare de Perrache, c’est là que vous prendrez le train ou l’endroit d’où vous arriverez, suivant le cas. Le pont à droite, porte bien son nom, c’est le pont de l’Université… Plus loin c’est le pont de la Guillotière qui mène directement à la place Bellecour où vous trouverez plusieurs librairies très utiles aux étudiants…
Alors que nous progressons le long du quai à la recherche d’un café où casser la croûte, klaxons et bruits de moteurs vont bon train…
— Quel bordel… ! D’abord, la queue à l’intérieur… Maintenant les trottoirs encombrés et le vacarme de la circulation ! T’as vu les bus, on dirait des boîtes à sardines ?
Pierre hoche la tête devant l’agitation ambiante… C’est vrai, entre la vie paisible du plateau ardéchois et la fourmilière lyonnaise, il y a tout un monde… Je me dis alors que pour Daniel, c’est sans doute l’inverse. Il doit avoir l’impression en rentrant de New York de retrouver une petite ville bourgeoise…
— Ce n’est pas tout le temps comme ça, dit Sabine. Maintenant, il est midi. C’est l’heure de pointe !
— T’inquiète, Pierre, le soir t’auras un câlin pour oublier l’agitation de la journée…
— Alors, je ne me plaindrai plus…
— Courage, les jeunes, on connaît un coin sympa et pas cher un peu plus loin. Dans l’année c’est bourré, parce que c’est proche de la fac et que ça évite de prendre le bus et d’aller faire la queue au resto-u…
— Même pour bouffer, faudra faire la queue ?
— Courage, mon petit Pierre, on ne passera que quelques années par ici et de temps en temps on profitera des vacances et d’une partie des week-ends pour aller séjourner sur ta montagne…
— Pour-tant, que la montagne est bel-le ! Comment peut-on imaginer… ?
Les filles fredonnent la chanson de Jean Ferrat et nous, les garçons, poussons un grand soupir, comme si soudain la montagne était venue jusqu’à nous et que nous nous emplissions les poumons du grand air… Alors, Pierre, Jacques et moi-même faisons semblant de nous asphyxier, rattrapés par la pollution lyonnaise… Tout le groupe éclate de rire puis nous entrons dans le fameux bar apprécié des étudiants. On y sert des salades, des sandwichs, de l’eau minérale, de la bière et même des verres de lait !
 
*
* *
 
— Début octobre, inscriptions pédagogiques… C’est quoi, ça ?
— Oui, ce matin, vous avez fait votre inscription administrative. Vous êtes bien des étudiants de Lyon 2. Mais à la rentrée, vous aurez une réunion d’information avec les profs de vos spécialités. Vous serez automatiquement inscrits dans les matières obligatoires, mais il faudra vous inscrire vous-mêmes dans les matières optionnelles en vous rendant dans les secrétariats concernés…
— Purée, mais c’est tard la rentrée !
Jacques vient de s’exclamer en compulsant les feuilles d’information récoltées dans la matinée.
— Oui, mais après tout partira au galop. Il faudra vous accrocher les jeunes, sinon aux partiels de début février, vous aller atterrir méchamment. En attendant, vous allez faire quoi de votre été ? Les grandes vacances, c’est bien, mais les étudiants, ça ne vit pas d’amour et d’eau fraîche et il y a des bouquins dont on a besoin tout le temps. Les quinze jours d’emprunt proposé par la bibliothèque universitaire ne suffisent pas à tous les chantiers…
— Moi, c’est tout trouvé. Je donne un coup de main à Gérard, comme d’habitude, et je me suis aussi fait embaucher à temps partiel par la mairie, afin de mettre en place les aménagements pour les animations d’été. Mais je vais d’abord commencer par le stage de théâtre avec Fabrice, Véro et Jacques.
— Jacques et moi, nous allons ramasser des pêches et des abricots à côté de Tain.
— Et moi, ce sera du nettoyage de bidons à la laiterie où bosse mon oncle André.
— Ah, je vois… ! En maillot de bain, le jet à la main… La thalasso payée, quoi… !
— C’est presque ça, Jacques, sauf qu’en guise de parfum aux algues marines, je vais empester le fromage… ! Ah, ah !
Sabine nous offre les cafés, puis nous réglons nos notes respectives avant d’aller prendre le bus en direction de la rue des Alouettes, notre future adresse.
 
*
* *
 
Comme les filles nous l’avaient expliqué, ce n’est déjà plus un quartier de centre-ville, mais les bus permettent de rejoindre facilement les grands axes. Cette situation, à la croisée des chemins, mais suffisamment à l’écart des prix inaccessibles du grand centre, rend le quartier très attractif pour les étudiants en provenance des différents pôles universitaires. Il n’est donc pas simple d’y trouver un point de chute par ses propres moyens. Le fait que la sœur de Véro connaisse déjà bien la ville et qu’elle ait une amie sur le point de déménager est réellement une opportunité. Si nous avions eu moins de chance, il aurait fallu se rabattre sur des chambres individuelles proposées en cité universitaire, ce qui aurait signifié un nouveau dossier à remplir pour chacun, sans garantie de se retrouver à proximité de l’être aimé…
Le petit immeuble de trois étages devait être du dernier chic dans les années trente. Depuis, la pierre a noirci à cause de la pollution. La peinture de l’entrée aurait également besoin d’être rafraîchie. Je repense à la liste des choses à vérifier suggérée par ma mère et note en passant le bon état des boîtes aux lettres et de la rampe d’escalier… Tss… ! Tout ceci est ridicule puisque nous allons succéder à trois filles et un garçon qui ne semblent pas s’être plaints de quoi que ce soit…
Arrivés en haut de l’escalier, Corinne, la copine de Sabine met sa clé dans la serrure et nous pénétrons à sa suite dans l’appartement.
— Et voilà ! Je vous préviens tout de suite, ça va faire un peu vide, parce qu’en ce moment, nous ne sommes plus que deux… Alors, dans l’entrée, il y a les portemanteaux et des placards… C’est bien pratique pour ne pas encombrer les chambres avec les vestes, les parapluies, les chaussures et tout ce qu’on utilise peu… Ensuite, à gauche, la cuisine… L’électroménager appartient à la propriétaire et, pour l’instant, tout marche bien… Frigo, cuisinière à gaz avec four électrique, machine à laver… On peut étendre le linge sur le balcon couvert à l’arrière… De l’autre côté du couloir, en face de la cuisine, c’est la pièce commune… Salon et salle à manger… Plus loin, à gauche, la salle de bain et une petite chambre,

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