Jonas

Angela Cameron

Description

Le deuxième et le plus langoureux des livres à ce jour dans la collection De sexe et de sang. Le Dr Elena Jenson est une immunohématologue exerçant à DIACorp, l’une des plus importantes installations de recherche médicale au monde. Elle a travaillé dur pour parvenir où elle est et adore tous les aspects de son boulot. Cependant, alors qu’elle est sur le point d’annoncer sa découverte d’un sérum qui renforcerait le système immunitaire, changeant la vie de tous les êtres humains de la Terre, un nouvel homme étonnant fait son entrée dans sa vie. Jonas, l’étrange séduisant propriétaire de la nouvelle boîte de nuit axée sur la thématique vampirique, pourrait constituer la distraction parfaite de sa vie autrement complètement consacrée au travail. Leurs univers ne pourraient toutefois être plus aux antipodes. Elena s’éloigne, dans l’espoir qu’elle sera en mesure d’oublier Jonas et de se concentrer sur son travail, mais il ne la laisse pas tranquille. Même dans ses rêves torrides, Jonas est absolument fascinant. Le fait qu’il tienne chaque soir un rôle d’amant et de puissant vampire le rend encore plus irrésistible. Du moins jusqu’à ce qu’un loup-garou attaque Elena, forçant Jonas à révéler son identité et la véracité de ses rêves. Quand elle le reverra, Elena sera-t-elle en mesure de séparer les rêves de la réalité? Ou son fantasme tordu les mettra-t-il en danger de mort? Avertissement: Ce récit comporte des menottes, de la violence de loups-garous, une sexualité déchaînée, du ligotage léger, ainsi qu’un héros dominant et excitant… qui aime utiliser ses crocs.

Sujets

• Romance
• BD Erotique
• Romance érotique
• Erotica
• Fiction

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 04 février 2014
• Nombre de lectures: 28
• EAN13: 9782897337490
• Langue: Français

Extrait

Copyright © 2010 Angela Cameron
Titre original anglais : Blood and sex : Jonas
Copyright © 2011 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Red Silk Editions, une division de RedWheel/Weiser, LLC
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Nathalie Tremblay
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Suzanne Turcotte
Design de la couverture : April Martinez
Montage de la couverture : Tho Quan
Photo de la couverture : Literary Partners Groups, Inc.
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89667-492-3
ISBN numérique 978-2-89683-252-1
Première impression : 2011
Dépôt légal : 2011
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

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Imprimé au Canada



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À Burn, pour avoir inspiré de tels rêves pendant seize ans.


Remerciements
Des remerciements particuliers à Lori Perkins, pour m’avoir donné l’occasion de donner vie à Michael et à tous les autres. En espérant qu’ils ne se désintègrent pas ! À Emily Keyes, pour l’excellence de ses conseils et parce qu’elle fait preuve de courage dans l’exercice de ses fonctions chaque fois qu’elle consulte sa boîte de courriels. À Clay, pour sa patience, tandis que je rédige, pour avoir cuisiné tant de dîners et avoir fait de moi un membre du cercle des admirateurs de Gerard Butler. À Malloree, pour ses plaintes si peu fréquentes concernant notre mode de vie éclaté et parce qu’elle m’écoute divaguer sans me faire interner. Avec amour à Amy Pounds et Sherry Rockwell, la sous-maîtresse des vampires, pour tous leurs encouragements. À Torie Cody, pour m’avoir permis d’entacher sa réputation en utilisant son nom dans cette collection. À mes premières victimes : Jane, Ox, Brady, les autres « Pas-Encore-Morts » et la maison close Passionate Ink. Et à vous tous, qui êtes assez gentils pour acheter cet ouvrage et passer un moment dans mon univers féérique peu ordinaire, merci.



Chapitre 1
Jonas déambula à travers la foule vers le bar où Tori était assise, riant de ce que cet étrange de petit vampire Montclaire avait dit.
— J., où étais-tu passé ?
Tori leva son verre du comptoir et prit une bonne gorgée. Les lumières stroboscopiques clignotèrent dans la caverne sombre de la boîte Le Donjon. Tout semblait sortir d’un lent film monochrome. Tout sauf elle. Elle brillait presque dans la lumière. Et lorsqu’elle le regardait avec ses yeux exotiques sombres, son regard n’était pas froid comme celui des autres autour d’elle. Il était chaleureux, lui rappelant qu’elle était la seule chose vivante dans l’édifice. Oh, il y avait d’autres humains, mais ils auraient tous pu être morts. Ils avaient depuis longtemps jeté l’éponge, et cela paraissait dans leur regard. Pas Tori. C’était une combattante, et la flamme de son regard ne s’éteindrait jamais.
Pas si Jonas avait son mot à dire.
— J’avais quelques trucs à faire.
Jonas jeta un regard au petit homme chauve à côté de Tori. Il vit qu’il reculait tranquillement. Il ricana.
— Content de voir que tu es sorti de ton trou pour mon ouverture, Montclaire.
— Je n’aurais pas raté cette occasion, Garante , grogna l’homme.
Son haleine sulfureuse remplit l’air.
— Non, je ne l’aurais pas ratée pour tout l’or du monde.
— Je vois que tu as fait la connaissance de la nouvelle compagna de notre padrone .
Évidemment, Montclaire ignorait qui elle était. S ’il avait su qu’elle était liée à Michael, il aurait gardé ses distances. Il était idiot, mais pas masochiste.
— Oh, dit l’homme en regardant ailleurs, une goutte de sueur perlant sur son front. Est-ce là son identité ?
Il prit la main de Tori pour y déposer un baiser.
Toutefois, ses lèvres n’effleurèrent même pas sa peau.
Jonas posa la main sur le visage du vampire et le repoussa doucement.
— Ne lui touche pas, imbécile.
Lorsqu’il retira sa main, Montclaire plissait les yeux, prêt à recevoir quelques châtiments de la part de Jonas. Celui-ci esquissa un petit sourire narquois et se pencha vers lui.
— Tu te tiens loin des enfants, ces jours-ci ?
Le salaud rougit.
— Oui, oui, bien sûr. Je suis guéri, Garante , dit-il en reculant. Je vous le jure. Je n’ai touché à personne depuis notre dernière… euh… conversation.
Jonas laissa son esprit se concentrer sur les pensées de l’homme. Il se brancha sur cette voix pleurnicharde dans la tête du vampire. Elle était évidemment empreinte de jurons paniqués. Des souvenirs d’hommes le violant, d’hommes imposants dans une allée, il y a longtemps. La douleur vint en un éclair, puis s’estompa, remplacée par des images d’adolescents à l’extérieur d’un centre commercial. Un souvenir récent. Il était tapi dans l’ombre, à les regarder partager un joint. Il observa les fesses d’un jeune garçon élancé qui passa devant lui. Toutefois, Montclaire continuait de bouger, de combattre l’envie.
Jonas bondit mentalement hors de la tête de l’homme. Il baissa les yeux vers le petit homme. Même s’il n’a pas encore molesté personne, Montclaire ne serait jamais tout à fait propre. Après avoir fait un saut dans son esprit, Jonas ne se sentait pas non plus très propre. Ils auraient dû le tuer et s’en laver les mains, la dernière fois. Michael aurait dû être un G arante plus solide.
— Sors de ma boîte sur-le-champ, dit Jonas en plantant son doigt sur la poitrine de l’homme. Et si je te surprends dans les parages d’enfants, les Serpentine auront ta peau.
Le petit vampiro glapit et s’esquiva.
Jonas se retourna vers Tori, qui s’assit sur le comptoir du bar. Cette posture lui donnait un air de gamine. Elle sourit et vida son verre, ratant presque le comptoir en reposant le verre.
— J’aimerais pouvoir faire de même avec les criminels.
— Si tu es transformée un jour, peut-être le pourras-tu.
— Michael ne me transformera jamais.
— Il le pourrait.
— Tu sais qu’il ne le fera pas, répondit Tori d’un air narquois.
Triste, mais vrai. Quel gaspillage d’une excellente femelle.
— Il ne veut pas que tu vives comme nous. Il te protège.
— Ouais, dit-elle en riant à gorge déployée. Je ne l’ai même pas vu cette semaine. Il est si occupé par son rôle de padrone qu’il n’a pas de temps pour moi.
— Il ne peut faire autrement. Il n’aime pas être loin de toi, Tori.
Jonas croisa les bras sur sa poitrine. Il ne devrait pas avoir cette conversation avec elle. C’était la responsabilité de Michael, mais il l’aimait bien. Il n’avait pas été facile de l’établir à la place de Castillo. Les prises de contrôle non sollicitées n’étaient pas un jeu, dans l’univers des vampiro . Particulièrement lorsque les fidèles de l’ancien patron devaient être éloignés des affaires, afin qu’il puisse mettre en place ses propres alliés.
— Il a simplement eu beaucoup à faire.
— Tu sais que ce n’est pas facile pour moi non plus, dit-elle en levant de nouveau le verre pour tenter de sauver les dernières gouttes. Je dois faire semblant de ne pas voir le crime organisé dont il est responsable, même les prostituées.
« Merde. »
La petite détective refaisait surface. Et Tori mélangeait la notion humaine de prostitution avec la version des vampires.
— Tu ne sais pas tout ce que tu crois connaître, Tori.
Lorsqu’elle rit, l’odeur sucrée du Jack Daniel’s lui parvint. Il étira le bras et lui prit le verre des mains.
— Je crois que tu en as assez.
Tori tenta de l’attraper. Elle trébucha vers lui. Jonas l’attrapa dans ses bras et la laissa ensuite glisser le long de son corps jusqu’à ce qu’ils se retrouvent debout, les yeux dans les yeux. Son corps réagit immédiatement, et il fit un brusque mouvement arrière des hanches, pour dissimuler son érection si évidente.
— Je crois que j’ai besoin de me reposer, dit Tori.
— Viens, dit-il en mettant son bras autour de ses épaules. Je te raccompagne.
Il l’aida à naviguer à travers la foule de vampires, se dirigeant vers le couloir où les chambres privées étaient loin des regards humains indiscrets.
— J’adore la nouvelle boîte, dit-elle de façon très démonstrative. Tu es brillant, tu sais ?
— Merci, sourit Jonas en ouvrant et en refermant la porte de sa chambre, celle où personne d’autre ne pouvait entrer.
La pièce était peinte en noir, et les lumières étaient tamisées. Elle était garnie d’un sofa noir, et au mur se trouvait une panoplie de chaînes et de fouets. Près du sofa, il l’aida à prendre place sans qu’elle chute et retira son bras d’autour de ses épaules.
— J’y retourne. Appuie sur la touche dièse, si tu as besoin de quelque chose, dit-il en indiquant le téléphone au mur.
— Ne me laisse pas seule, s’il te plaît, dit-elle en lui prenant le bras.
— Tori, je ne…
Ses yeux s’écarquillèrent ; elle en resta bouche bée.
— Tu sais quelle chambre c’est ? dit-il en