L Entremetteuse
240 pages
Français

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L'Entremetteuse , livre ebook

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Description

Un livre dont vous êtes l'héroïne.
Après l'Étudiante, partagez à nouveau un peu de temps avec Christine, et guidez-la. Elle s'est fixé une mission : lancer sa mère dans les bras d'un homme. Mais ses propres désirs d'érotisme et de volupté vont-ils l'aider dans cette tâche ou au contraire constitueront-ils des obstacles ? Tout dépendra d'elle, et de vous. Suivez-la. Vivez ses expériences avec elle. Soyez elle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 mai 2014
Nombre de lectures 11
EAN13 9782332710253
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-71023-9

© Edilivre, 2014
1
Humm, je serais bien encore restée dans mon lit quelques heures. Mais aujourd’hui, Rebecca et moi avons rendez-vous avec Tatiana, une « entremetteuse professionnelle ». Rebecca, c’est ma colocataire, nous sommes amies depuis des années. Son père et ma mère sont célibataires tous les deux. Nous avons bien essayé de les pousser dans les bras l’un de l’autre, mais au-delà des formules de politesses ils n’ont pas partagé grand-chose. C’est à croire qu’ils n’ont plus aucune libido, ou alors c’est nous qui nous y prenons mal. Alors quand Rebecca a vu cette annonce dans le journal, nous avons décidé de prendre rendez-vous. « Donnez un coup de pouce au destin », cela représentait bien ce que nous recherchions.
« Allez, juste une petite pipe avant d’aller au boulot… ». Ah, ça c’est Jérôme, le copain de Rebecca. Elle a traversé le hall sans dire un mot et enfile à présent ses escarpins. Lui est resté dans l’embrasure de la porte de leur chambre, nu, complètement nu. Son sexe dressé comme un garde royal britannique. Jérôme n’est pas le genre d’homme particulièrement pudique. Il lui arrive régulièrement de se promener dans l’appartement dans le plus simple appareil. Il sait que ça énerve Rebecca, et il se doute probablement que de mon côté, je n'y suis pas indifférente. J’ai toujours eu un faible pour le sexe.
Oh, non, je suis là au milieu de la pièce à fixer des yeux son membre en érection. Jérôme l’a certainement remarqué. A voir sa façon de me regarder, avec ce petit sourire en coin, cela ne laisse aucun doute.
« Bon, il est temps d’y aller ». Rebecca enfile une veste légère, ne descendant pas beaucoup plus bas que sa chevelure, et sort de l’appartement.
« Et toi, ça te dit d’y goûter ? ». Avec un clin d’œil en posant sa question, il n’est pas nécessaire de préciser à quoi Jérôme fait allusion.
• Non, je ne peux pas faire ça à Rebecca. Je vais prendre cette proposition pour une plaisanterie d’adolescent attardé, et rejoindre Rebecca directement.
Allez au chapitre 3
• C’est vrai que j’en ai particulièrement envie, je vais me laisser tenter. Après tout, on a encore un peu de temps avant le rendez-vous.
Allez au chapitre 2
2
A peine Rebecca a-t-elle quitté la pièce, je me tourne vers Jérôme. Je m’approche de lui sans dire un mot, d’un pas décidé de peur de changer d’avis et me trouver ridicule. J’ai toujours eu horreur des moments d’hésitation. Lui reste immobile, visiblement tendu par ma réaction.
Tout en le fixant des yeux, je laisse ma main droite effleurer ses testicules, puis les caresser lentement. Jérôme ne semble même plus respirer. La bouche entre-ouverte, il me regarde l’air surpris et comblé à la fois. Je me penche alors en avant, pose un genou au sol devant lui et commence, du bout de la langue, à lui lécher le gland. Ses doigts se perdent dans mes cheveux bouclés. Mes lèvres se posent sur son sexe. Je le suce d’abord doucement, en jouant avec ma langue, mes doigts caressant son entre jambes. Ses mains se faisant plus pressantes sur mes épaules, j’accélère le rythme et ressers mes lèvres afin que son sexe soit plus à l’étroit. Je l’entends grogner de plaisir, sa respiration se fait plus rapide. Il essaie de me repousser, le moment de sa jouissance approchant, mais je ne suis pas de celles qui s’arrêtent en chemin, je le garde en bouche et reçois son sperme avec plaisir, je l’avale et le suce encore un peu avec délicatesse, qu’il n’en reste pas une goutte.
Jérôme et moi plongeons à nouveau nos regards l’un dans l’autre. Il y a dans le sien un mélange de satisfaction et d’incrédulité. J'y perçois également un soupçon de culpabilité, peu visible dans un premier temps mais qui devient de plus en plus net.
« Rebecca m’attend… ». Mes rapports avec lui, et avec Rebecca, ne seront résolument plus jamais les mêmes.
Allez au chapitre 4
3
En ce matin d’été, il fait déjà chaud dehors. Je n’ai pas éprouvé le besoin de porter autre chose qu’un T-shirt et un pantalon de toile beige. Je n’ai pas non plus la coquetterie de Rebecca en matière vestimentaire. Partout où elle va, elle veut se sentir désirable. Et elle sait comment s’y prendre. Elle marche dans la rue, une trentaine de mètres devant moi. Pas un homme ne la croise sans tourner le regard vers son visage d’ange, le décolleté ouvert sur sa poitrine généreuse, ou encore sa jupe légère posée sur la courbe parfaite de ses fesses.
C’est vrai qu’elle est désirable. J’adore regarder sa chevelure descendre jusqu’à ses reins. Je n’ai jamais réellement pu déterminer si elle avait des cheveux roux foncé ou châtain avec des reflets cuivrés. Quoi qu’il en soit, ils m’ont toujours fascinée. Ils tranchent avec la couleur de blé mûr des miens.
Tout en elle n’est que sensualité. Sa démarche féline sur les hauts talons de ses escarpins, son déhanché faisant voler sa jupe de gauche à droite à chacun de ses pas, son habitude de ne boutonner son chemisier que du strict nécessaire, laissant apparaître dans toute sa splendeur un décolleté de rêve.
Elle est à présent à proximité de l’arrêt de bus.
• Je vais rester à distance. J’adore la regarder, l’épier. J’irai vers l’arrêt de bus lorsque celui-ci arrivera.
Allez au chapitre 6
• Je vais la rejoindre directement. Nous prendrons le bus ensemble.
Allez au chapitre 8
• Je vais plutôt lui proposer de prendre un taxi. Nous serons plus à l’aise.
Allez au chapitre 5
4
Rebecca était déjà en face de l'immeuble de Tatiana, l’entremetteuse chez qui nous avons rendez-vous. Elle a l’air renfrognée.
« Tu en as mis du temps ! ». Si j’avais encore des doutes, ils s’étaient à présent envolés. Là, elle m’en veut. Elle ne sait peut-être pas exactement ce qui s’est passé entre Jérôme et moi, mais elle se doute qu’il y a eu quelque chose. Rebecca s’accorde de larges libertés vis-à-vis des hommes qu’elle rencontre, mais elle ne supporte pas qu’une autre femme s’approche du sien.
« J’avais oublié ma carte d’identité à l’appartement ». Je ne savais pas si elle allait croire à cette version, mais sur le coup, cela me semblait être une bonne explication.
« Allons-y, il est l’heure ».
Après avoir sonné pour annoncer notre présence, une voix suave, par l’intermédiaire de l’interphone, nous invite à entrer. Je ne pensais pas que les haut-parleurs d’interphones pouvaient reproduire à ce point la chaleur et la sensualité de la voix.
Je ne savais pas si « Tatiana » était le vrai nom de notre interlocutrice, ou une simple sorte d’accroche marketing empreinte de glamour baltique. Mais lorsque je l’ai vue, je sus tout de suite que c’était bien plus que cela. J’étais face à une créature de rêve. En postulant au casting d’un « James Bond », elle n’aurait laissé que peu de chances aux autres prétendantes. Je trouvais Rebecca belle et désirable, mais Tatiana avait un petit quelque chose d’autre que je ne parvenais pas à décrire. Des yeux d’un bleu si profond qu’on pourrait s’y noyer. Une chevelure châtain foncé descendant sur ses épaules, tranchant avec la clarté de sa peau. Des traits fins, et un sourire tel qu’on serait prêt à lui accorder tout et même plus si elle le demandait.
Rebecca, elle, détournait systématiquement son regard du mien.
Après de brèves présentations, Tatiana écoutât attentivement l’histoire de nos parents, leurs épreuves passées, leur situation actuelle, notre conviction qu’ils pourraient se rendre heureux mutuellement, leur affligeant immobilisme sentimental, nos tentatives infructueuses de leur forcer la main, notre frustration face à notre amateurisme dans ce domaine et finalement notre décision de recourir à ses services.
Durant tout ce temps, Rebecca seule exposait la situation. Pour ma part, j’étais perdue dans mes pensées. Les yeux rivés alternativement sur le visage et sur le bustier de Tatiana. Sur la forme que lui impriment ses seins, l’état d’excitation dans lequel j’étais restée se projetait maintenant sur cette fille. Je devinais la taille et la teinte de ses mamelons, gratifiant mon imagination de pouvoir les effleurer, les caresser du bout des doigts. Je n’avais vu que très peu ses hanches et ses jambes, lorsqu’elle nous avait accueillies, mais mon esprit se les représentait avec moult détails, se croisant et se décroisant sous le bureau, frémissant au passage de ma main sur ses cuisses.
Tatiana nous expliqua alors que sa stratégie était d’amener les deux sujets à un endroit propice, après les avoir mis dans un état d’excitation sexuelle telle qu’ils auraient peu d’alternatives, selon ses propres termes, au partage d’ébats torrides et débridés. Nous nous demandions comment elle s’y prendrait en pratique, mais elle nous assura que pour ça, nous devions lui faire confiance. Commencer par un désir et des rapports sexuels, et laisser les sentiments venir par après, pourquoi pas ? Après tout nous avions essayé le contraire et ça n’avait pas été tout à fait conforme à nos attentes. Nous avons donc décidé de tenter le coup avec l’approche de Tatiana.
Sur le chemin du retour, Rebecca et moi ne nous sommes pas adressées la parole.
Allez au chapitre 7
5
Nous voilà maintenant assises côte à côte sur le siège arrière du taxi. Après avoir donné l’adresse au chauffeur, nous nous détendons sur le cuir de ces sièges particulièrement mous, dans lesquels nous avons l’impression de nous enfoncer copieusement.
Rebecca me fixe du regard. Elle me sourit. Après l’avoir suivie dans la rue je me rends compte, une fois encore, que je la désire. Je ne sais pas si c’est réciproque. C’est alors que je sens sa main à travers le tissu de mon pantalon de toile.
• Oui, je ressens du désir, mais ce n’est ni l’endroit ni le moment. Disc

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