La Captive de Calcutta
108 pages
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La Captive de Calcutta , livre ebook

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Description

L'Inde, symbole des plaisirs, paradis de l'amour !
Attirée par les saris colorés et les parfums épicés de l'ancien Empire des Indes britanniques, Karine, jeune Parisienne de bonne famille, est séduite par un puissant homme d'affaires indien, qui l'initie aux raffinements et aux voluptés du Kamasutra.
Mais Karine se retrouve bientôt prise au piège d'une maison close de Calcutta pour satisfaire les délires lubriques d'une clientèle pimentée !



Léa va tout tenter pour la libérer de cet enfer érotique.



Le Nirvana n'est pas forcement là où on le cherche...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 273
EAN13 9782919071159
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Léa Xxxxx
LA CAPTIVE DE CALCUTTA


Suivez gratuitement toutes les aventures libertines de Léa sur son blog :
www.leserotiques.fr/
Qui se cache derrière Léa xxxxx ?

Discrète et sensuelle, refusant les chemins de la médiatisation, Léa xxxxx est journaliste et ne compte pas moins d’une trentaine d’ouvrages à son actif. Tous inspirés de ses expériences, ses romans mêlent l'aventure à l'érotisme le plus débridé. Car avant d'être journaliste, Léa est avant tout libertine et libérée. Léa xxxxx se définit elle-même dans la vraie vie comme une « coquine experte et nymphomane » ! Elle ne refuse aucun des plaisirs que le sexe peut lui offrir : entre femmes, en groupe, dans les endroits les plus improbables,... et ne peut s'empêcher de nous les raconter. Elle a d'ailleurs avoué à son éditeur qu'en relisant ses textes avant de les lui confier, elle devait souvent interrompre sa lecture pour se caresser en repensant à ses exploits passés.

****
Parisienne de cœur et de naissance, Léa suit son père, diplomate, dans ses voyages et découvre à 16 ans les plaisirs de la chair et les penchants vicieux des hommes. Elle ne s’arrêtera plus de voyager et de parfaire son éducation sexuelle. À 24 ans, fraîchement diplômée de la prestigieuse Nieman Foundation for Journalism at Harvard, elle s’installe à Paris et y travaille pour de grands journaux français et européens couvrant l'actualité internationale. Elle réalise de nombreux reportages dans près d'une centaine de pays. Ses thèmes de prédilection : trafic d’armes et de drogues, traite des femmes. Elle n’hésitera d’ailleurs pas à mettre sa vie en danger pour mener à bien ses investigations.

****
En parallèle, entre deux avions, Léa commence à écrire ses aventures. De celles qu'on ne raconte pas, mais que la journaliste souhaitait cependant confier à quelques privilégiés. Au gré des continents et des rencontres, l'auteur nous plonge alors dans un monde trouble où la seule solution pour s'en sortir est souvent de se mettre à nu... Car la vie d'une Grand reporter n'est pas de tout repos, et pendant ses enquêtes, Léa a le chic pour se retrouver dans des situations toujours plus improbables et osées ! D'une île italienne peuplée d'esclaves sexuels ou d'un harem marocain d'où elle parvient finalement à s'enfuir, en passant par une virée dans le milieu underground new-yorkais, Léa fait immanquablement découvrir à son lecteur les facettes enfouies des mœurs humaines et de leurs perversions. Dans un savant mélange de luxure et de débauche, Léa nous entraîne aux quatre coins du globe dans un voyage pervers et érotique.
Bon voyage !
Chapitre I
Le Vésinet. Non loin de Paris, à l’ouest. Une ravissante propriété cachée dans l’intimité d’un parc majestueux. Les arbres, les fleurs et une verdure sauvage y composent une végétation en désordre qu’un paysagiste de génie transformé en dieu éphémère a conçue. Rien d’exubérant, simplement la beauté naturelle qu’on a souhaité retrouver ici, à quelques kilomètres de la capitale. La demeure est un trésor d’architecture moderne. Sans folie. Le Corbusier n’a pas inspiré le concepteur. Ce n’est pas une structure d’habitation mais bien une maison. Il y a même un toit, presque traditionnel. Le béton, l’acier et le verre y réalisent un trio heureux. Une partie du parc vient se nicher sous une splendide verrière qui, en hiver, lorsqu’on a tiré les baies vitrées, constitue un jardin intérieur où il fait bon venir se reposer. Des oiseaux s’y réfugient.
Chaque premier jour de l’été, le milliardaire français Charles de Courpaille organisait dans cette somptueuse propriété, la sienne, un cocktail grandiose où était invité tout le gratin européen. Industriels et politiciens y côtoyaient artistes, sportifs et rentiers, au milieu d’un bouquet de femmes aussi intelligentes que belles.
Pendant trois ans, de Courpaille oublia sa fête. D’ailleurs, durant cette période, on ne le vit pas non plus dans les lieux de plaisir qu’il avait coutume de fréquenter. Trois années obscures. Il travaillait ou voyageait pour ses affaires, ne se concédant jamais aucun loisir et ne perdant pas un seul instant fût-ce pour prendre un verre avec un ami. Inutile d’être bien perspicace pour comprendre qu’il cherchait ainsi à fuir quelque chose. Mais fuir quoi ?
Jusqu’à cet été où il lança à nouveau plusieurs centaines d’invitations.
*
* *
Tous les amis sont là, les vrais et d’autres moins authentiques qui sont venus ici dans l’espoir de réaliser l’affaire de leur vie en rencontrant le bon archange ou le parfait pigeon. Charles de Courpaille est omniprésent. Souriant, courtois, disponible. Pourtant, bien qu’il cherche à les cacher, quelques rides lui font un visage plus dur qu’il y a trois ans, moins heureux.
Une grande absente : Karine de Courpaille, la fille unique du milliardaire.
*
* *
– Vous êtes simplement ravissante, ma chère. Nous nous connaissons, n’est-ce pas ?
– Est-ce votre façon de m’avouer que vous mourez d’envie de me connaître ?
– Peut-être.
– Je m’appelle Léa. Nous ne nous connaissons pas et je crains qu’il vous faille patienter encore un peu si vous tenez absolument à parfaire notre rencontre. J’ai quelque chose d’important à dire à notre hôte… quelque chose qui ne peut pas attendre.
– Hélas ! Je découvre un fabuleux trésor et le perds tout aussitôt.
Je m’éloigne.
Le vieux dragueur de réceptions mondaines, sexagénaire esseulé en quête d’une partenaire facile pour la nuit, le week-end ou davantage, m’oublie vite et s’empresse de rejouer la même séquence avec une autre femme, moins ravissante mais nettement mieux disposée que moi.
Quelques pas dans le parc où les senteurs naturelles rivalisent avec les parfums, les eaux de toilette et les after-shave des convives. Trop de monde ! Trop de mondanités ! Du superficiel, rien d’autre. Pourquoi suis-je venue ? Je voulais rencontrer Charles. Je l’ai croisé. Le temps d’un sourire, d’un baiser, d’un regard voulant exprimer tant de choses. Mais nous n’avons rien dit. Charles accaparé par les autres, rongé par les autres ! Charles mon amant d’un hiver, il y a trois ans : dix jours à Avoriaz. Charles qui n’avait pas cherché à me retenir, comprenant que Léa n’accepte aucune cage, fût-elle diamantée. Charles pour qui je garde une partie de moi-même, comme pour presque tous mes autres amants, ceux que j’ai aimés. Charles l’insaisissable ! Pourquoi as-tu égaré cette jeunesse que j’aimais tant ?
– Vous êtes simplement ravissante, ma chère. Nous nous connaissons, n’est-ce pas ?
Le playboy vieillissant de tout à l’heure.
– Vous avez la vue basse ou la mémoire courte ! Excusez-moi, je n’ai guère envie de parler.
Je file entre deux groupes de causeurs. L’extérieur est trop fourni. Ça empeste les milliards et les comptes en Suisse. Ma robe-fourreau câline mes formes au point de donner envie à certains hommes d’en faire autant. S’ils savaient que dessous je suis nue ! Ils le savent. Ils me dévorent des yeux. Ils me frôlent en espérant pouvoir se frotter. J’esquive bien. Non, monsieur, ne me suivez pas ! Je voudrais être seule. J’en ai assez de ces bavardages inutiles. Ceux qui ne parlent que pour s’écouter n’ont guère besoin d’auditoire. Ceux qui veulent m’entretenir un instant en envisageant de me tenir plus tard contre eux n’ont pas la chance de me plaire. Surtout pas maintenant !
– Laissez-moi tranquille, je vous en prie. Sinon je vais devenir grossière. Ne comprenez-vous pas que j’ai besoin d’être seule ? Il y a ici bien d’autres jeunes femmes que vos manières impressionneront peut-être.
– Vous n’êtes pas commode !
– Justement… les autres sont certainement plus accortes. Allez-donc tenter votre chance ailleurs !
Dans le couloir où je m’enfuis, l’importun ne me suit pas, sans doute surpris que son charme oriental n’opère pas avec moi. Je l’oublie. J’oublie tout ce cocktail ennuyeux. Peut-être ne l’est-il pas tant mais tous ces gens me pèsent et je voulais retrouver Charles, rien que lui. Alors tout et tous me semblent futiles, agaçants, mortellement ennuyeux.
Au fond du couloir : cinq marches. Cinq degrés pour descendre vers un paradis de luxe et de confort : un encombrement de fauteuils, de canapés, de coussins disposés pour construire un mini labyrinthe à ciel ouvert. Au fond de la pièce, sur un grand bar en marbre blanc, un lumignon dispense une intimité délicieuse qu’un couple a songé à exploiter. Deux ombres collées l’une contre l’autre sur un gros pouf. Elle sur lui. Ils font l’amour. Elle se plaint à peine. Le plaisir s’épanouit lentement. Il a dénudé son buste et embrasse ses seins. Elle se cambre. Elle se tortille et respire bruyamment. Ils ne disent rien. Ils s’aiment. Pour la première et dernière fois peut-être… sans doute, car ils se donnent complètement, cherchant à tout prendre immédiatement, en une seule et unique fois.
Je resterais bien jusqu’à les entendre hurler de bonheur mais j’ai peur de rompre la magie de leur étreinte. Sur la pointe des pieds, je m’enfonce dans l’obscurité d’un petit couloir au bout duquel brille un point rouge. La bouton d’appel d’un ascenseur. Décidément, Charles de Courpaille ne s’est privé de rien !
Au deuxième et dernier étage de la demeure, la porte de l’ascenseur s’ouvre sur une vaste pièce aux parois irrégulières, sorte de caverne artificielle dans laquelle on a installé, sur plusieurs niveaux, une couche spacieuse tout de fourrure recouverte, un bassin ovale en marbre gris faisant office de baignoire mais ressemblant plutôt à une mini-piscine intérieure, un espace « coquetterie féminine » et un coin boudoir confortable. Murs tapissés de moquette violine. Partout, des plantes grasses. Éclairage caché, indirect, chaud. Le silence de cette antre bourgeoise n’est troublé que par le doux clapotis de l’eau du bain. Eau limpide, sans mousse. Une jeune femme s’y baigne. Type suédois, cheveux longs d’un blond légèrement cendré, visage délicat, petits seins pointus, corps sculpté. Vingt-cinq ans.
Elle me regarde, souriante, presque malicieuse, devinant les ronde

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