La loi des deux, Tome 1 : Un maître et un apprenti
89 pages
Français

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Description

La loi des deux, Tome 1 : Un maître et un apprenti
Jordan Béranger
Roman de 308 000 caractères, 55 000 mots.
Filipe va avoir 18 ans. Sa vie paisible de lycéen s'articule autour de sa copine Elsa, de son meilleur pote Nathan et de ses frères jumeaux passionnés de handball. Tout irait pour le mieux si Filipe ne se découvrait pas une attirance inexplicable pour Axel, le plus proche ami de ses frangins et capitaine charismatique de l'équipe de hand.
Déterminé à conquérir l'objet de ses fantasmes, Filipe semble prêt à tout pour faire tomber les résistances d'Axel. Y compris accepter un pacte aussi surprenant que risqué qui repoussera ses limites et le transformera à tout jamais...
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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 avril 2016
Nombre de lectures 3
EAN13 9791029401459
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La loi des deux
 
Tome 1 : Un maître et un apprenti
 
 
Jordan Béranger
 
 
 
 
– 1 –
 
 
Je rêvais de ne plus être puceau depuis bientôt quatre ans. Le désir s’était accentué davantage au cours des derniers mois. Je sentais que le grand jour était enfin arrivé. Ce soir, j’allais pouvoir me regarder fièrement dans un miroir et me dire que j’avais perdu ma virginité.
Nous n’étions jamais allés aussi loin. Je ne voyais donc pas ce qui pouvait m’empêcher de lui faire l’amour. Pour la toute première fois.
 
Je me suis rapproché de son corps. Je l’ai serré fort contre moi. Le contact est devenu électrique. Peau contre peau. Mes lèvres se sont posées sur les siennes. Ma langue s’est insinuée dans sa bouche. Le baiser a été intense, comme à chaque fois. Nos salives se sont mélangées dans une incroyable valse buccale. J’ai senti son souffle court, sa volonté de ne pas céder à l’envie, la tentation de me résister une nouvelle fois.
Dans mon boxer, ma queue était tendue. Je m’efforçais de la lui faire sentir. Je me collais un peu plus, laissant mes mains parcourir son corps sans desserrer mon étreinte. Les siennes ont glissé dans mon boxer pour agripper mes fesses. J’ai poussé un gémissement de plaisir. Enivré par cette initiative j’ai baissé mon sous-vêtement dans lequel je me sentais à l’étroit. J’étais à présent totalement nu. Et là, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer sa réaction, de lire la stupeur sur son visage.
— Ça ne va pas ? lui ai-je demandé avec inquiétude.
— Si, si… Tout va bien. Enfin, je crois.
— Ne t’en fais pas. On peut y aller doucement.
Je me suis lancé dans une nouvelle étreinte en devinant que mon sexe était à l’origine de son trouble. C’était certes la première fois qu’elle le voyait pour de vrai, mais elle l’avait déjà senti contre elle. Elle avait même attrapé mon paquet à plusieurs reprises. Il n’y avait donc aucune raison de feindre une telle surprise.
Même si je n’avais pas énormément d’éléments de comparaison, j’étais conscient que mon sexe était un peu hors-norme. J’avais déjà aperçu mes frères jumeaux nus, au repos. À part les acteurs de films pornos, le seul que j’avais déjà vu en train de bander était Nathan, mon meilleur ami. Je devais bien reconnaître que j’avais une verge plus longue que la sienne. Plus épaisse aussi. Mais pas au point de la considérer comme effrayante.
 
J’ai à mon tour glissé ma main dans sa culotte. Son pubis était lisse, fraichement rasé. Mon majeur a poursuivi sa descente. Il a contourné ses lèvres humides et s’est frayé un chemin dans sa chatte, lui arrachant un cri de plaisir. Submergée par les sensations, elle m’a supplié de ralentir un peu. Je lui ai enlevé sa culotte et me suis allongé sur le ventre entre ses jambes. Sa chatte épilée se trouvait à quelques centimètres de mon nez. Je me suis approché. J’ai sorti ma langue. Elsa s’est cambrée sur le lit, ses seins pointant vers le plafond. J’en ai saisi un avec la main alors que je poursuivais mon cunnilingus. Elle était en transe. Nous ne nous étions jamais retrouvés nus ainsi dans une telle étreinte sexuelle. Ma langue s’enfonçait dans son intimité et je percevais le plaisir qui parcourait son corps. Si je ne détestais pas ce que j’étais en train de lui faire, je n’en raffolais pas non plus. Je tentais de reproduire ce que j’avais vu dans des films pornos. C’était une sensation étrange, inhabituelle.
J’ai fait durer les préliminaires pour la satisfaire avant de me redresser et de me mettre à genoux. J’ai brandi ma queue en direction de son visage. Et là, elle lui a fait un bisou. Un bisou ! J’étais à des années-lumière de m’attendre à une réaction pareille. J’ai failli éclater de rire. C’était pourtant la dernière chose à faire. Par chance, sa langue est légèrement sortie pour lécher mon gland. J’ai retrouvé ma concentration. Mais Elsa ne semblait pas prête à me rendre la faveur que je lui avais accordée. C’était mort pour une pipe. Je me suis allongé sur elle en posant ma queue sur son sexe. Je l’ai embrassée dans le cou.
— J’ai des préservatifs. Ils sont dans…
Elle m’a arrêté net en posant son index sur ma bouche.
— Je ne suis pas prête, Filipe. Je suis désolée.
J’ai roulé sur le côté, incapable de cacher ma déception. J’avais vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Je m’étais réjoui un peu trop vite à l’idée de perdre ma virginité.
— C’est pas grave. Je comprends, ai-je menti pour tenter de faire bonne figure.
— Non, je vois bien que ça te contrarie, a-t-elle repris en enfilant sa culotte.
— Un peu. Je me demande juste quand tu seras prête. On sort ensemble depuis bientôt deux ans. Je ne veux ni te forcer, ni te mettre la pression, mais ça fait deux ans qu’on… Ben qu’on s’embrasse.
J’ai remis mon boxer et j’ai commencé à me rhabiller. Je n’avais aucune envie de finir la journée avec ma copine.
— Je ne peux pas te dire quand je serai prête. Tu sais que je veux me préserver pour le mariage et ce ne sera pas avant la fin de mes études.
— OK, donc si je calcule bien, on passe le BAC dans quelques jours. Tu vas faire un cycle long, tout comme moi. Donc si tout va bien, on se mariera dans cinq ans. Disons six pour nous laisser le temps de nous installer. C’est bien cela ?
— À peu près, oui, a-t-elle répondu en baissant les yeux.
— Je ne sais pas quoi te dire. Tous nos amis en couple ont déjà fait l’amour et nous... on s’embrasse. J’ai besoin de plus, Elsa.
— Je voulais te faire une fellation aujourd’hui, je te le promets. Mais je ne m’attendais pas à ce que ton sexe soit comme ça, a-t-elle lancé en évitant d’utiliser des qualificatifs trop précis, vexants. J’ai eu peur.
— Je vais retourner réviser, ai-je conclu en levant les yeux au ciel. On s’appelle ce soir.
Elle s’est levée avant que je m’échappe pour me demander si je ne lui en voulais pas trop. Ma frustration m’empêchait de la rassurer. Pourtant, j’aurais été le premier à traiter de connard le premier mec qui se serait comporté ainsi avec une fille. Mais là, ma queue prenait le contrôle de mon cerveau et de mes sentiments. Et je savais tout au fond de moi que j’étais incapable d’attendre six ans. J’étais surtout déterminé à perdre ma virginité avant ma majorité, dans quelques semaines.
 
J’ai enfourché mon vélo, mais j’étais bien trop énervé pour rentrer chez moi et me remettre à réviser. J’ai fait un détour pour aller voir Nathan. J’avais la ferme intention de lui faire part de mon désarroi. Il m’entendait me plaindre du refus systématique de ma copine d’avoir des rapports sexuels depuis des mois, mais il savait toujours trouver les bons mots pour m’apaiser.
J’ai sonné à la porte de la villa de ses parents. Au bout de quelques secondes, j’ai entendu sa voix dans l’interphone :
— C’est qui ?
— C’est Filipe. Ouvre.
Il a déverrouillé le portail pour me laisser pénétrer dans le jardin. Il a ouvert la porte vêtu d’un simple boxer qui lui faisait un paquet impossible à ignorer.
— Tu foutais quoi ? lui ai-je demandé.
— Je me tapais une queue.
— Je ne sais pas pourquoi, je m’en doutais.
Nathan avait un appétit sexuel incroyable, même pour un adolescent de notre âge. Il se masturbait entre trois et cinq fois par jour. Je le taquinais souvent en lui disant que la branlette était son passe-temps préféré, chose qu’il ne niait pas.
On est montés dans sa chambre. Le porno qu’il devait regarder juste avant mon arrivée était encore en train de tourner sur l’écran de son ordinateur.
— Je vais me finir. Tu te joins à moi ? m’a-t-il demandé en connaissant parfaitement ma réponse.
— Ouais, si tu veux. Ça me changera les idées.
— Des soucis avec Elsa ?
— T’as tout compris.
— Bon, fous-toi à poil, on se tape une queue et on parle de tout ça après.
Nathan a baissé son boxer et s’est jeté sur le lit pour revigorer sa bite qui avait légèrement débandé. Je me suis déshabillé à mon tour afin de le rejoindre.
 
Je connaissais Nathan depuis que j’étais tout petit. Nous allions à l’école ensemble et étions très vite devenus les meilleurs amis du monde. Nous ne nous étions jamais quittés, passant le collège et le lycée dans la même classe, pratiquant le tennis dans le même club. C’est d’ailleurs au sport que notre relation a pris une tournure différente.
Un soir, après un entraînement prolongé, nous avions regagné les vestiaires pour prendre une douche. L'ambiance était un peu électrique. Il y régnait cette odeur si particulière, ce mélange de transpiration, de gel douche et de testostérone. Il faisait incroyablement chaud aussi. L’endroit était désert. Une seule cabine de douche était disponible. Une affiche collée sur les autres portes indiquait qu’un traitement antifongique était en cours. La question de savoir lequel de nous deux allait se doucher en premier s’était posée. Nous nous étions chamaillés. J’avais finalement proposé d’y aller ensemble. Je n’avais jamais eu le moindre problème avec la nudité ou avec mon corps. Avec deux grands frères à la maison, la pudeur était un mot qui ne figurait pas dans mon vocabulaire. Nathan avait été surpris par ma suggestion :
— À poil ou en slip ? m’avait-il demandé pour être certain.
— Moi à poil. Toi, tu fais comme tu le sens, lui avais-je répondu pour le mettre à l’aise.
— Alors ce sera à poil aussi, avait-il conclu en bombant le torse.
Nous nous étions donc retrouvés tous les deux nus dans cette cabine de douche beaucoup trop étroite. Nous nous étions savonnés, chacun de son côté en nous regardant à peine. Nos corps s’étaient frôlés. La promiscuité ne permettait pas d’éviter les contacts. Je m’étais retourné en lui demandant :
— Tu veux bien me savonner le dos, s’il te plaît ?
— Si tu veux, m’avait-il répondu timidement.
Je l’avais entendu déboucher le gel douche avant de sentir ses mains se poser sur mes épaules. J’avais trouvé la sensation agréable. La situation m’avait semblé tout à fait normale. Nathan était mon meilleur ami après tout. Aussi, j’avais été pris de panique en sentant venir une érection. Je ne voyais pas comment la lui cacher.
— Voilà, c’est bon

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