La tempête
163 pages
Français

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La tempête , livre ebook

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Description

Chloé Désilets a repris sa vie en main et recommencé à enseigner à l’université. Elle doit toutefois prendre quotidiennement des antipsychotiques pour ne pas vivre un autre épisode comme celui qui l’a menée à l’hôpital.
Yulia s’est installée avec elle et Claude, mais le ménage à trois commence à battre de l’aile. Ils repoussent les limites de l’indécence plus que jamais, expérimentent dangereusement. Leur vie sexuelle à tous les trois s’envole dans toutes les directions, ils s’éparpillent jusqu’au point de non-retour.
La tempête balayera tout sur son passage.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 juin 2019
Nombre de lectures 115
EAN13 9782898030666
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2019 Chloé Andrews
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Directeur de collection : Simon Rousseau
Révision éditoriale : Catherine Lemay
Révision linguistique : Myriam Raymond-Tremblay
Conception de la couverture : Mathieu Caron-Dandurand
Images de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Félix Bellerose
ISBN papier 978-2-89803-064-2
ISBN PDF 978-2-89803-065-9
ISBN ePub 978-2-89803-066-6
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Andrews, Chloé, 1961-, auteur

Le jardin des délices / Chloé Andrews.
(Collection Monarque)
Sommaire : tome 2. La tempête.
ISBN 978-2-89803-064-2 (vol. 2)
I. Andrews, Chloé, 1961-. Tempête. II. Titre. PS8626.A719J37 2018 C843’.6 C2018-942282-3 PS9626.A719J37 2018
PROLOGUE
L a grossesse nous va bien, à Yulia et moi. Nous devrions accoucher à quelques jours d’intervalle. La nature fait parfois drôlement les choses. Claude, qui se réjouit d’avoir des « jumeaux », nous dit que nous avons toutes les deux des étoiles dans les yeux. Il nous taquine en nous demandant si nous attendons l’étoile de Bethléem et trois rois mages. La vérité, c’est que nous filons le parfait bonheur dans notre vie à trois. C’est vrai que nous sommes belles, que nos mines paraissent plus épanouies que jamais. Nos petits seins ont presque doublé de volume, nos aréoles sont plus foncées et, depuis peu, nous avons toutes les deux des montées de lait dont nous avons rapidement appris à nous délecter. J’en raffole. J’en redemande. Yulia aussi, d’ailleurs. La grossesse a décuplé notre libido. Des orgasmes me réveillent au beau milieu de la nuit, sans même que je me sois touchée. Je fais des rêves érotiques comme jamais. Yulia me dit que c’est pareil pour elle. C’est tellement intense que parfois je confonds la réalité et les images oniriques qui m’habitent aussitôt que je m’endors.
*
Yulia et moi prenons plaisir à nous embrasser, nos bouches pleines du lait de l’autre. Nous mélangeons joyeusement les liquides, nous nous en gorgeons, avant de nous échanger des caresses intimes et de nous couvrir mutuellement le cou et les épaules de petits baisers furtifs et aguichants. Nous sommes toutes deux de plus en plus moites, de plus en plus chaudes, et nos doigts glissés dans le sexe de l’autre trouvent rapidement leur cible, provoquant chez l’une comme chez l’autre un orgasme d’une promptitude et d’une intensité inattendues.
Claude entre dans la chambre – il revient tard du bureau. Il nous surprend en plein cri libérateur et s’approche de nous. Nous nous empressons de lui arracher son pantalon, pour libérer sa queue et la lécher jusqu’à ce qu’elle se dresse fièrement dans toute sa splendeur. Rien ne peut égaler ce sentiment de puissance que son membre, prisonnier de ma bouche, me procure. À tour de rôle, Yulia et moi l’enfonçons au plus profond de notre gorge, le lubrifiant d’une salive particulièrement visqueuse. Tandis que l’une l’engouffre, l’autre s’attarde, d’une langue curieuse, à ses testicules et à son anus pour bien stimuler le point G masculin qu’est la prostate. Nous utilisons nos doigts pour aller rejoindre ce bouton magique tapi dans l’ombre de ses fesses. Nos langues deviennent plus tendres sur son gland, nos mains plus lentes dans leurs caresses. Après un moment, nous repartons de plus belle, nos lèvres se succédant sur le bout de son pénis, tantôt douces, tantôt fermes. Le pauvre agonise, et il suffit d’un clin d’œil complice pour que Yulia et moi décidions de le libérer de sa belle souffrance en le masturbant vigoureusement, nos bouches grandes ouvertes prêtes à se laisser asperger de son sperme, que nous avalerons avec appétit. Il éjacule avec puissance sur nos langues, qui, après la première grande gorgée, partent à l’assaut de la moindre goutte s’échappant de son pénis déjà moins rigide. Toutes deux aimons continuer de sucer ce membre devenu mou, tenter de lui redonner vie.
D’une main, j’empoigne le sein gauche de Yulia et m’asperge de son lait. Claude nous contemple, nous admire tandis que nos jets lactés nous donnent l’air de deux gamines s’amusant avec des pistolets à eau. Nous nous retournons alors vers lui pour arroser sa queue maintenant semi-rigide, sur laquelle nous nous précipitons ensuite. Nous léchons à grands coups cette nouvelle substance blanchâtre qui le recouvre.
Notre persévérance porte fruit : au bout de quelques minutes, notre homme reprend de sa superbe, prêt pour un deuxième assaut. Il enlève sa chemise, ses souliers et ses bas. Sa rigidité de fer retrouvée, il nous invite à nous installer en position soixante-neuf, moi par-dessus Yulia, mon petit cul relevé. Il s’enfonce entre mes fesses tandis que la langue de notre compagne s’agite sur ma fente humide. Mon anus se dilate pour l’accueillir. La petite douleur initiale est rapidement remplacée par un plaisir croissant. Au début, il me pénètre lentement, comme s’il prenait le temps de s’installer, puis il augmente progressivement la cadence, ses mains bien campées sur mes reins. Je tente de plonger ma tête entre les jambes de Yulia et de stimuler son clitoris, mais sa langue sur le mien et les ruades de Claude dans mon cul me procurent bientôt un orgasme puissant. Je tremble de plaisir avant de m’écraser sur Yulia, mon nez glissant paresseusement sur son sexe.
Claude n’ayant pas encore joui, il fait signe à Yulia de venir s’installer à quatre pattes devant lui, pour recevoir à son tour son pieu toujours bien bandé. Je roule aussitôt sur le côté pour la libérer de mon poids et la laisse se positionner, puis je me glisse sous elle pour ne rien manquer du spectacle. Elle pousse un petit cri lorsque Claude la pénètre, mais, rapidement, je vois son visage s’illuminer. Elle dresse les fesses pour qu’il la laboure le plus loin possible. J’entreprends alors de donner à Yulia un cunnilingus qui l’achèvera assurément. Les couilles de Claude rebondissent sur ma tête pendant que je suce le petit bouton d’amour de la belle Russe qui dégouline de plaisir. Lorsqu’elle se crispe, annonçant qu’elle s’apprête à jouir, c’en est trop pour Claude, qui déverse sa semence en grognant. Quelques instants plus tard, elle atteint à son tour l’orgasme. Je reste là pour m’abreuver tant de ses fluides que de ceux de notre bel étalon, qui s’écoulent lentement entre les fesses de Yulia.
Ce cocktail est des plus enivrants. Il l’est tellement que je ne cesse d’en rêver, chaque nuit. Je suis plus insatiable que jamais.
*
Je me réveille en sursaut, je ne sais trop pourquoi. Il fait noir. Je tâtonne les draps autour de moi. Le lit est vide et mouillé. Un frisson me saisit, comme si une brise hivernale s’était engouffrée dans la chambre. On se croirait en janvier, pas au début du printemps. Je regarde l’heure : trois heures du matin. J’ouvre la lumière.
Il y a du sang dans le lit. Il y a du sang sur mon corps.
— Claude ? Yulia ?
Personne ne répond. Quand je me tourne, j’aperçois Yulia, nue devant la fenêtre. Elle pleure.
— Que se passe-t-il ?
Elle se retourne, me regarde droit dans les yeux et pousse un hurlement qui déchire la nuit.
Du sang coule sur ses cuisses. Elle en a plein les mains. Son ventre est ouvert, comme une bouche béante. Je peux voir ses organes.
— Mais que se passe-t-il ? dis-je, affolée, sans toutefois pouvoir bouger d’un iota.
— Ils m’ont volé mon bébé.
Le poupon est là, par terre devant elle, couvert de sang lui aussi. Il ne bouge pas.
— Je ne comprends pas. Où est Claude ?
— Il est parti chercher un cercueil.
— En plein milieu de la nuit ?
— Tu as une meilleure solution ? Il faut enterrer le petit Alexandre. C’est la moindre des choses.
Elle se remet à pleurer avant d’ouvrir la fenêtre et de plonger dans le vide vers la mort. Je suis impuissante. Je n’ai même pas la force de crier. Je suis paralysée dans mon lit ensanglanté.
Une crampe assaille mon ventre rond. Mes eaux crèvent. Je serai mère et veuve de Yulia le même jour.
*
Le téléphone sonne, encore et encore. Il finit par réussir à me sortir de mon profond sommeil. Je me réveille, désorientée, encore tremblante du cauchemar que je viens de faire. Il n’y a pas de sang sur les draps, pas de bébé mort sur le plancher, pas de fenêtre grande ouverte sur le vide.
La sonnerie s’arrête avant que j’aie le temps de répondre. Je suis encore catastrophée, sous le choc. Je caresse mon ventre tendu pour sentir mon bébé me donner quelques petits coups de pied rassurants. Je jette un coup d’œil au réveille-matin : 10 heures 30. Je suis seule dans notre grand lit. Il n’y a rien là d’anormal : Claude est au travail et Yulia est partie à une réunion de la faculté, à l’université. Réunion à laquelle je devais aussi assister, mais je me suis rebiffée. J’ai bien essayé de convaincre Yulia de rester avec moi pour faire la grasse matinée, mais elle ne voulait rien entendre. Plus que jamais, après cet affreux cauchemar, j’aurais aimé me blottir affectueusement contre elle, sentir son bébé s’agiter en même temps que le mien. Il e

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