Le Père de mon élève

Pauline Costa

Description

Pauline vient tout juste d’avoir son Bac avec mention, c’est une belle jeune fille dont tous les garçons rêvent de sortir avec, mais elle, ça ne l’intéresse pas ! Elle préfère se plonger dans les livres et étudier.C’est l’été, alors elle décide de se trouver un petit job pour gagner de l’argent et pouvoir partir en vacances avec ses copines, et c’est tout naturellement qu’elle trouve un job de soutien scolaire, elle donne des cours de Maths au fils de leur voisin qui est en 6ème.Pauline est fière d’elle car son élève apprends vite, et son père aussi, lui c’est Mark, un avocat réputé dans la région. Il est beau, riche et en plus intelligent, alors le soir quand il rentre chez lui, il en profite pour bavarder avec Pauline avant qu’elle ne parte.Les jours avancent et ne se ressemblent pas, les discussions se font de plus en plus intenses entre Pauline et Mark, et les regards aussi, jusqu’à CE MOMENT... OU TOUT NE SERA PLUS JAMAIS COMME AVANT

Sujets

• Erotique
• Sexe

Informations

• Publié par: Best Erotica
• Date de parution: 20 mars 2018
• Nombre de lectures: 42
• EAN13: 1230002225074
• Langue: Français

Extrait

Le Père de Mon Elève
Pauline Costa
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
C’était le 10 juillet exactement. C’est ce jour là où on peut dire que tout a commencé. A 10h pile même je pense. On était une centaine d’élèves de Terminale à attendre devant la grille de l’école. A attendre les précieux résultats du bac et le tant espéré diplôme qui les accompagne.  J’étais parmi tous ces élèves qui trépignaient d’impatience, et dès que les grilles se sont ouvertes, on s’est tous rué sur les panneaux de lièges recouverts de listes de noms, et avec, à côté de chacun, ces mots en lettres majuscules : « Admis », « Admis avec mention Assez Bien », « mention Bien », « mention Très Bien » ou les redoutés « Rattrapages », voire « Non admis ».
Il a fallu se frayer un chemin entre les élèves, et essayer de distinguer son nom de famille, puis son prénom,  entre tous ces doigts pointés sur les listes. Mon regard glissait sur les premières lettres des noms de famille : A, A, A, A, B, B, B, B, C, C, C, C, C, D, Da… De… Di… Do… Du… Duplantier voilà ! Pauline Duplantier. Après avoir vérifié trois fois la première liste, puis deux fois la seconde, je trouvais enfin mon nom sur la troisième. Je gardais la ligne où mon nom était inscrit en tête et j’essayais de parvenir au résultat. « Admise … » ! Je suis admise ! J’ai mon bac ! Hey mais attend… « Admise mention Bien ». J’ai eu mon bac avec mention ! Non seulement je fais partie des 60% des élèves de mon lycée à l’avoir, mais en plus je fais partie des 10% à avoir une mention ! J’ai réussi !
Toute l’année nos professeurs nous rabâchaient sans cesse qu’on l’aurait pas, qu’on était des bons à rien et qu’on avait plus de chance de trouver un job chez McDo que d’avoir notre bac. Eh bien voilà ce que je leur dit à mes profs ! J’ai pas bossé comme une acharnée pour rien ! J’ai pas mis de côté toute ma vie sociale pendant 2 mois pour rien ! J’ai pas ignoré toutes les demandes de sortie des mecs pour rien ! J’ai mon bac ! Maintenant je vais pouvoir me reposer, faire ce que je veux, sortir quand je veux et avec qui je veux.
Parce que oui, si je ne suis sortie avec aucun d’entre eux, bien sûr que c’était pour réviser de façon la plus optimale possible, mais c’était surtout parce qu’ils m’intéressaient pas. Ils ne faisaient rien de leurs vies, au mieux, ils s’asseyaient sur les marches du lycée et sifflaient toutes les filles qui passaient. Aucuns intérêts. Aucun charme. Juste le cliché des mecs de banlieue du journal de 20h. En comparaison, Sartre, Maupassant, Hugo, Pascal et Descartes étaient plus intéressants. Même côté sexe le Marquis de Sade avait plus de profondeur que ces gars-là. Non, je ne regrette pas ces après-midis et ces soirées passées avec les maths de Fermat, la physique de Newton et l’économie de Keynes. L’après-midi était consacré aux révisions pures, et le soir aux divergences fantasmatiques. Mes soirées, je les passais avec Rodrigue et Chimène, avec Quasimodo et la Esmeralda, ou avec Rodolphe et Emma Bovary. C’était bien mieux qu’avec Alison et Quentin, ou Manon et Kevin.
Mais ces vrais que les fêtes où je pouvais boire jusqu’à sentir mon cerveau flotter, fumer jusqu’à phaser sur la musique, voir les sons et gouter les couleurs, dormir jusqu’à 15h et prendre un petit déjeuner à 16, ouais elles, elles m’avaient manqué.  
Mais maintenant c’est reparti ! Plus aucunes obligations, plus de limites ! Je peux de nouveau faire ce que je veux, vivre comme je veux. Plus rien pour dicter ma vie, mon quotidien. J’ai devant moi 8 semaines de pur plaisir, de pur divertissement, de pure débauche, qui n’attendent que d’être consommées. Enfin, 4 semaines plutôt si j’y réfléchis bien. Bah ouais, il me faut de l’argent pour consommer. Et l’argent, je ne l’ai pas… Je dois partir en août avec 3 amies. On va dans un camping dans le sud de la France, près de l’Espagne. On a déjà tout réservé et tout payer, mais il nous faut de l’argent pour là-bas. Autant, ici, je peux me débrouiller pour payer le moins possible mes soirées, mais au camping ça va être plus compliqué… Il nous faudra de quoi s’amuser mais aussi de quoi vivre tout simplement. Et même les pâtes ont un coût.
Faut que je me trouve un job d’été. Je ne sais pas ce que font les autres, mais je crois qu’elles, elles iront bosser chez McDo pendant l’été.
Ce n’est pas aujourd’hui que les mecs auront une chance avec moi, ça c’est sûr.  J’ai d’autres choses en tête pour le moment. Ils n’ont qu’à réviser pour les rattrapages.
Mon bac rangé soigneusement dans mon sac, et la signature apposée sur la liste à la demande du directeur, je me mets en route vers la boulangerie la plus proche pour afficher mes petites annonces.
Le pied dehors, je reçois automatiquement un message de ma mère. Le premier message que je reçois pour me féliciter de mon bac vient évidement d’elle. D’abord un « Alors ?! » et puis un « Félicitations ma chérie ! ;) ».Le deuxième vient de mon père, avec relativement le même message, un petit « Bravo » en plus, pour faire plus original. Un petit «Merci !!! »  à tous les deux et je me dirige directement vers la première boulangerie que je connais.
J’avais dans mon sac un lot de petits papiers avec pour inscription : « Etudiante venant d’avoir son Baccalauréat propose des cours particuliers/remises à niveau/ aide aux devoirs pour les vacances. Disponible tous les jours pendant juillet. Sérieuse et organisée, j’ai déjà fait du baby-sitting, je sais intéresser les enfants  et les plus grands. Veuillez me contacter au numéro suivant si vous êtes intéressé. Tarifs horaires à négocier. » Et on peut détacher mon numéro écrit sur des petits appendices prédécoupés.  Je les avais préparés en avance. J’avais aussi des CV et des Lettres de motivations pour McDo, au cas où.