Les Âmes-Jumelles
1263 pages
Français

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Les Âmes-Jumelles , livre ebook

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Description

Quelle bonheur !!!

Cette magnifique saga des Âmes-Jumelles est enfin finie 💖💖

Retrouvez tous nos héros, Nathan, Ryan, Drake, Basil, les triplés pour ne citer qu'eux, dans cet intégral qui vous permettra de suivre les belles aventures de nos chouchous à la rencontre de leurs âmes-jumelles 🥰🥰


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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 août 2022
Nombre de lectures 21
EAN13 9782493997135
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

CathyAntier

LesÂmes-Jumelles

L’intégrale
©Jenn Ink Éditions 2022
LeCode de la propriété intellectuelle interdit les copiesou reproductions destinées à une utilisationcollective. Toute représentation ou reproduction intégraleou partielle faite par quelque procédé que ce soit,sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants, est illiciteet constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Avertissement


Cestextes sont des œuvres de fiction. Toute ressemblance avec despersonnes vivantes ou mortes, des lieux ou des évènementsréels n’est que pure coïncidence pour laquellel’auteur(e) décline toute responsabilité.
Ceslivres contiennent des scènes à caractère sexuelentre hommes, des grossesses masculine, un langage familier, ainsique de la violence pouvant choquer la sensibilité du lecteur.
Cetteintégrale est destinée à un public averti.
LesÂmes-Jumelles

Tome   1

Dansl’antre du loup
PROLOGUE

A ssissur un tas d’herbe, je tente de faire comme maman, et tresserles fibres de coton entre elles afin de créer un vêtement.Mais bizarrement, ce que je fais ne ressemble absolument pas àce qu’elle fait, elle. Lorsque ses brins se croisent ets’entrecroisent, cela donne un damier parfait, tandis que surle mien, il y a des bosses et des gros trous.
Unfourmillement parcourt soudainement le groupe où je me trouve,et je lève les yeux pour voir d’où il provient.Je vois alors le gardien responsable de notre section ouvrir la portegrillagée. Un sentiment de peur me parcourt en voyant un hommede haute taille entrer.
Jesais qui il est. C’est le chef. Ce n’est pas la premièrefois qu’il nous rend visite. Et lorsqu’il le fait,plusieurs d’entre nous disparaissent pour ne plus jamaisrevenir.
Ducoin de l’œil, je vois plusieurs personnes se glisserdiscrètement dans leurs cachettes, et je baisse la tête.Normalement, vu mon âge, je ne devrais pas avoir peur.
D’aprèsles rumeurs qui courent dans le camp, il n’y a que lespersonnes ayant plus de quinze ans qui intéressent lesgardiens. Les plus jeunes ne sont pas inquiétés.
Depetits hoquets se font entendre autour de moi et je relève lesyeux, curieux de savoir ce qui a pu provoquer cette réaction.Un homme vient de pénétrer notre section, et je restefigé par sa beauté. Même si je sais que lespersonnes comme lui sont toutes extrêmement belles, lui sembletout de même au-dessus du lot. Des cheveux noirs artistiquementcoiffés lui donnent un petit air bohème, au-dessus d’unvisage avenant sur lequel flotte un doux sourire. Des yeux d’unnoir absolu qui me donne des drôles de frissons.
Savoix lorsqu’il s’approche de nous me tétanisetotalement sur place. Elle est veloutée, douce et tentatrice.Mes yeux restent fixés sur lui, totalement fascinés parcet homme.
Delégers tremblements me parcourent au moment où il semet à rire en compagnie du chef. Il est vraimentexceptionnellement beau.
—  Baissela tête, idiot.
Mamanà côté de moi me réprimande àmi-voix pour qu’on ne se fasse pas remarquer. Je sursautebrusquement avant de faire ce qu’elle me dit, et baissevivement la tête, reprenant mon travail.
Malheureusement,elle a juste oublié que ces hommes, qui n’en sont plusvraiment, ont une ouïe tout à fait exceptionnelle. Lesdeux hommes tournent la tête vers nous dans un mêmegeste, et je me recroqueville sur moi-même, mal àl’aise.
Jen’ai pas envie qu’on me retire une personne de mon groupeà cause de ma curiosité mal placée. Je risque uncoup d’œil, et vois les deux hommes nous observerlonguement, leurs regards passant d’une personne à uneautre, certainement pour savoir de qui, pouvait venir la phrase.
Lesyeux noirs accrochent soudainement les miens, et je suis incapable deregarder ailleurs. Leur profondeur me happe totalement. Mes mainsretombent inanimées sur mes genoux, faisant tomber monouvrage. Ma mâchoire s’ouvre lentement, me faisant béercomme un idiot.
Unefois de plus, un silence de mort emplit le camp, mais je n’yfais plus attention. Je suis entièrement focalisé surl’homme qui me fixe du regard. Je ne réagis mêmepas lorsqu’il fait un pas dans ma direction, pourtant,l’agitation se fait tout autour de nous.
Ils’agenouille devant moi, les sourcils légèrementfroncés, et vu à cette distance, il est encore plusbeau. Sa peau pâle tranche avec la noirceur de ses cheveux etde ses yeux. Son air concentré ne va pas du tout avec le petitair bohème qui semble le caractériser. Et il ne doitpas avoir beaucoup plus de trente ans.
Enfin,si on compte en âge humain. Mes congénères m’ontappris bien assez tôt à ne pas me fier à ce queme disaient mes yeux. Concernant ces êtres, on ne peut jamaisêtre sûr de leur âge.
—  Quefais-tu papa   ?
L’hommese redresse lentement, comme s’il cherchait à ne pas mefaire peur, mais étrangement, malgré le fait que jesache pertinemment qu’il pourrait me tuer aussi facilementqu’une fourmi, je n’ai aucune appréhension face àlui.
Unléger sourire étire ses lèvres et il me fait unclin d’œil avant de se tourner vers le chef du camp. Bienque mon cerveau ait du mal à fonctionner correctement, j’aibien entendu les mots prononcés. Cet homme sublime serait doncle père du grand chef. Ils ne se ressemblent pourtant pas dutout.
Làoù l’homme mystérieux a les cheveux et les yeuxnoirs, l’autre est tout en blondeur et yeux bleus. Absolumentrien à voir.
Jesecoue doucement la tête face à ma stupidité. Ilsne doivent pas utiliser ce terme comme nous. Il ne doit pasreprésenter la même chose pour eux.
Mamanm’a expliqué que pour les humains, il fallait un hommeet une femme pour faire un enfant. L’homme était appelépapa, et la femme maman. En ce qui me concerne, maman est incapablede savoir qui est mon père, alors j’appelle presque tousles hommes qui nous entourent papa.
Detoute façon, c’est presque toujours le cas pour lesenfants du camp. La mère est toujours déterminée,en revanche, on ne sait jamais qui est notre père.
Maisd’après ce que m’ont dit les adultes, pour lesêtres supérieurs, le terme de père ou de mèreest totalement différent. Ces mots ne sont pas de simplesappellations. Ils symbolisent le lien qui se fait entre un créateuret sa chose.
—  Jene sais pas   !Ce gamin m’intrigue. Un peu comme toi à l’époque.
Mesyeux se détournent du bel homme pour se porter sur notre grandchef, et je fronce les sourcils lorsque lui aussi se met à meregarder plus attentivement. Il vient à la hauteur de sonpère, et tout comme lui précédemment,s’agenouille devant moi. Son regard bleu clair m’entraînevers les contes que me narre maman certains soirs où j’aidu mal à dormir. Ils parlent d’une étendue bleuequi se nomme «   mer   »,et qui recouvrirait la totalité de la Terre.
Mêmesi j’ai du mal à y croire, l’espoir qu’unetelle chose existe me permet de me relaxer et de m’endormirplus facilement.
Notregrand chef penche légèrement la tête sur le côtéet m’observe encore plus attentivement. Au bout de plusieursminutes, il se redresse, un léger sourire aux lèvres.
—  C’estjuste un gamin d’une dizaine d’années, papa. Jet’assure qu’il n’a absolument rien de particulier.
L’hommesplendide fronce les sourcils à son tour, pas convaincu parles paroles de son fils.
—  Tum’as dit que tu avais besoin de cinq hommes, et cinq femmes,c’est bien ça   ?
Unsentiment de peur s’insinue dans toutes les personnes présentesà ces mots et je sens le frisson qui parcourt le corps de mamère à côté de moi. On sait tous ce quecela veut dire.
Leplus souvent, les acheteurs n’ont pas le droit de pénétrerle camp pour choisir eux-mêmes leur marchandise. Une premièresélection est faite par les gardiens, avant que les acheteursne puissent choisir parmi le panel sélectionné.
Cethomme, en plus d’être le père du chef, doit êtretrès important. Un petit quelque chose dans sa tenue me ledit.
C’esttoujours avec fascination que je le regarde discuter tranquillementavec notre chef, un sourire éternellement accroché auxlèvres. Il est vraiment incroyable.
—  Jepense que je vais prendre un sixième homme, mais cettefois-ci, pour moi. Pour les autres, tu sais à peu prèsde quoi j’ai besoin.
Notrechef hoche doucement la tête, avant de se diriger vers lesgardiens. L’homme magnifique fait un tour sur lui-même,son regard s’accrochant une fois de plus au mien, alors qu’ils’arrête juste devant notre groupe. Il me fait un clind’œil et mon ventre se tord doucement à ce geste.
Ilse met à faire quelques pas dans le camp, regardantattentivement chaque homme, ses yeux s’attardant régulièrementsur les roux. Il doit certainement avoir une préférencepour cette couleur de cheveux. C’est peut-être pour çaque je lui ai semblé intéressant. Même si mescheveux ne sont pas vraiment roux, mon brun chaud a tendance às’éclaircir sous les rayons du soleil, me donnant desreflets plus clairs.
Jeremarque également que ce sont les hommes entre vingt-cinq ettrente ans qui attirent le plus son regard, et j’en viens àme demander ce qu’il compte faire avec eux.
Jene sais pas si je dois croire les histoires racontées au coindu feu le soir. D’après les adultes qui se trouvent ici,ces êtres supérieurs se serviraient de nous poursubvenir à leurs besoins primaires. Comme à l’habitudede rajouter le plus âgé d’entre eux, TOUS leursbesoins primaires.
Étrangement,les adultes ne veulent pas développer lorsque les enfants sontlà, je me suis donc faufilé près d’eux unsoir après que nous ayons été couchéspour enfin savoir ce qu’ils entendaient par là. Mais jen’ai pas vraiment tout compris. Ils parlaient de s’envoyeren l’air, de baiser comme des bêtes ou de les sucerjusqu’à la moelle.
Ducharabia pour moi   !
C’estavec un point au cœur que je regarde l’homme magnifiques’approcher de Basile. C’est un jeune homme d’environdix-huit ans, avec de courts cheveux roux, et un regard vertabsolument saisissant. C’est un de mes copains préférés.Il a beau avoir une dizaine d’années de plus que moi,cela ne l’embête jamais de joueravec les gamins commedisent les autres.
Basileesquisse un pas

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