Les choses de la Vie

Virginie Dubreuil

Description

Écorchée vive, Virginie Dubreuil nous livre avec beaucoup de sincérité ses réflexions et ressentis sur certains phénomènes de la vie. À travers des textes à la fois tendres et vifs, elle s’exprime sur diverses thématiques et dépeint un portrait de l’amour sous toutes ses coutures : du manque à l’indifférence, du désir à la trahison, de la violence à la passion.

Certains sont autobiographiques ; parviendrez-vous à déceler l’imaginé du réel ?

Sujets

• Themes
• Subjects
• Poetry
• Erotica
• Love
• Famille
• Deuil
• Biographie
• Mort
• Autobiographie
• Amour
• Nature
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 27 juillet 2021
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782381537207
• Langue: Français

Extrait

Les choses de la vie
LaSAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires deproduction participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manièreque ce soit, du contenu en général, de la portéedu contenu du texte, ni de la teneur de certains propos enparticulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ilsproduisent à la demande et pour le compte d’un auteur oud’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité.
VirginieDubreuil
Leschoses de la vie
L’amour& l’amitié
Chantons…
Autour de toi dansentles étoiles, Tu me sembles courir sur un croissant delune, Ton beau visage me paraît irréel, Tu esperdu dans l’immensité de l’univers. Je terejoins, Et tous deux marchons sur l’arc-en-ciel, Quepour toi j’ai dessiné. La clarté de la luneéclaire nos figures ravies, Alors, nous dansons avec lesétoiles, Leur chant nous enveloppe, De son douxdrap, Viens et suis-moi Dans ce monde enchanteur, Etchantons à l’unisson.
Amours interdites …
J’étaisheureuse Avec un homme que j’aimais Et que j’aimetoujours
Puis un jour, toi,l’inconnu Je t’ai vu... Nos regards se sontcroisés, L’espace d’une seconde... J’aiété envoûtée J’ai compris, dèscet instant, Que je pouvais être infidèle. Tum’as parlé, distraitement... Ta voix, mon dieu, tavoix... Mon regard s’est attardé sur toi... J’aiaussi senti le tien... J’ai lutté, j’ai prié Pour que tu partes... Je ne pouvais pas tomber dans lepiège... Je devais m’interdire de t’aimer... Etpourtant... Je t’ai aimé immédiatement, Sansremords, sans regret, Tant pis. C’est toi que je voulais Je devais m’interdire de te regarder Je devaism’interdire de t’écouter Tout m’étaitinterdit Sauf que... J’ai imaginé ta voix meparlant... J’ai imaginé tes baisers... J’aiimaginé ton étreinte J’ai imaginé tantde choses interdites... Je devais lutter Et pourtant... Letemps a passé Mes mains dans tes mains, Ma bouchecontre ta bouche, Tes mots murmurés à monoreille... Était-ce bien réel ? Oui, je neluttais plus... Je m’abandonnais à cet amour... Sansaucun lendemain... Peu à peu, La libération estarrivée, salvatrice, Me libérant de cette étreinteinterdite. Je m’étais perdue dans tes bras, Dansnos baisers... De cette torpeur, qui s’était emparéede moi. Tu as réalisé, toi aussi, Que tu t’étaisperdu, Une nuit, Rien qu’une nuit. Puis laséparation, inévitable... Il ne me restera plusqu’un souvenir... Le souvenir d’un homme Quej’aurais aimé, l’espace d’une nuit, Etqui m’aurait aimée Ton souvenir s’estompera,avec le temps, Et je finirai par t’oublier, Sansdoute, Enfin, je pense. J’ai étéinfidèle... Pourrais-je me le pardonner ? Peut-être C’était un amour interdit, Fulgurant,sournois... Je n’ai rien pu faire... Penserai-je encore àtoi, dans un an ? Peut-être Tu seras mon souvenirinterdit, Mon amour perdu... Parce que je t’ai laissépartir... Parce que je n’ai rien fait pour te retenir...
Départ…
Je me souviens de cejour, où, aveuglée par les larmes, Je le regardaispartir, Dans cet endroit où je ne pouvais pas le suivre. Ledésespoir s’emparait de moi, Mais je l’airegardé sans rien faire. Pourtant, je n’avais qu’unmot à dire. Je ne l’ai pas dit. Il a disparu, jen’ai jamais essayé de le revoir. Je n’ai pasassez de ma vie pour regretter de ne pas l’avoir retenu. Toique j’ai tant aimé...
La fin d’un temps
Nous avons dresséentre nous des portes imbéciles Des fenêtres malfermées Des armoires restées ouvertes Des murseffrités par le temps, Des lettres sans aucune réponse Des coups de téléphone qui sonnent dans le vide Lessentiers que nous empruntions à deux Je les parcours seule,à présent. Les chansons que nous chantions dans lavoiture N’existent plus. Elles ont sombré dans lenéant Les musiques que nous écoutions Restentsourdes à nos oreilles La maison si jolie que noushabitions, Appartient au passé. D’autres quenous vont y laisser leurs empreintes
Les rires, les clinsd’œil complices que nous échangions, Sontternis à jamais Nos éclats de rire n’existentplus. Nos visages illuminés par la joie se sontéteints. Oh ! Il fallait vivre le présent ! Il fallait le croquer à pleines dents ! Il fallaity croire ! Nous l’avons appris trop tard, toi etmoi... Nous étions si heureux. Et ce présentappartient au passé. Maintenant, il nous faut réapprendreà vivre, L’un sans l’autre... Un autreprésent, un autre avenir. Le présent passéétait si doux. Nous l’ignorions. Nous ignorions ladurée du temps présent. Nous avons pris des cheminsdifférents. Nos routes ne se croiseront plus jamais Jene regretterai jamais de t’avoir rendu si heureux, Et toi,tu m’as rendue si heureuse. À certains moments, jecrois entendre tes murmures, Mais je rêve, ce n’estpas toi. Adieu, le temps passé ensemble Et le futursans nous deux…
La rupture
Elle est là,debout, Les bras le long du corps, Hébétée,crucifiée, mortifiée, Charlotte Elle ne veut pas ycroire. Ce matin, elle chantait sous la douche, Heureuse,ravie de cette journée avec Maxime. Encore une magnifiquejournée, Qui s’offre à elle, à lui, àeux ! Elle se ferait encore plus belle, Elle mettrait sajolie robe rose, Celle que Maxime aime tant. Après unmaquillage léger, mais soigneux, Elle est prête àpartir, Pour voir son fiancé. Cinq ans qu’ilssont ensemble, fiancés depuis deux mois. Le mariage estprévu pour l’année prochaine. Elle a bienremarqué que Maxime avait changé, Ces dernierstemps, Mais c’est normal, Il travaille beaucoup, il estfatigué. Alors, maintenant, elle l’attend, Dansle petit café, où ils ont leurs habitudes. Il esten retard, c’est bien la première fois. Elleconsulte son téléphone, impatiente, Non, aucunmessage. Elle boit son café, à petites gorgées. Enfin, la porte s’ouvre. Son Maxime apparaît. Elle se lève, immédiatement, Des étoilesplein les yeux. Elle veut l’embrasser, Mais, d’unimperceptible geste de la main, Il la repousse, tout doucement. Il commande un café, également. Puis il parle,d’une traite. Il lui dit qu’il l’aime, Maisqu’il faut repousser leur mariage, Ils sont encore tropjeunes, Ça peut attendre un peu. Quoi ?Vingt-quatre ans et vingt-sept ans, trop jeunes ? Elle lequestionne, que se passe-t-il ? Qu’y a-t-il ? Alorsil se lance, Il a un problème, Maxime, mais un trèsjoli problème, Pour lui. Son souci s’appelleArmony. Il l’a rencontrée, il y a peu, dans ce mêmecafé. Ils ont parlé, elle est aussi fiancée. Au fur et à mesure que cette charmante inconnue luiparlait, Il est tombé sous son charme, et elle aussi. Ilsse sont revus, mais ailleurs, Pour ne pas éveiller lessoupçons. Maxime et Armony se sont rendu compte Queleur rencontre n’était pas le fruit du hasard. Ilssont tombés follement amoureux L’un del’autre. Voilà ce qu’il est venu dire àCharlotte. Il en aime une autre, tout est fini entre eux. Non,ce n’est pas possible ! Charlotte essaie de leraisonner, Elle lui dit que ce n’est qu’une passade,qu’ils vont se marier ! Mais non, il lui dit que c’estdéfinitivement fini, Qu’il est inutile d’insister. Ila payé les cafés, il s’est levé, il estparti. Une nouvelle vie pour lui, la mort pour elle. C’estpourquoi elle est là, debout, Toujours hébétée,sous le choc. Son Maxime, son amour, avec une autre ! Ilss’aiment tant, elle ne veut, Elle ne peut pas ycroire ! Alors Charlotte rentre chez elle, Elle devraitaller travailler, Ça lui est impossible, Elle n’ena pas le courage. Les larmes coulent sur son beau visage. Ellejette les fleurs, elle regarde encore les photos, Elle les metdans un tiroir qu’elle ferme à clé. Ellelance cette clé, loin, dans son appartement. Elle sait queMaxime était très sérieux, Que c’estirrémédiable. Elle ferme toutes les fenêtres,elle baisse les volets. Elle se couche dans son lit, Et déjàla taie d’oreiller est trempée de ses larmes. Elleferme les yeux, Elle voudrait oublier ce visage tant aimé, Elle doit oublier, à partir de maintenant. Charlottedoit se résigner, Maxime en aime une autre. Son amourest parti pour toujours, Pour être heureux, avec cetteautre. Elle voudrait mourir, à cette minute précise. Elle sait que plus jamais elle ne sera la même. Elle atout perdu, Il a tout gagné.
Trahison
Allons, allons, nepleure pas, Ne pleure plus, mon ami. Elle t’a plaqué ? Oui, je sais. Elle te trompait ? Oui, je saisaussi. Tout le monde le savait, sauf toi. Tu pleures, tusanglotes. Je te laisse en paix, Juste quelques instants. Oui, je sais qu’elle était belle. Oui, je sais,elle était gentille. À tes yeux, surtout, monami... Tu pensais qu’elle était la femme de tavie ? Je sais, mon ami. Mais voir ton désespoir, aufond de tes yeux, C’est insupportable, pour moi. Ah !Je vois que ça va mieux ! Tu gémis encore unpeu. Crois-moi, elle n’en valait pas la peine, Une garcequi t’a humilié, Toi, mon meilleur ami. Neretombe pas dans le panneau, surtout ! Oublie ses «   Jet’aime   » Ellete mentait. C’était une mauvaise graine, Tu vasl’oublier, tu verras. Elle ne mérite pas tes larmes,cette salope. Elle ne te méritait pas. Voilà, tusouris ! Prends bien ma main, Serre-la bien fort. Nepleure plus, je te protégerai. Je suis là pour ça,mon bel ami. Parce que je suis vraie. Parce que je suis tonamie. C’est ça, l’amitié.
L’Amour d’une mère
J’ai toutrenversé J’ai tout cassé sur mon passage J’ai éliminé tout obstacle J’aiignoré tous les interdits J’ai bouleversétoutes les convenances J’ai violé toutes leslois J’ai démoli toutes les portes J’ai étéjusqu’au bout de moi-même Je me suis dépassée Je me suis surpassée Quand j’ai senti, jusqu’aufond de mes entrailles Que tu étais en train de quitter cemonde. Pourtant, plusieurs kilomètres nous séparaient J’ai hurlé ton prénom. Tu avais décidéde partir pour une vie meilleure Selon toi… Cet universaffreux, que tu haïssais Mais c’était comptersans moi J’ai couru de toutes mes forces Pour arriverjusqu’à toi Haletante, à bout de souffle Maisvictorieuse Tu étais sur le point de mourir, étouffé. Et je t’ai sauvé... C’était un jourde juillet 2015 Tu es là, bien vivant, non loin de moi Jene te laisserai pas partir avant moi Pas question... Je t’aimetrop pour cela Mon fils, mon enfant.
Le slow…
Je