Manhattan District
89 pages
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Manhattan District , livre ebook

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Description

Manhattan District, Kelyos & Jared #1
Onyx
Roman en deux parties de 700 000 caractères, 122 000 mots, 580 pages en équivalent papier.
Cette première partie fait 352 000 caractères, 61 000 mots.
Mis à pied pour violences, Jared Conrad n'imaginait pas, en acceptant ce poste au département de la police de New York, qu'il plongerait de nouveau dans les ennuis
Désespérément attiré par le sublime lieutenant Kelyos Sullivan, il met tout en œuvre pour le soutenir dans sa mission d'infiltration du milieu mafieux. Et quand cette dernière tourne mal, il n'hésite pas à s'impliquer auprès du jeune homme.
Kelyos est immédiatement captivé par le sombre personnage. Son aide est inespérée.
Durement touché lors de l'infiltration, il trouve en Jared un soutien solide.
L'affaire connaît un rebondissement inattendu et oblige le jeune lieutenant à accepter l’impensable. Jared doit alors braver tous les interdits.
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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 juin 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9791029403651
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Manhattan District
 
Kelyos & Jared #1
 
 
Onyx
 
 
 
Deuxième édition
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
 
 
 
 
Jared Conrad n'imaginait pas, en acceptant ce poste au département de la police de New York après une mise à pied pour violences, qu'il plongerait de nouveau dans les ennuis. Désespérément attiré par le sublime lieutenant Kelyos Sullivan, il met tout en œuvre pour le soutenir dans sa mission d'infiltration du milieu mafieux et quand cette dernière tourne mal, il n'hésite pas à s'impliquer auprès du jeune homme.
Lorsque Kelyos voit débarquer le capitaine Conrad sur sa mission, il est immédiatement captivé par le sombre personnage. Son aide est inespérée et sa présence une véritable tentation. Durement touché lors de l'infiltration, il trouve en Jared un soutien solide et, très vite, sa présence devient vitale pour lui.
Alors que Kelyos arrive à surmonter son traumatisme pour s'abandonner à sa passion pour Jared, l'affaire connaît un rebondissement inattendu qui oblige le jeune lieutenant à accepter l’impensable. Jared doit alors braver tous les interdits pour sauver la vie de son compagnon, mais finalement, son amour sera-t-il suffisant pour lui redonner le goût de vivre ?
 
Deuxième édition
 
© Onyx, 2019, pour le texte
© Onyx, pour l’illustration de couverture
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les personnages, les événements et les lieux décrits dans ce récit sont issus de l’imagination de l’auteure ou sont utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnes ou des événements ou des lieux existants ou ayant existés est entièrement fortuite.
Cette œuvre ne peut être reproduite, de quelque manière que ce soit, partiellement ou dans sa totalité, sans l’accord de l’auteure, à l’exception d’extraits ou de citations dans le cadre d’articles de critique.
Le récit contient des scènes explicites entre deux hommes et concerne un public averti. Il ne convient pas aux mineurs.
 
 
 
Chapitre 1
 
Jared
 
 
Jared soupira et se cala plus confortablement dans son fauteuil. Il saisit un crayon posé sur le fouillis de son bureau et il le fit tourner entre ses doigts, dans un sens, puis dans l’autre, dans un mouvement régulier censé apaiser ses nerfs, d’après la super psy à cent dollars de l’heure qu’on l’obligeait à consulter. Et sans surprise, cela ne marchait pas ! Visiblement le niveau de ses conseils était à l’exact opposé de celui de ses honoraires. Il consulta sa montre et soupira de nouveau. Six minutes. Cela venait de l’occuper exactement six minutes. Il lâcha le stylo qui retomba dans un bruit sourd et s’avachit sur le bureau, la tête sur les avant-bras. Cela faisait maintenant un mois qu’il avait accepté un poste au bureau des détectives au département de la police de la ville de New York, dans une division située dans Manhattan et dirigée par le chef adjoint Boris Strowsky, mais il ne supportait déjà plus de rester derrière un bureau. Il avait toujours été un agent de terrain accro aux filatures et à l’adrénaline des courses poursuites en tout genre. Les arrestations musclées lui donnaient la trique, et il attendait, toujours impatient, le moment où ça déraperait pour pouvoir user de la force afin de maîtriser un suspect et s’assurer qu’il ne s’échappe pas. Voire qu’il ne bouge plus du tout.
— Mais là, tu t’es fait baiser, grommela-t-il pour lui-même.
Et baiser était un euphémisme si l’on considérait le fait qu’il avait été à deux doigts de perdre son job. Il s’était fait mettre à pied à cause d’un jeune dealer très actif dans le milieu, un « fils à papa » qui s’était servi des avocats de ses parents pour lui ruiner sa carrière et s’en sortir avec un casier judiciaire vierge. Impensable, diraient certains, eh bien pas pour un gamin appartenant à une famille aisée, propriétaire d’un empire commercial, très influente dans le milieu politique de Boston et qu’il soupçonnait de tremper dans le même genre d’affaires que leur fils, mais sans jamais réussir à le prouver. Il tentait de coincer ce dernier pour trafic de drogue depuis presqu’un an et le traquait sans répit, mais il avait suffi à la famille de tirer quelques ficelles pour que la balance judiciaire penche du côté du dealer et qu’il se retrouve, lui, condamné pour faute grave. Il était clair qu’il n’avait pas mis toutes les chances de son côté en frappant férocement le gamin dans la rue. Mais ce dernier avait poussé sa patience à bout, en avril dernier : il l’avait directement visé en enrôlant son neveu adolescent pour vendre de la drogue. Aveuglé par la colère et un sentiment d’impuissance trop longtemps refoulé, il avait complètement déraillé quand il l’avait aperçu à la sortie du collège avec le petit et l’avait tabassé devant des dizaines d’enfants abasourdis. Le dealer avait dû être hospitalisé, et la sentence n’avait pas tardé, le privant de son honneur et de son travail. Après des mois de bataille juridique entre leurs avocats respectifs, la famille du dealer avait réussi à obtenir son renvoi de la police de Boston. Après un recours, il avait vu sa peine transformée en une suspension de six mois, et on l’avait expressément prié de se trouver une place hors de la ville. Boris Strowsky, un ami de ses parents, lui avait alors proposé de devenir son adjoint à la Division des stupéfiants dont il était le commandant, et cela lui avait été accordé à condition qu’il ne mette pas les pieds dans la rue pendant une année et qu’il apprenne à maîtriser ses accès de colère auprès d’un psychologue. Il savait qu’il allait pouvoir revenir sur le terrain après une évaluation psychologique, car il œuvrait pour cela, mais plus jamais il ne pourrait retourner travailler chez lui pour être près de sa famille.
Il se morigéna de laisser encore le passé le submerger. Il ne pouvait plus rien y faire et globalement il n’était pas si mal ici. Le job était bien mieux payé qu’avant et, pour l’instant, il avait plus de temps libre sans les enquêtes de terrain à mener. Il soupira. Fini les longues soirées à planquer dans la voiture, les porte-à-porte en quête d’une information merdique, les repas sautés ou pris sur le pouce et les rapports tapés une heure avant de les rendre. Fini tout ce qui, à ses yeux, rendait son travail palpitant. Il devait quand même avouer que c’était aussi de sa faute si la situation était insatisfaisante, car il ne faisait aucun effort pour se familiariser à sa nouvelle ville, arranger son nouvel appartement ou connaître ses nouveaux collègues. Il passait ses journées à étudier des dossiers et à faire des recherches pour les enquêtes sur la banque de données de la NYPD [ NYPD : New York City Police Department. Service de police chargé du respect de la loi et de la lutte contre la criminalité de la ville de New York. Il emploie plus de 35 000 hommes et femmes et divise ses forces entre les bureaux de détectives, les escouades de patrouille et les unités spécialisées. ], puis, le soir, il épuisait son corps et son esprit dans la course et la musculation. Le travail était différent de celui qu’il exerçait à Boston, mais finalement il apparaissait plus intéressant dans la mesure où le périmètre des missions de la division était plus étendu. En effet, bien que l’unité des Stups soit responsable en priorité de la répression pour démanteler les organisations de stupéfiants opérant dans le district, elle était également chargée des cas de prostitution, de ce qui avait trait aux jeux de hasard et de tous les problèmes et crimes liés aux clubs de la ville. Elle travaillait souvent en coordination avec les autres unités d’enquête et les agents en patrouille et elle était visiblement associée aux enquêtes criminelles avec beaucoup plus de facilité que dans son ancien commissariat. Dès son arrivée, le chef adjoint lui avait confié le commandement d’une équipe qui intervenait sur Manhattan, et il avait accepté, soulagé de garder un pied dans le métier, avec en prime l’espoir de retourner sur le terrain dans quelque temps. D’un mouvement souple, Jared se redressa et bascula son confortable fauteuil en cuir pour s’asseoir correctement. Il devait avouer que, côté infrastructure, les locaux du bureau des détectives de la police de New York étaient sympas, contrairement à ceux de Boston. Neufs et plutôt bien agencés, ils offraient des espaces de travail agréables aux agents et une pièce détente par étage avec un coin cuisine ultramoderne. La division des stupéfiants occupait le second étage, l’unité des scènes de crime le premier et le centre des criminalités en temps réel le troisième. Le sous-sol était, quant à lui, réservé au légiste de l’unité des scènes de crime. Il sourit en pensant au petit gars magnifique qui officiait au sous-sol. C’était une bombe dans tous les sens du terme. Brun avec des mèches qui partaient dans tous les sens, il avait des cheveux qui lui arrivaient en-dessous du menton et descendaient bas dans son cou. Cela lui donnait un air sauvage absolument délicieux. Il avait aussi des yeux turquoise à vous brûler les rétines, et après quelques rencontres, il s’était dit que c’était plutôt une chance que le médecin ne tienne pas une seconde en place parce qu’il aurait fini aveugle. Noah, car il s’appelait Noah, était une boule de nerfs comme on n’en voyait rarement, perpétuellement stressé, il était aussi constamment à l’affût de ce qui se passait à proximité de lui. Jared avait été immédiatement conquis par ce petit bout d’homme haut en couleur et d’une gentillesse à faire fondre un iceberg.
Les gars des Stups, c’était une autre histoire. L’équipe était composée de sept membres, d’âges divers avec seulement deux femmes, Lilly Amber et Megan Moris. Le sergent Amber était une petite brune assez jolie, en couple avec un lieutenant du centre des criminalités et mère de deux enfants. Plutôt réservée, elle faisait équipe avec un flic d’expérience, le lieutenant Serjei Kosak, le senior des Stups. Âgé d’un peu moins de quarante ans, il était veuf dep

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