Orgueil et frustrations
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Orgueil et frustrations , livre ebook

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Description

C’est décidé : pendant ses vacances aux sports d’hiver, Maëlle va se défouler ! Et en profiter pour séduire un maximum de mecs. Seulement voilà, le seul qu’elle veut vraiment commet l’affront de lui résister : le beau moniteur de ski, l’affolant Narik, dont le sourire en coin ferait fondre la neige des pistes noires.
Persuadé qu’elle n’est qu’une gamine, il esquive toutes ses tentatives, même les propositions les plus indécentes, celles qu’on ne peut pas refuser. Mais Maëlle, du haut de ses dix-neuf ans, est prête à tout pour parvenir à ses fins. Dans un lit… ou ailleurs.

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 198
EAN13 9782374533438
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Présentation
C’est décidé : pendant ses vacances aux sports d’hiver, Maëlle va se défouler ! Et en profiter pour séduire un maximum de mecs. Seulement voilà, le seul qu’elle veut vraiment commet l’affront de lui résister : le beau moniteur de ski, l’affolant Narik, dont le sourire en coin ferait fondre la neige des pistes noires.
Persuadé qu’elle n’est qu’une gamine, il esquive toutes ses tentatives, même les propositions les plus indécentes, celles qu’on ne peut pas refuser. Mais Maëlle, du haut de ses dix-neuf ans, est prête à tout pour parvenir à ses fins. Dans un lit… ou ailleurs.



Maude Okyo est née en France par hasard, elle passe sa vie à changer de marotte et à rêver. Très tôt, elle décide de devenir contorsionniste professionnelle, profitant d’une bizarrerie de son anatomie qui la prive de côtes flottantes. Quand elle en a eu marre de s’enfermer elle-même dans une boîte, elle a décidé de traverser l’Europe à dos de chameau et de devenir cible pour lanceur de couteaux… Attendez, on me dit que ce n’est pas la bonne bio dans l’oreillette ? En fait, elle écrit des livres et chasse des ours qu’elle ramène dans les villages pour effrayer les habitants dans la Taïga et… Stop ! Ce n’est pas non plus la bonne bio ?! Bon, certaines informations dans l’ensemble sont sûrement vraies et il faudra s’en contenter. Elle est sûrement auteure, peut-être de romances érotiques.
Orgueil et frustrations
Maude Okyo
Novella
Chapitre 1
Dans le petit salon tout droit sorti d’un magazine de déco quelconque, Maëlle regarda sa mère s’installer, avec son look page quarante-cinq du dernier Vogue . Comme quoi, pas besoin de réfléchir trop loin quand on habitait à proximité d’un marchand de journaux… et qu’on en avait les moyens.
Maëlle, ma chérie, nous avons décidé que tu étais effectivement assez âgée pour partir seule aux sports d’hiver.
Sans blague, j’ai quand même dix-neuf ans, râla l’intéressée.
Mais, pour nous tranquilliser, nous t’envoyons à Courchevel. Yann y travaille pour la saison et il veillera sur toi.
Yann, le fameux cousin parfait qu’elle devait supporter depuis qu’il était devenu propre à deux ans et quelques, enchaînant ce type d’exploit avec constance. Jusqu’à son récent délire à l’américaine de se prendre une année sabbatique pour faire le tour de l’Europe avant de rentrer dans une grande école de commerce. Si Maëlle avait montré ce genre de velléité au lieu de filer directement en fac de droit, sa mère aurait eu une attaque. Mais chez Yann, par contre, l’idée était acclamée et décrite comme « brillante ». Ce salaud avait sûrement léché les bottes à un dieu satanique pour être si bien loti dans la vie.
Elle hésita à tempêter et se rebeller. Pourquoi pas ? Avec une famille « bien sous tous rapports », Maëlle devait désobéir avec une certaine ingéniosité plutôt que d’affronter trop frontalement ses parents. Il lui était plus facile de mentir, fuir et esquiver. En tout cas, tous les moyens étaient bons pour sortir du rang, mais sans que cela se voie.
Ses géniteurs n’avaient pas besoin de savoir pour son piercing au téton gauche, sa première aventure avec un homme et, quelques années plus tard, avec une femme – avant même sa majorité. Elle restait toujours polie et égale devant eux. Ce qu’ils ignoraient ne nuisait à personne, ni à sa liberté, ni à leur croyance en une éducation sans faille.
Avant d’ouvrir la bouche pour décliner, elle préféra réfléchir à nouveau. Yann avait un avantage, il présentait bien et rassurait les adultes de leur famille. Pas elle. Mais elle connaissait la vérité sous la surface : le jeune homme était un incurable fêtard – tout ce qu’on trouvait en « ard » en fait : queutard, bâtard… – et elle pouvait parier en le rejoignant atterrir directement au milieu des plus grosses fiestas de la station. Donc, pourquoi pas ? Alors elle acquiesça à ce nouveau projet, même s’il l’infantilisait au possible.
L’échine faussement ployée, elle avait écouté d’une oreille les conseils de sa mère sur les vêtements qui maintenaient le plus au chaud. Puis, une fois seule, elle avait bourré sa valise de capotes, gel lubrifiant à la piña colada – sucer un gars et se taper un cocktail en même temps, c’était quand même tout bénef ! – petits strings sexy et autres indispensables d’un marathon baise bien mérité. Après des semaines de révisions qui avaient même gâché ses dernières vacances à Noël, elle avait l’intention de se défouler pour supporter l’austérité du droit.
Bien sûr, le fait qu’elle-même n’était pas montée sur une paire de skis depuis cinq ans aurait pu l’inquiéter, mais Maëlle pouvait être décrite comme légèrement tête brûlée. Le saut à l’élastique, une partouze ou retrouver les pistes noires après tant de temps ne lui faisait pas peur. Elle avait donc attendu la pause de février avec impatience. Elle quittait les bancs ennuyeux de la fac et ses camarades guindés avec un plaisir non dissimulé. Maëlle était partie le cœur léger, le bagage aussi lourd qu’un sac de filles qui se respecte – l’équivalent de deux cadavres, à peu près – et perchée sur des talons invraisemblables.

Quand elle arriva à la gare de Chambéry, un froid polaire l’accueillit, accompagné d’un Yann si bronzé qu’elle faillit en plisser les paupières. Elle regretta aussitôt l’hérésie qui l’avait prise : bien sûr qu’une minijupe en laine ne réchauffait pas les miches ! D’ailleurs, l’affreuse blondasse peroxydée qui lui avait vendu cette merde en lui assurant qu’elle l’avait testée elle-même à « London » et que : « It’s very trendy and so comfy ! » méritait de voir son râtelier revisité façon puzzle.
Yann la serra contre lui à l’étouffer, avant d’afficher son sourire estampillé « gros queutard, slash, dragueur ». Il devait tellement l’utiliser en station qu’il lui était difficile de le quitter.
Salut ma belle, tu n’as pas trouvé une robe plus courte encore ?
Non, ce n’est pas faute d’avoir cherché pourtant ! J’ai décidé de m’offrir un « baisathon » pendant ces vacances.
Besoin de se défouler de la fac et de son petit quotidien de fille sage ?
Oui ! approuvai-je.
Yann adressa un clin d’œil à une touriste qui remontait le quai en sens inverse, une grande gigue blonde, tout à fait son type.
Ce soir, fiesta !
Sans blague. Il y a des jours où tu ne la sors pas, celle-là ?
Ma queue ?
Très drôle. Cette phrase, crétin ! pouffa-t-elle.
Pas tant que Dieu est avec moi, ma belle !
Ne le mêle pas à tout ça, le pauvre. Quel genre de fête ?
Il y aura tous les animateurs de la station… Et je t’interdis de toucher à qui que ce soit ! Je suis ton « chaperon », rappelle-toi.
Mouais, me cherche pas trop ou tu finiras en « chapon ».
Très drôle.
Chacun son tour, remarqua-t-elle en haussant les épaules.

La fête organisée devait rassembler un peu plus de monde que prévu. Ou la station comptait un nombre de moniteurs proprement hallucinant, à se demander s’ils trouvaient assez de vacanciers pour tous bosser.
Dès leur arrivée, la popularité de Yann l’amusa. Depuis leur plus tendre enfance, il sympathisait en un battement de paupières avec n’importe qui. C’était à lui qu’on offrait des glaces à Deauville sur le bord de mer, ou lui qui dégotait des fiestas chez des lycéens quand ils avaient à peine treize piges. Par amitié, ou par besoin d’une cour, il entraînait avec lui Maëlle. Celle-ci, sans pouvoir être qualifiée de timide, ne possédait pas cette capacité à copiner avec n’importe qui. Elle profitait du sillage de son cousin plus calmement. Bien sûr, elle se soûlait, draguait et concluait presque autant que lui. Mais discrètement.
Toujours dans sa minijupe en laine, elle détaillait les sirènes des neiges autour d’elle, histoire d’évaluer la concurrence. Juste avant de chercher le beau petit lot qu’elle accrocherait bientôt à son tableau de chasse. La plupart des filles étaient bronzées – certaines façon « panda » avec le masque inversé, tout blanc vers les yeux et noir tout autour. Plusieurs d’entre elles se la jouaient court vêtues, mais aucune ne connaissait la mini en laine. Maëlle décida de voir cette information positivement ; elle se trouva donc originale. L’option deux, « hors du coup », ne lui convenait guère.
Alors qu’elle bataillait pour rejoindre le buffet, une poigne s’abattit sur elle et un bras l’encercla avec force. Quand la main rattachée audit bras tenta de se poser sans autre forme de présentation sur son sein, elle attrapa sans réfl

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