Plan Q
19 pages
Français

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Description

Luc est un homme d'affaires qui sait plaire, mais qui ne veut pas s'attacher. Son truc, c'est les coups d'un soir. Enfin, jusqu'à ce qu'il rencontre Anthony...Après quelques mots échangés, ils se retrouvent chez Luc pour baiser, sans détour. Mais ce dernier se rend compte qu'Anthony ne l'a pas laissé si indifférent. Il espère même qu'il va passer la nuit avec au lieu de le renvoyer chez lui, comme il a l'habitude de faire.Comment va réagir Anthony ? Tout ce sexe va-t-il leur faire tourner la tête ? Et si la nuit ne faisait que commencer ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2018
Nombre de lectures 24
EAN13 1230002567891
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Plan Q
Stephen Lapointe
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Plus j'y pensais et plus je n'arrivais pas à comprendre, ça avait commencé comme avec tous les autres pourtant : souvent, je les repère plutôt bien les hommes seuls, ils transpirent de solitude dans les bars, au restaurant ou dans les parcs, je les vois, ils attendent patiemment que quelqu'un leur tombe dessus, que le destin frappe.  
 
Moi, ce dont j'ai envie, c'est de cul, clairement, du cru, du direct, tirer mon coup et ne pas m'attacher aux mecs trop compliqués à mon goût : ils sont souvent trop dans les sentiments, j'veux juste garder ça tranquille et sans prise de tête, larguer ma sauce sur leur gueule ou directement au fond de leur gorge, les enculer, les faire kiffer quoi.
 
Perso, ça me va de voir la forme de leurs fesses dans des jeans ou des pantalons de costume, la cambrure qu'ils ont, je peux m’imaginer arracher le tissu de leur boxer pour parcourir la peau du bout des doigts, les enfoncer dans leur chair brûlante de désir.
 
J'ai le sang qui me monte tout de suite au sexe quand je me figure certains hommes nus dans mon lit, offerts, le cul tendu prêt à se faire piner, me suppliant presque d'y aller direct car ils n'attendent que ça, ma queue bien dure dans leur petit trou que j'aurais pris la peine de lécher avant de m'enfoncer entièrement en eux.
 
Tout ça, c'était ma vision des choses avant de rencontrer Anthony : la première fois que je l'ai vu, il était seul dans un bar, verre de Martini bientôt vide, accoudé au comptoir trop petit pour lui, ça lui faisait ressortir son cul bombé dans une sorte de chino bleu marine, tamisé par la lumière du lieu.
 
Je sortais à peine du bureau, une réunion à la con, j’avais besoin de m’enivrer par la vue de beaux mecs, ce sont eux que j'apprécie le plus, parce qu'ils dégagent quelque chose que me fait un effet terrible, c'est peut-être à cause de la testostérone.
 
J’aurais pu choisir celui du fond, le p'tit roux aux yeux quelconques, ou alors celui qui tenait le bar et distribuait les boissons, ouais il était carrément pas mal celui-ci, mais c’était sur Anthony que j’ai jeté mon filet.
 
Je portais encore mon costume, et ça je sais que ça en jette, ils deviennent fous dès qu’un mec un peu classe les effleure, le parfum aide pas mal, et en un regard, je les ai ferrés ; il est facile d’attraper des proies vulnérables.
 
Là, il balançait son pied nerveusement en sirotant sa boisson, il aguichait le mâle avec ses lèvres un peu gonflées (on aurait dit qu'il venait de se battre, ça lui donnait un air de p'tit dur qu'on voudrait mater), ses cheveux bien arrangés et son regard qu'il baladait un peu partout dans la salle.
 
Est ainsi venu l'instant où il m'a vu avancer vers lui, moi, un mec avec une bonne gueule, on devine que je suis dans les affaires par mon regard sérieux, ma détermination, la façon dont je suis vêtu aussi – et puis le visage, cette barbe de trois jours, les cheveux courts bien plaqués sur mon crâne, j'ai l'air présentable, un gendre parfait mais un parfait salaud au pieu.
 
 
Salut mec...
Anthony.
Ah... moi c'est Luc, enchanté. Qu'est ce que tu fais là, tout seul, avec ton verre presque vide ?
J'sais pas trop, j'attendais un pote mais il n'a pas l'air décidé à arriver. Et toi ?
Oh, j'étais juste de passage, j'regarde un peu ce qu'il se passe ici avant de retourner chez moi.
 
 
Il a souri, et c'est comme ça qu'on a commencé une pseudo conversation qui a permis d'établir un premier contact.
 
Comme à mon habitude, j’ai joué mes cartes efficaces, l’assurance, les flatteries, les gestes déplacés mais rapides, un deuxième verre, ma main qui frôle sa cuisse et tout de suite les yeux dans les yeux, un regard intense, je sais comment il faut s'y prendre, tout réside dans la durée : le plus longtemps qu'on tient, le plus de chance on a de complètement déstabiliser l'autre.
 
Et il avait de beaux yeux cet Anthony, un noisette qui tournait au vert. Finalement, il les a détournés, et alors là c’est bon, il était à moi.
 
En regardant l'heure sur ma mo

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