Résiste-moi
155 pages
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Résiste-moi , livre ebook

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Description

On n’a jamais décrit Izzy Gallo comme faisant partie du sexe faible. C’est une femme qui ne s’en laisse imposer par personne.
Elle s’est endurcie en grandissant avec quatre frères surprotecteurs, ce qui a fait d’elle quelqu’un qu’il vaut mieux ne pas confronter.
Contre l’avis de ses deux frères Joe et Mike, Izzy se rend à la Bike Week de Daytona durant un week-end, et son univers s’en trouve bouleversé.
Elle se retrouve complètement dépassée dans un monde qu’elle ne comprend pas, et il n’y a qu’un seul homme qui puisse la sauver.
James Caldo a consacré sa vie à protéger et servir le public en tant que membre de la DEA. Il est arrogant et autoritaire, n’acceptant aucun refus — un homme de la même trempe que les frères Gallo.
Quand leurs chemins se croisent, James entraîne Izzy à remettre en question tout ce qu’elle croit à propos du fait de s’abandonner complètement au sexe opposé.
James est-il assez fort pour vaincre l’entêtée
Izzy et conquérir son coeur à tout jamais?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 avril 2020
Nombre de lectures 40
EAN13 9782898035722
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Chelle Bliss
Titre original anglais : Resist Me : Men of Inked — Izzy’s Story
Copyright © 2020 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Guy Rivest
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-570-8
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-571-5
ISBN ePub : 978-2-89803-572-2
Première impression : 2020
Dépôt légal : 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux, les événements et les péripéties sont le produit de l’imagination de l’auteure ou sont utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec une personne — vivante ou morte — ou des événements réels est une pure coïncidence. Ce livre est réservé à votre usage personnel seulement.
Ce livre se destine uniquement à un public adulte et averti.
À tous les gens qui m’ont dit « Ne fais pas ça », je réponds :
« Allez vous faire foutre ! »
PROLOGUE — IZZY
— Je n’aime pas l’idée que tu ailles à la Bike Week 1 , Izzy ! fulmina Joe en abattant sa bière sur la table de travail tout en me foudroyant du regard.
— Je ne suis plus une foutue enfant, Joe. Tu ne peux pas me dire quoi faire.
Je le fixai tout en soutenant son regard. J’avais toujours été la petite sœur, celle que tout le monde voulait protéger. Quand j’étais une enfant, je trouvais ça flatteur. Mais maintenant ? Maintenant, c’était foutrement chiant.
— Nous ne sommes pas en train de dire que tu es une enfant, chérie. Il se passe trop de choses merdiques pendant la Bike Week. Tu ne seras pas en sécurité là-bas. Nous veillons seulement sur toi, intervint Michael en se penchant pendant qu’il glissait ses doigts sur le dos de ma main.
— Je peux prendre soin de moi. C’est seulement pour le week-end. Flash va m’accompagner. Je n’y vais pas toute seule.
Je me laissai aller contre le dossier de ma chaise et penchai la tête pour observer leur réaction. Je savais que ça n’allait pas passer facilement.
— Flash ? demanda Joe, les yeux écarquillés. Je pensais t’avoir dit de rester éloignée de ce connard, dit-il en passant sa main sur son visage avant de serrer l’arête de son nez. C’était déjà suffisant que tu l’amènes au dîner de Thanksgiving. Je déteste plus que jamais ce trou du cul.
— Merde, je n’en crois pas mes oreilles, Izzy, dit Michael en secouant la tête.
— Tout va bien avec Flash. Il est inoffensif, mais il va me protéger.
Flash n’était pas une lavette, mais il n’était pas un Gallo non plus. Je m’en foutais. C’était un ami, et nous nous fréquentions quand il passait en ville. Nous n’avions jamais été un couple, mais il savait comment me faire plaisir au lit. J’aimais être avec lui. Il n’était pas compliqué et ne cherchait pas à avoir une relation amoureuse. Il passait en coup de vent dans ma vie de temps en temps et en ressortait tout aussi vite.
— Izzy… m’avertit Joe. C’était un bon jeune, mais maintenant, il essaie de se joindre aux Sun Devils MC 2 . Je connais bien toute la merde qui se passe dans un club. J’ai passé assez de temps au Neon Cowboy pour apprendre le sens de la vie. Bordel, que dirait Tommy s’il savait que tu allais là-bas avec Flash, d’après toi ?
J’aimais mes frères. Vraiment. Mais bordel de merde, comme ils pouvaient être dominateurs !
— Je ne sais pas ce qu’il dirait parce que je ne l’ai pas vu depuis plus d’un an. Je ne suis pas la mère de Flash ni sa pute. Nous y allons en tant qu’amis. J’y vais et vous ne pouvez pas m’arrêter. Il va me protéger.
Je souris en croisant les bras.
— Flash est une foutue mauviette, dit Michael en frappant la table de ses poings. Mia pourrait mieux te protéger que lui. Bon Dieu, Izzy, pourquoi es-tu si foutrement entêtée ?
— M’avez-vous appris à me protéger toute seule, vous deux ? dis-je en leur lançant un regard furieux.
— Oui, répondirent-ils en chœur.
— Je peux m’occuper de moi-même. Je sais comment me défendre et mettre un homme à genoux, ajoutai-je en essayant de cacher mon sourire parce que je savais qu’ils comprendraient le double sens. Tout ira bien pour moi.
— Ce n’est pas ton comportement qui nous inquiète, jeune fille, gronda Joe en faisant craquer ses jointures. Michael et moi ne pouvons pas risquer la prison parce que nous avons dû botter le cul d’un quelconque connard qui t’a touchée.
— Parle pour toi-même, mon vieux. Tu es encore passablement amoché après l’accident, mais je suis toujours prêt à casser des gueules, mon frère, dit Michael en riant. Anthony va être foutrement furieux quand il va savoir ça.
Je leur souris.
— Il le sait déjà, alors ferme-la. Je vous aime tous les deux et j’apprécie tout ce que vous avez fait pour moi, mais je suis une adulte. Ayez un peu confiance en moi pour une fois. Quelle est la première personne vers laquelle vous vous précipitez quand les choses vont mal pour vous ?
Je haussai un sourcil et éclatai de rire.
— Moi. Vous venez toujours me voir quand vous avez besoin d’aide. Tout ira bien pour moi.
J’agitai les mains.
— N’essayez pas de m’arrêter. Je vous promets de demeurer en sécurité et de n’aller nulle part toute seule quand je serai à Daytona. Je vais rester avec Flash et ne rien faire de stupide.
Je me levai parce que j’en avais fini avec cette conversation.
— Tu vas nous appeler tous les jours, insista Michael en capitulant.
Il savait qu’il n’allait pas remporter cette bataille.
— Je vais vous envoyer des textos, répliquai-je. Vous écrire tous les jours pendant que je serai partie. Mais c’est tout ce que vous aurez de moi.
— D’accord, soupira Michael en secouant la tête. Je n’aime vraiment pas ces conneries.
— Pas mon problème ! lui criai-je de l’avant de la boutique.
— Les femmes sont des foutues emmerdeuses, dit Joe à Michael, et tous deux éclatèrent de rire. Et ferme ta foutue gueule. Je me suis remis de l’accident de moto, idiot. Et je peux tout de suite te botter le cul pour le prouver.
— Je ne frappe pas les handicapés, répondit Michael en riant.
Mes garçons. Leurs plaisanteries et leurs rires me firent sourire pendant que je prenais mon argent et refermais brusquement le tiroir-caisse. J’avais tout ce que je désirais. Quatre frères fantastiques — dont un, Tommy, qui enquêtait sous couverture et qui manquait malheureusement à l’appel —, un commerce florissant, une clientèle en croissance… Et j’étais complètement libre.
Qu’est-ce qu’une fille aurait pu demander de plus ?

1. N.d.T.: Semaine de la moto.
2. N.d.T.: Motorcycle Club.
CHAPITRE 1
FLASH EST UN CONNARD
Entrer dans Daytona en voiture fut une expérience inoubliable. La plage entière alignait des rangées et des rangées de motos, de filles et de mauvais garçons. Flash et moi nous prîmes une chambre dans un hôtel miteux, mais au moins, elle semblait propre et avait un lit. J’éclatai de rire quand j’aperçus la vieille machine dans laquelle on glissait de la monnaie pour faire vibrer le lit. Nous allions trouver un moyen de la rendre utile.
Après avoir jeté mon sac sur le sol, je me laissai tomber sur le matelas renfoncé. La vibration causée par les trois heures de randonnée à moto n’avait toujours pas quitté mon système, et je fixais la tache brune sur le plafond.
— Salut, ma belle, dit Flash en rampant sur moi et en m’écrasant sous son poids. Je veux te goûter avant que nous sortions.
Il déposa de doux baisers sur mon cou avant de mordre la chair tendre de mon oreille.
Je poussai un gémissement pendant que mes doigts s’enfonçaient dans sa chevelure.
— Tu sais comment j’aime ça, lui murmurai-je en tirant sur ses cheveux. Fais-moi du bien.
Ne voulant pas perdre de temps, je poussai sa tête vers le bas de mon corps.
— Ce n’est pas ce que je fais toujours ?
Il se lécha les lèvres tout en déboutonnant mes jeans.
— Mmmm. D’habitude, répondis-je avec un petit sourire pendant que je soulevais mon cul pour lui permettre de faire glisser le denim le long de mes jambes.
Flash était un bel homme. Il ne ressemblait pas au garçon maigrichon avec qui je jouais au ballon pendant les récréations. Ses yeux bleus, son sourire désarmant et son corps galbé me firent venir l’eau à la bouche. J’étais certaine de ne pas être la seule fille ici-bas à avoir apprécié sa queue joliment recourbée — pas brisée, juste courbée. Elle n’était pas trop grosse, juste parfaite. Chacun de ses coups frappait exactement au bon endroit, et je n’avais jamais trouvé un autre amant comme lui depuis. C’était pour cette raison que je l’accueillais toujours avec plaisir dans mon lit.
Il jeta mes jeans à travers la chambre avant de se nicher entre mes jambes.
— Pas de petite culotte, marmonna-t-il en embrassant la peau sur le bas du ventre. Et rasée aussi. Tu sais comme j’aime ça.
— Seulement pour toi, mentis-je.
C’était le début de la saison des bikinis en Floride. Je n’allais pas me faire surprendre avec des poils ou des lacérations de rasoir. Je relevai mes genoux et plantai mes pieds directement sur l’édredon pour lui donner un meilleur accès.
Il prit une inspiration, une lueur dans les yeux.
— Tu as une meilleure odeur que dans mes foutus souvenirs. Tu as la plus douce des chattes, Iz. Vachement fantastique.
Il sortit la langue et l’agita sur mon clitoris pendant qu’il agrippait mes hanches pour me tenir en place.
Un élan de plaisir traversa

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