Rougir 3
81 pages
Français

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Description

Les célèbres Histoires à faire rougir font peau neuve!_x000D_
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Sept nouvelles érotiques saisissantes qui repoussent les barrières des interdits, nous entraînant dans les chemins sinueux du désir qui rend aveugle et soumet tous et chacun à sa loi implacable. Voici le troisième recueil des célèbres nouvelles érotiques de Marie Gray, mises au goût du jour pour titiller une nouvelle génération de lecteurs de 18 à 88 ans. Un gardien de sécurité pris en flagrant délit de voyeurisme, un groupe de jeunes divorcées prises à leur propre jeu, un ménage à trois au dénouement inattendu, les désillusions d’un jeune et chaud lapin… Ces nouvelles sont un rendez-vous avec une sensualité tantôt coquine, tantôt mordante, livrée avec légèreté, finesse et un brin d’humour. Irrésistible! _x000D_
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Suggestions d’extraits:_x000D_
«Il s’exécute, et je retiens difficilement un cri de surprise devant la merveilleuse douleur que je ressens. Il me broie littéralement le ventre. J’ai l’impression qu’il va me déchirer, et c’est sublime. J’entrouvre les yeux un moment et aperçois Nathan qui s’approche. Oh là là, je l’avais complètement oublié! Un sursaut de remords m’assaille. Peut-être avait-il raison, après tout...»_x000D_
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Découvrez ou redécouvrez l’univers séduisant de Marie Gray!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 janvier 2013
Nombre de lectures 34
EAN13 9782894556382
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publiés par la même auteure :



Histoires à faire rougir (t.1)
Édition originale : format régulier 1994, format poche 2000
Stories to Make You Blush  2000
Nouvelle Édition (Rougir 1 : Histoires à faire rougir ) 2011

Nouvelles histoires à faire rougir (t. 2)
Édition originale : format régulier 1996, format poche 2001
More Stories to Make You Blush  2001
Nouvelle Édition (Rougir 2 : Nouvelles histoires à faire rougir ) 2012

Histoires à faire rougir davantage (t. 3)
Édition originale : format régulier 1998, format poche 2002
Stories to Make You Blush volume 3  2004
Nouvelle Édition (Rougir 3 : Histoires à faire rougir davantage ) 2013

Rougir de plus belle (t. 4)
Édition originale : format régulier 2001, format poche 2004

Rougir un peu, beaucoup, passionnément (t. 5)
Édition originale : format régulier 2003, format poche 2006

Coups de cœur à faire rougir  2006
(le meilleur des Histoires à faire rougir )

Aussi publiés dans la collection Oseras-tu ?
Pour les jeunes de 14 ans et plus :

La Première Fois de Sarah-Jeanne  2009
Le cœur perdu d’Élysabeth  2009
Le roman de Cassandra  2010
Le vertige de Gabrielle  2010
Le miroir de Carolanne  2011
L’existence de Mélodie  2012

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Gray, Marie, 1963-
Histoires à faire rougir davantage
Nouv. éd.
(Rougir ; 3)
Éd. originale : c1998
ISBN 978-2-89 455-637-5
I. Titre. II. Collection : Gray, Marie, 1963- . Rougir ; 3.
PS8563.R414H572 2013  C843’.54  C2012-942363-7
PS9563. R414H572 2013
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition. Nous remercions le Conseil des Arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication.

Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC

© pour l’édition originale Guy Saint-Jean Éditeur inc., 1998 ( Histoires à faire rougir davantage )
© pour cette nouvelle édition Guy Saint-Jean Éditeur inc., 2013

Conception graphique : Christiane Séguin
Révision : Sophie Ginoux
Illustration de la page couverture : Ping Lee / Getty Images

Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2013

ISBN : 978-2-89 455-637-5
ISBN ePub : 978-2-89 455-638-2
ISBN PDF : 978-2-89 455-639-9

Distribution et diffusion
Amérique : Prologue
France : Dilisco S.A./Distribution du Nouveau Monde (pour la littérature) Belgique : La Caravelle S.A.
Suisse : Transat S.A.

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit, et notamment par photocopie ou microfilm, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Guy Saint-Jean Éditeur inc.
3440, boul. Industriel, Laval (Québec) Canada, H7L 4R9 • Tél. : 450 663-1777
Courriel : info@saint-jeanediteur.com • Web : www.saint-jeanediteur.com
Je me souviens très bien de ce matin du mercredi 12 octobre. Voilà bien un matin où je n’aurais jamais dû me lever ! Lorsque le réveil m’a tiré ce jour-là de mon profond sommeil, mon épouse dormait paisiblement, lovée dans une jaquette de flanelle, le visage enduit d’une crème soi-disant rajeunissante. Si mes souvenirs sont bons, je rêvais, avant le vacarme désolant de ce réveil abrutissant, que ma tendre moitié, après s’être débarrassée de sa robe de nuit encombrante et de la crème qui recouvrait son minois, s’était glissée sous les couvertures et me suçait copieusement, chose à laquelle elle était fort peu encline depuis de trop nombreuses années. Je l’aime tendrement, mais sur ce chapitre, nos relations sont davantage platoniques. Enfin…
Pour en revenir à ce matin du 12 octobre, je combattais un mauvais rhume depuis environ une semaine. La journée s’annonçait grise, quoiqu’à cette heure, il faisait encore trop sombre pour en être certain. Une petite voix intérieure me murmurait inlassablement : « Reste couché, ce matin. Tu peux te le permettre ! Une seule journée… Quand as-tu été malade pour la dernière fois ? » J’étais fort tenté de l’écouter. Effectivement, je n’avais jamais vraiment profité de journées de maladie, aussi aurait-il été merveilleux d’éteindre le maudit appareil et de dormir tout l’avant-midi dans la chaleur du lit conjugal. Mais le devoir m’attendait. Il faut dire que mon travail me plaisait bien. J’étais agent de sécurité, et comme j’avais accumulé suffisamment d’années de service pour la chaîne de magasins Les Galeries de la Mode, je pouvais désormais passer mes journées confortablement installé devant les écrans de surveillance de l’établissement.
Ce n’étaient toutefois pas mes beaux yeux qui m’avaient fait mériter ce poste ; et ce fameux poste, il était parfait. Je pouvais rester assis à longueur de journée, sans avoir à faire le tour des rayons sans relâche. Je n’avais pas d’arme à porter — je déteste les armes à feu ! —, puisque j’étais à l’abri de tout problème. Non qu’il en arrivât fréquemment… De toute ma carrière, je n’avais assisté qu’à deux vols à main armée. C’était pas mal, quand même, en près de quarante ans de service. Mais je préférais, et de loin, la sécurité de cet emploi, surtout à mon âge. Je n’avais en effet plus envie de courir après de petits malfaiteurs ou d’empêcher les adolescents de flâner. Et puis, pourquoi aurais-je passé la journée debout, alors que je pouvais m’asseoir ?
Quand les dirigeants des Galeries de la Mode avaient opté pour le système de sécurité en place, ils avaient eu un mal fou à déterminer la personne de confiance qui surveillerait toutes les installations. Le problème n’était pas tant la quantité de caméras à gérer, puisque leur nombre, dix-huit précisément, n’était pas exceptionnel. En fait, le plus délicat était de contrôler celles qui avaient été installées dans les cabines d’essayage. Évidemment, beaucoup d’agents s’étaient portés volontaires pour ce travail, espérant pouvoir passer la journée à regarder des femmes se déshabiller devant eux. Mais ils n’avaient rien compris ! Contrairement à eux, j’étais extrêmement fier du travail que j’accomplissais. Et si on m’avait confié ce poste, c’était parce que j’étais assez professionnel pour ne pas m’attarder plus longtemps que nécessaire sur ces cabines. Je n’étais pourtant pas plus idiot qu’un autre ! Mais si une femme ne pouvait plus faire ses emplettes en paix, sans se demander si on la regarderait lorsqu’elle essaierait des vêtements, où s’en irait le monde ? Il fallait donc trouver quelqu’un qui saurait garder l’œil discret et la bouche cousue. Les Galeries de la Mode n’avaient effectivement pas du tout l’intention de crier sur tous les toits qu’on y surveillait les clientes jusque dans les cabines d’essayage ! Cela aurait été catastrophique pour l’entreprise, car toutes sortes d’associations s’en seraient mêlées, et il aurait fallu abandonner l’idée. Et pourtant, c’était précisément dans ces petites cabines que se commettaient le plus de vols à l’étalage.
Bref, c’était moi, grâce à mon expérience, ma discrétion et mon professionnalisme, qui avais obtenu le poste. Et j’avais attrapé plus d’une voleuse en flagrant délit ! Oh, il était assurément très tentant de se poster devant les écrans correspondant aux cabines et de suivre tout ce qui s’y passait… Les clientes

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