Trahison
148 pages
Français

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Description

Une semaine. Pas d’avenir. Pas de passé. Rien de plus.
Alexandria Collins a devant elle une semaine d’insouciance, loin des fantômes du passé et de la pression du futur. Elle renaît sous le nom de «Charli» et se retrouve déstabilisée par un mystérieux homme sexy qui lui donne du plaisir comme elle ne l’avait jamais imaginé. La voilà qui joue son coeur et oublie que les décisions prises dans l’obscurité de la nuit finissent par réapparaître en pleine lumière.
J’ai des goûts très particuliers, qui ne conviennent pas à tout le monde. Je peux le comprendre.
Lennox «Nox» Demetri est riche, déterminé et sûr de lui. Il sait ce qu’il veut. À l’instant où ses yeux se posent sur Charli dans un hôtel de luxe, il sait qu’il la veut. Bien que ce soit habituellement lui qui établisse les règles, ils s’accordent à en suivre une ensemble:
Une semaine. Rien de plus.
Quand Alexandria est trahie par ses proches, elle doit décider jusqu’où elle est prête à aller pour survivre. Choisir n’est pas toujours facile, surtout quand son coeur, son corps et son âme sont impliqués. Après tout, l’Infidélité est un commerce, et certaines règles sont là pour être enfreintes.
Est-ce vraiment tromper quand c’est soi-même qu’on trompe?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2019
Nombre de lectures 39
EAN13 9782898037108
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2015 Aleatha Romig
Titre original anglais : Betrayal
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Romig Works, LLC
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume (CPRL)
Révision linguistique : Maryse Faucher
Conception de la couverture : Guillaume Provost
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Guillaume Provost
ISBN papier : 978-2-89803-708-5
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-709-2
ISBN ePub : 978-2-89803-710-8
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada :
Éditions AdA Inc.
France :
D.G. Diffusion

Z.I. des Bogues

31750 Escalquens — France

Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse :
Transat — 23.42.77.40
Belgique :
D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : Trahison / Aleatha Romig ; traduction, Sophie Beaume.
Autres titres : Betrayal. Français
Noms : Romig, Aleatha, auteur. | Beaume, Sophie, 1968- traducteur.
Description : Mention de collection : Infidélité ; tome 1 | Traduction de : Betrayal.
Identifiants : Canadiana 20190011505 | ISBN 9782898037085
Classification : LCC PS3618.O65 B4814 2019 | CDD 813/.6—dc23
AVERTISSEMENT
La série Infidélité est destinée à un public adulte. Si l’utilisation d’un langage très descriptif est rare, le sujet est réservé à un public âgé de plus de dix-huit ans.
Infidélité est une série en cinq tomes qui relève du genre romance sombre. Chaque livre se termine d’une façon qui, espérons-le, vous donnera envie de lire les autres.
La série Infidélité n’a pas vocation à défendre ou à glorifier la tromperie. Cette série s’intéresse à la lutte que l’on mène contre soi-même quand on s’apprête à sacrifier ses croyances au profit de l’amour. Il s’agit de se tromper soi-même, pas quelqu’un d’autre.
J’espère que le récit épique d’INFIDÉLITÉ vous plaira !
REMERCIEMENTS
À vous tous qui avez acheté mes livres et m’avez consacré un peu de votre temps précieux : merci ! Vous m’avez permis de partager tous ces personnages imaginaires qui me réveillent la nuit et me parlent pendant la journée. Je suis reconnaissante à chacun d’entre vous.
J’espère que le monde nouveau d’ Infidélité vous plaira !
À mon agente, Danielle Egan-Miller, à mon éditrice, Danielle Sanchez chez InkSlinger, à ma correctrice Lisa Aurello, à ma maquettiste Angela McLaurin et à la graphiste de ma couverture, Kelly Dennis, merci pour votre patience, vos encouragements et votre soutien constants. Sans vous toutes, le monde de Nox et Charli n’existerait pas.
À ma merveilleuse famille, M. Jeff et nos enfants, merci d’accepter ma passion. Je vous aime plus que la vie.
À mes amis auteurs : j’apprends chaque jour grâce à vous. Votre soutien et vos encouragements sont une bénédiction quotidienne. Cette communauté est incroyable et je suis honorée d’en faire partie.
Aux fantastiques blogueurs qui ont croisé ma route grâce à Tony, à Victoria ou à Nox, je vous remercie pour chacune de vos citations. Sans vous, personne ne connaîtrait mon nom.
J’espère que vous allez passer un bon moment !
PROLOGUE
(P RÉSENT )
Les chênes géants s’écartaient pour laisser passer le flot de soleil. Sans mes lunettes fumées et les vitres teintées, ce serait aveuglant. C’était certainement ce qu’avaient voulu les concepteurs et les architectes quand ils avaient défini la plantation des siècles plus tôt. L’allée ombragée, tranquille, isolée et habillée de mousse espagnole, n’était qu’un prélude au crescendo de ciel bleu géorgien qui mettait en valeur la splendeur du manoir.
À chaque pas supplémentaire parcouru sur cette allée pavée, les muscles de mon dos et de ma nuque se raidissaient davantage, me rappelant la posture appropriée pour une Montague.
J’avais eu beau me dire sur tous les tons que je n’étais plus cette enfant prisonnière derrière le portail en fer, que j’étais une femme compétente, récemment diplômée avec les félicitations du jury, la petite voix enfantine dans ma tête répétait ce mantra que je connaissais depuis toujours : certaines choses ne changent jamais. Plus j’approchais de l’immense demeure, plus j’étais tendue, mes années de distance face à celle-ci s’effilochaient tandis que mon assurance menaçait de se dissoudre.
La structure originelle avait brûlé à la fin des années 1800. Selon la tradition familiale, bien qu’elle fût considérée comme majestueuse à son apogée, d’après les normes en vigueur, la maison originale serait à peine une pension. Le manoir Montague actuel était désormais l’un des manoirs les plus admirés du Sud profond. Là où les autres ne voyaient que beauté, je voyais une prison et la perte de l’innocence.
Forçant ma mâchoire à se décrisper, je me répétais que ce n’était qu’une visite, temporaire donc. Cela faisait presque quatre ans que je n’avais honoré le manoir Montague de ma présence et, n’eût été l’invitation de ma mère, que dis-je, la convocation, je ne me trouverais pas là.
— Mademoiselle Collins ?
Perdue dans mes pensées et mes souvenirs, je ne m’étais pas aperçue que la voiture s’était arrêtée et la porte, ouverte. Je me tournai vers l’appel de mon nom et vis, découpé dans le soleil, la main tendue, Brantley Peterson, le chauffeur de mon beau-père. D’aussi loin que je me souvienne, le vieux monsieur travaillait pour ma famille. Bien que j’aie très peu de souvenirs de l’époque précédant le mariage de ma mère avec Alton, je savais que Brantley était déjà là à ce moment-là. Il avait travaillé pour mon père, tout comme son père avait travaillé pour mon grand-père, Charles Montague II.
— Mademoiselle Alexandria ? dit-il. Vos parents vous attendent.
Je pris une profonde respiration, sortis mes jambes de la voiture, évitant volontairement son aide.
— « Alex », Brantley.
— Pas pour toujours, mademoiselle. D’ici peu, le titre d’avocate viendra orner votre nom.
Une esquisse de sourire apparut. Une émotion rarement visible menaçait de lézarder le masque impassible qu’il arborait en permanence tandis que ses joues remontaient et que les petites rides apportées par les ans se multipliaient à côté de ses yeux gris.
— Votre mère est très fière. Elle dit à tout le monde que vous avez été acceptée à la fois à Yale et à Columbia pour étudier le droit.
Frottant mes paumes moites sur mon jean, je levai les yeux, toujours plus haut, sur les murs immaculés, les fenêtres impeccables et les grands porches majestueux. En d’autres temps et d’autres lieux, j’aurais remercié Brantley pour ce compliment. J’aurais peut-être même avoué que j’étais moi-même assez fière de ma réussite, mais plus que ça, j’aurais reconnu être heureuse d’entendre que ma mère parlait encore de moi, reconnaissait que j’étais sa fille.
L’infatigable soleil de Géorgie sur ma peau et l’air humide dans mes poumons me confirmaient qu’il ne s’agissait ni d’autres temps ni d’autres lieux. Des années de conditionnement Montague annihilaient tous les progrès réalisés depuis en tant qu’Alex Collins, un véritable individu doué de pensées, de sentiments, de rêves. Le court laps de temps qui s’était écoulé entre mon arrivée à l’aéroport et le transport vers le passé m’avait suffi pour redevenir mademoiselle Alexandria Charles Montague Collins, la femme parfaite et impeccable, courtoise et arrogante : la demoiselle bien éduquée de la haute société sudiste, dont le masque de perfection évitait de voir la vérité qui se cachait en dessous.
Et peu importait qu’on fût au vingt et unième siècle : il n’avait aucune prise sur les aristocrates. Ceci était et serait toujours le monde où les apparences l’emportaient sur tout le reste. Les secrets qui assombrissaient les couloirs et les pas de porte resteraient à jamais tus.
Un mouvement du rideau au premier étage attira mon attention. Si fugace qu’il aurait facilement pu m’échapper. Je l’aurais manqué, n’eût été l’emplacement de la fenêtre : il s’agissait de mon ancienne chambre, que j’exécrais plus qu’aucune autre pièce.
Le visage de nouveau impassible, Brantley demanda :
— J’emporte vos bagages dans votre chambre ?
Je déglutis.
— Pas tout de suite. Je ne sais pas encore si je reste.
— Mais, mademoiselle, votre mère...
Je levai la main d’un geste dédaigneux, que je n’aurais jamais effectué en Californie.
— Brantley, je vous tiendrai au courant dès que je saurai. En attendant, laissez ma voiture dans l’allée et mes bagages dans le coffre.
Il hocha la tête et murmura :
— Bien, mademoiselle. Je serai là.
Il y était toujours.
Cela faisait-il de lui une partie du problème ou de la solution ?
Je me mordis l’intérieur de la joue et montai gracieusement le chemin en ciment.
Pourquoi étais-je revenue ?
CHAPITRE 1
S IX SEMAINES PLUS TÔT
— N’aie pas l’air si coupable. On le mérite !
Les yeux noisette de Chelsea étincelaient sous la lueur du soleil couchant. Nous nous tenions contre l’une des nombreuses rambardes de l’hôtel qui donnait sur l’océan Pacifique.
Je respirai l’air marin et hochai la tête.
— Oui, on a travaillé dur. Je... J’imagine, je n’ai jamais...
— Je vais t’aider, dit-elle avec un sourire en coin. Tu n’as jamais pris le temps de t’éclater.
Elle poursuivit plus sérieusement :
— Tes grands-parents t’ont laissé ce fonds en fiducie. Dis-m

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