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Description

Chercheuse en biologie médicale, Thalie s'inscrit dans une prestigieuse institution pour parfaire son anglais.
A côté de cela, bien dans sa tête et dans son corps, elle assume pleinement ses relations sans attache ni amour avec de nombreux sex-friends, pour assouvir ses besoins. Mais quand elle tombe sous le charme de son professeur, Mr Chayton Deslin, peut-elle lui demander d'en faire partie ? Et lui, pourra-t-il accepter sa proposition, vu sa position ? Voudra-t-il être plus qu'un "objet" ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 29
EAN13 9782374474663
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0026€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

UN NOUVEAU PARTENAIRE
Tome 1
Erotique
Klervia TARSAL
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UN NOUVEAU PARTENAIRE
Tome 1
Erotique
ISBN format papier 978-2-37447-466-3
ISBN numérique : 978-2-37447-467-0
Octobre 2020- Imprimé en France
© Erato–Editions - Tous droits réservés
Couverture : © Audrey Notte 
Correction : Correction Occitane - Suivi éditorial : E. Saracino
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales
1.
. ELLE
Mon nom est Thalie Sadal. Je suis âgée de vingt-cinq ans, et je travaille comme chercheuse médicale.
Il faut savoir que la plupart des documents que je lis ou écris doivent se faire dans la langue de Shakespeare ; aussi, afin de compléter et d’améliorer mes connaissances, j’ai demandé à mes employeurs de m’inscrire à des cours de perfectionnement en anglais.
Les observations et autres analyses scientifiques sont rédigées dans l’une des langues les plus utilisées au monde, afin d’être comprises par le plus grand nombre.
Comme le cursus scolaire français n’est pas très «doué» dans ce domaine, les compétences des élèves sont vite limitées à «Where is Brian ?»... Seules quelques écoles - et selon le bon vouloir des candidats -, peuvent apporter une nette différence dans l’apprentissage d’un anglais au plus proche de la réalité.
J’ai donc cherché s’il y avait une institution qui donnerait des cours de «soutien» et ce, pas loin de mon laboratoire. Et j’ai fini par trouver la prestigieuse École de Statord.

. ELLE
Cet établissement, situé non loin de mon travail, dispense en continue sur l’année, ou pour quelques séances choisies, les bases ou les spécificités de nombreuses matières.
Les élèves, dès l’obtention de leur BAC , peuvent s’y inscrire. Les étudiants scolarisés ailleurs et les travailleurs peuvent aussi obtenir des heures de cours spécifiques. Cependant, c’est une instance prestigieuse, où seuls les meilleurs cerveaux peuvent accéder - voire les candidats avec une moyenne passable, mais compensée par un don à l’école.
Des cours de mathématiques, physique, chimie, biologie, médecine, mais aussi psychologie, histoire, sociologie, ethnologie ou encore arts, journalisme… y sont proposés. Des domaines, parfois très différents.
Moi, ce qui m’intéresse, c’est de parachever ma compréhension et l’utilisation de l’anglais. C’est pourquoi, j’ai opté pour des cours sporadiques dans ce domaine. Nous avons, dès la rentrée, un calendrier des matières données tout au long de l’année. De plu s, est établi sur ce calendrier quelle partie va être étudiée au fil des jours. Je m’explique : j’ai choisi anglais, alors, sur le planning, seules les semaines où cette matière est enseignée sont indiquées. Mais en plus de ça, il y a un thème concret : lundi : biologie / mardi : nature / mercredi : automobile… Pour se perfectionner dans un ou plusieurs domaines, chaque élève choisit les leçons souhaitées, et donc, il peut continuer à travailler sur autre chose à d’autres moments.
 
 
2.
. LUI
À chaque rentrée, nous avons notre planning suivant le ou les cours dispensés, et aussi un trombinoscope avec la liste des élèves présents à chaque cours, ou juste là pour améliorer une compétence.
Nous devons apprendre par cœur le nom de chaque élève et le pourquoi de leur présence, car l’école souhaite être élitiste, même dans ce domaine.
Né d’une mère américaine et d’un père français, j’ai vécu les premières années de ma vie aux États-Unis. Puis, lors de l’année d’entrée au collège, mes parents sont venus s’installer en France. Cependant, que ce soit là-bas ou ici, nous parlons les deux langues sans exception.
C’est pourquoi, j’ai pris la direction d’une licence, puis d’un master, afin d’être professeur d’anglais. Au bout des cinq années requises, j’ai eu l’agrégation.
J’en suis à ma septième année d’exercice. J’ai été accepté «sans expérience», vu mes qualités innées dans cette langue. Après, même si j’apprends à des élèves riches - et inscrits par leurs parents afin de montrer aux amis ou à la famille que leur cher bambin est un génie et non un cancre -, la plus grosse majorité est composée d’élèves très doués intellectuellement. Et ça, ça me rassure dans mon orientation de carrière.

. LUI
Je savais donc comment elle se nommait, bien avant de l’avoir interpellée. Je savais donc combien elle était belle bien avant de l’avoir vue. Mais j’étais loin de me douter que cette année risquait d’être fort dure à tenir au niveau de mes principes…
 
. LUI
J’ai eu quelques copines durant le lycée et durant les études supérieures. Il est vrai, pas beaucoup… vraiment pas beaucoup... Néanmoins, j’ai passé le cap des baisers, des préliminaires, et donc du sexe. Pour moi, ce dernier peut être vraiment bon, mais sans m’attirer à en perdre la tête : pour le moment, je n’ai jamais vu de film X et je ne me suis jamais masturbé, car je n’en vois pas «l’utilité».
Cet été, je suis parti dans la famille de ma mère durant les deux mois de vacances. J’en ai profité pour revoir d’anciens camarades de classe, des cousins et mes grands-parents. J’ai, aussi, rencontré une personne et échangé quelques «fluides», mais rien de bien sérieux…
 
3.
. LUI
Quand elle arrive enfin dans ma classe, je n’ai d’yeux que pour elle, et je suis loin d’être le seul. Il émane de sa personne une telle attirance, une telle attraction, que chaque pore de sa peau exulte le sexe.
Je dirais 1m70, et une vingtaine d’années passées. Fine, mais avec des courbes, seins et fesses comme il faut, c’est-à-dire bien rebondis. Elle a des cheveux blonds cendrés, ondulés, lui arrivant en-dessous de la poitrine. Ses yeux bleus sont magnifiques et mis en valeur par de longs cils. Sa bouche pulpeuse et souriante dévoile un alignement de dents blanches et bien agencées.
Aujourd’hui, elle porte une robe fourreau rouge, échancrée en V au niveau du col, avec deux poches de chaque côté, et des escarpins noirs à talons et à bouts pointus. Ses cheveux sont détachés.
Elle est entourée de deux garçons et d’une fille dans ses âges. Insouciante, elle rigole de leurs paroles, s’installe à une place et «sa cour» l’entoure. L’un des garçons, 1m80, cheveux noirs en brosse, barbe de trois jours, en pantalon de costume noir et chemise argentée, lui prend le menton pour tourner son visage vers lui et l’embrasse goulûment, comme pour montrer à tout le monde qu’elle lui appartient.
Elle, c’est une tête qui a réussi brillamment depuis le début de ses études, mais ne sachant pas ça, on pourrait penser qu’elle est plus portée sur la mode et les magazines people.

. LUI
Les garçons, ceux hétérosexuels du moins, n’attendent qu’un geste, qu’un regard, qu’une parole de sa part. On dirait qu’ils arrêtent même de respirer pour pouvoir l’admirer et éviter qu’elle ne disparaisse.
Les filles, quant à elles, sont aussi sous son charme, même si la plupart vont sûrement être jalouses et mesquines.
Mais tout ça, elle n’en fait aucun cas, comme si elle ne s’en apercevait pas, comme si elle était comme tout le monde.
Et moi, même si je suis - et dois rester - son professeur et rien d’autre, une tension s’immisce au niveau de mon entre-jambe...

. LUI
Quand tous les élèves sont arrivés, je m’assoie sur le bord de mon bureau et me présente :
« Bonjour. Je suis, votre professeur d’anglais, Monsieur Chayton Delsin. Je serai là pour vous apprendre à parler cette langue dans n’importe quel domaine et pour n’importe quel métier. Le s cours dureront à chaque fois deux heures. Nous alternerons entre écrit, parler, et exercices pratiques. Des stages pour affiner les connaissances pourront, en plus, être faits par ceux le souhaitant ou le pouvant. À la fin de l’année scolaire, vous aurez un examen papier et oral, voire un exposé, suivant les spécificités choisies. Si vous êtes absents, vous pourrez rattraper les cours sur le site intranet. Si vous avez des questions, je serai présent durant la journée. Et maintenant, commençons !
Comme elle pose les yeux sur moi, j’essaye de cacher la bosse qui s’est formée et qui reste gonflée. Je croise donc les jambes et espère que ça ne se voit pas…
 
 
4.
. ELLE
Quand mon regard croise celui de mon professeur d’anglais, je reste bouche bée.
Il ressemble drôlement à Kocoum, l’un des personnages du Pocahontas de Disney : amérindien, grand, musclé, yeux marrons, cheveux de jais portés long et détachés, mais rasés sur un côté.
En plus d’embraser ma vue, mon intimité devient moite et ça, ça veut dire qu’il va être un de mes pions…

. LUI
Une sonnerie retentit enfin, une petite musique douce, car nous sommes dans un autre monde scolaire.
Les élèves se dispersent petit à petit, mais on dirait que Thalie s’attarde et attend que mes yeux croisent les siens. À ce moment-là, elle se mordille la lèvre inférieure tout en me couvant d’un regard lubrique… Mon érection est stimulée encore plus, si c’est possible !
J’entends son copain lui dire :
— Dans la voiture ?
— Oui, avec plaisir. Acquiesce-t-elle.
Mais on dirait que le mot «plaisir» m’est plus destiné à moi qu’à lui… ...

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